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Digital Nomad : mon expérience de voyage en communauté avec WifiTribe

En 2018, j’ai passé huit mois en Amérique Latine, dont cinq avec “WifiTribe”, une communauté de Digital Nomads.

Grâce à eux, j’ai été initiée à la vie de Digital Nomad à l’étranger. 

J’ai appris les bases de ce qu’il y avait à apprendre. 

Je me sens maintenant capable de partir seule et de voyager (en travaillant à distance) de façon autonome.

 

J’ai surtout vécu une expérience humaine et de voyage que je vais me rappeler longtemps.

Elle a marqué ma vie tellement elle est singulière.

Aujourd’hui, j’aimerais te raconter cette expérience.

Pour que tu puisses avoir une idée de la vie qu’on mène quand on rejoint WifiTribe.

Et voir si c’est quelque chose que tu aimerais vivre toi-même.

 

WifiTribe : comment ça fonctionne ?

1 mois, 1 pays, 20 Digital Nomads, 3 colocs

Le principe de Wifitribe est le suivant : chaque mois, un groupe de Digital Nomads va habiter dans une ville.

Le groupe compte entre 12 et 28 personnes, selon les “chapitres”.

Ce groupe est réparti en plusieurs colocations (dans des appartements Airbnb), à 5 minutes à pied les unes des autres.

 

Pendant tout le mois, le groupe reste dans cette ville.

La semaine, tout le monde travaille sur ses projets.

Certains travaillent depuis les appartements, d’autres depuis des cafés, d’autres depuis des espaces de coworking.

Seul ou côte-à-côte avec d’autres membres du groupe.

 

Les weekends (voire de certains jours de semaine) sont dédiés au tourisme : aller dans d’autres régions du pays ou visiter la ville.

Les soirées, certains membres du groupe proposent souvent des sorties. 

 

Chacun est libre de participer ou non aux sorties, weekends, et activités proposées.

Et chacun est libre de prendre l’initiative de proposer des sorties, weekends, etc. L’équipe Wifitribe ne s’en charge pas, mais laisse la flexibilité au groupe d’organiser ce que bon lui semble.

 

Plusieurs programmes en parallèle

L’équipe WifiTribe organise plusieurs programmes en parallèle, sur les différents continents :

  • Programme Amérique Latine (qu’ils sont en train de décomposer en Amérique du Sud, Amérique Centrale, et j’ai même vu passer les Etats-Unis) ;
  • Programme Afrique ;
  • Programme Asie ;
  • Programme Europe.

La flexibilité de ne pas tout faire d’affilée

WifiTribe fonctionne par mois.

On est libre de passer 1 à 12 mois avec la communauté (il faut préciser le nombre de mois à l’inscription).

Si on a choisi de passer 5 mois, on est libre de les passer d’affilée, ou bien devenir un mois, partir de son côté deux mois, revenir deux mois, etc. 

 

On est libre d’alterner entre des mois avec WifiTribe et des mois sans eux.

Un prix qui dépend du nombre de mois de présence

Le prix est dégressif : plus on passe de mois avec WifiTribe, moins on paye chaque mois.

Le petit inconvénient est qu’il faut préciser ça à l’inscription.

Donc ça revient à une forme d’engagement à venir un certain nombre de mois sur l’année.

 

Le prix dépend aussi du choix d’être en chambre privée (plus cher) ou partagée entre deux ou trois personnes (moins cher).

 

Enfin, le prix dépend également du type de pays.

WifiTribe a déterminé deux catégories de pays :

  • “Tier 1” = pays moins chers = en gros les pays d’Amérique Latine et d’Asie ;
  • “Tier 2” = pays plus chers = en gros les pays d’Europe et l’Afrique du Sud.

 

Le prix inclut :

  • Le loyer avec WiFi ;
  • Le fait que WifiTribe s’occupe de trouver les appartements, de faire en sorte qu’on ait un bon WiFi dans les appartements, passe du temps à recruter les personnes qui entreront dans la communauté (tout le monde ne peut pas la rejoindre).

 

Tout le reste est à la charge de chacun (billets d’avion, nourriture, activités, visites touristiques, coworking…).

 

Plus d’informations sur les prix ici.

 

Pourquoi j’ai choisi de partir avec WifiTribe ?

WifiTribe n’est pas la seule organisation à proposer ce genre de voyage entre Digital Nomads. J’en est répertorié 6 autres dans cet article.

 

Alors pourquoi ai-je choisi de partir avec eux, plutôt qu’avec RemoteYear, NomadHouse ou Unsettled ?

Un programme “Amérique Latine”

Je mourrais d’envie d’aller en Amérique Latine. 

C’était vraiment là-bas que je voulais aller.

Et je voulais y rester plusieurs mois, découvrir de nombreux pays là-bas.

 

WifiTribe me semblait le meilleur candidat car le programme Amérique Latine me permettait d’enchaîner les pays en Amérique Latine, sans laps de temps.

 

Alors que d’autres initiatives ne proposaient qu’un seul mois et une seule destination en Amérique Latine à ce moment-là, ou alors trop espacée dans le temps.

 

Les valeurs de la communauté

Quand je suis arrivée sur le site de WifiTribe, j’ai regardé la page “The Tribe”, dans laquelle ils décrivent les valeurs de la communauté, de la “tribu”.

Je m’y suis complètement reconnue.

Ca a été un de ces moments super intense où j’ai senti que c’était fait pour moi, que j’avais ma place dans cette communauté, et que c’était ce que je devais faire.

 

Un prix accessible

A l’époque, je touchais les allocations chômage, mais elles allaient s’arrêter à peu près au moment où je voulais partir.

Je ne gagnais pas encore ma vie avec le blog.

Donc mon “plan finances” était d’utiliser une enveloppe de 10 000€, que j’avais épargnés quand j’étais salariée, pour un potentiel grand voyage comme celui-là.

 

Je voulais partir au moins 5 mois, donc je cherchais une organisation dont les prix rentraient dans ses cordes.

Avec les prix de WifiTribe, ça m’a semblé atteignable.

J’ai misé sur 2000€ de dépenses mensuelles, en comptant le prix de WifiTribe, les billets d’avion, activités, etc.

 

Finalement j’ai dépensé un peu plus certains mois. 

Mais j’ai aussi eu des entrées d’argent inattendues qui m’ont permis de payer ces dépenses.

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J’ai eu assez d’argent pour rester 8 mois en Amérique Latine au total (dont 5 avec WifiTribe).

 

La flexibilité

J’appréciais aussi la liberté de pouvoir faire ma propre vie certains mois.

De ne pas être bloquée dans un programme de 4 ou 12 mois (comme avec RemoteYear). 

Parce que je me disais : et si ça ne me plaît pas ? Que j’ai le mal du pays ? Que je ne m’entends pas avec les gens ?

 

Je voulais pouvoir rentrer, ou souffler un peu en partant de mon côté, sans perdre mon argent pour autant.

Mon expérience avec WifiTribe

WifiTribe : le “recrutement”

Pour pouvoir partir avec WifiTribe, il faut passer par un processus de “recrutement” :

  • Un questionnaire en ligne ;
  • Un appel Skype de 30 minutes avec un membre de l’équipe.

 

Suite à ça, on reçoit la confirmation (ou non) qu’on peut rejoindre l’aventure.

Ils font ça pour s’assurer que les personnes qui rejoignent WifiTribe partagent les valeurs de la communauté.

Ca permet de se retrouver avec des gens avec qui, a priori, on devrait avoir des valeurs en commun.

 

Ensuite on dit combien de mois on veut passer, puis on se positionne sur les pays où on veut aller. 

S’il y a toujours assez de places, on peut y aller.

 

Je crois qu’il s’est passé une quinzaine de jours entre le moment où j’ai décidé de “postuler” (via le questionnaire), et le moment où j’ai reçu une réponse positive.

Mes 8 mois en Amérique Latine avec WifiTribe

A la base, je voulais plutôt aller en Amérique Centrale, au soleil.

Mais je voulais aussi absolument partir en juin 2018.

Et en juin 2018, le pays programmé était la Bolivie.

Alors j’ai commencé par là.

 

Voici les pays où j’ai habité pendant les 8 mois :

  • Juin-juillet 2018 : Bolivie (Huajchilla, à côté de La Paz) – Avec WifiTribe
  • Août 2018 : Brésil (Rio de Janeiro) – Avec WifiTribe
  • Septembre 2018 : 
    • 1 semaine à Sao Paulo (Brésil) – Sans Wifitribe
    • Puis Argentine (Buenos Aires) – Avec WifiTribe
  • Octobre 2018 : Mexique (Playa Del Carmen) – Avec Wifi Tribe

—> Je donne mes conseils pour vivre à Playa Del Carmen dans cet article.

  • Novembre et Décembre 2018 : Mexique (Playa Del Carmen) – Sans WifiTribe
  • Janvier 2018 : 
    • 1 semaine à Cuba en vacances – Sans WifiTribe ;
    • Puis Colombie (Medellin) – Avec WifiTribe
  • Février 2018 : 3 jours au Panama (Panama City) – Sans WifiTribe (parce que j’avais dû prendre un billet de sortie de territoire avant d’entrer en Colombie, et que j’avais eu 10 minutes pour choisir ; je ne suis pas restée plus longtemps car j’avais envie de rentrer en France à ce moment-là, et j’avais dépensé tout mon argent).

 

Bolivie

Je ne connaissais rien à la Bolivie.

Et je n’étais pas particulièrement attirée par ce pays.

Donc j’y suis allée sans attente.

 

Finalement j’ai découvert que ce pays faisait six fois la taille de la France (quand même un grand pays !).

Il y a beaucoup d’espaces naturels (et activités qui vont avec) :

  • Descente du chemin de la mort à VTT ;
  • Sorties en quad autour de La Paz pour voir les lumières de la vallée la nuit ;
  • Désert de sel d’Uyuni ;
  • Les lacs roses des déserts près de celui d’Uyuni ;
  • Jungle près de Rurrenabaque : pêche au piranha, possibilité de voir des anacondas, crocodiles, singes hurleurs, et autres animaux de la jungle ;
  • Randonnées.

 

En Bolivie, nous habitions dans la maison des parents du fondateur de WifiTribe, et des maisons alentours.

C’était six semaines plutôt en nature.

Chaque midi et fin d’après-midi, nous faisons aussi du volley dans le jardin (difficile pour les poumons car Huajchilla est à 3 300 mètres d’altitude donc il y a moins d’oxygène).

Et les maisons étaient équipées de tables de billards.

 

C’est le seul chapitre où les repas étaient préparés par quelqu’un (une dame d’origine amérindienne qui garde la maison quand les propriétaires sont dans d’autres pays pendant l’année).

C’était génial d’avoir ce buffet matin, midi et soir !! (c’était un prix en extra)

 

Brésil

Je n’avais jamais eu l’intention d’aller dans ce pays.

Il ne m’attirait pas.

Et d’autant moins que je ne parlais pas portugais.

 

Y aller avec Wifitribe m’a permis de découvrir le pays malgré tout.

Toujours sans attente.

Finalement, j’ai beaucoup aimé l’accent brésilien.

Je me suis réconciliée avec ce pays, dans lequel je retournerai sûrement.

 

Argentine

Quand j’étais étudiante, c’était mon rêve d’aller en Argentine.

J’ai traversé la frontière Brésil-Argentine à pied (enfin en bus mais on nous demande de sortir pour le contrôle).

Quand j’ai posé le pied sur le sol argentin, j’ai ressenti une émotion particulière : ça y est, j’étais enfin là où j’avais rêvé d’être !

 

Finalement, mon expérience en Argentine n’a pas été aussi bien que ce que j’aurais voulu.

J’aurais eu besoin de rester bien plus longtemps pour avoir le temps de m’intégrer à la vie de Buenos Aires.

 

Ce mois-là, j’ai décidé de rencontrer des locaux.

A ce stade, j’avais l’impression d’avoir passé mon temps avec  WifiTribe, et rencontré aucun locaux !

J’ai donc mis à jour mon profil Couchsurfing en indiquant que j’aimerais bien rencontrer des gens.

J’ai reçu 40 messages !

Je ne m’en sortais pas !

 

J’ai dû rencontrer cinq ou six personnes.

C’était difficile de faire plus en un mois.

Parce que j’avais aussi mes soirées avec WifiTribe, et des soirées que je voulais garder pour moi.

 

Mexique

Je n’avais pas non plus envie d’aller à Playa Del Carmen (décidément).

Je savais que c’était un hub de Digital Nomads (il y a même un groupe Facebook dédié).

Mais je savais aussi que c’était une ville ultra touristique.

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Ca ne me faisait pas envie.

Et j’avais déjà visité cette région du Mexique avec mes parents.

 

Mais je voulais rester avec les gens de WifiTribe.

Et j’avais bien envie de rejoindre enfin le soleil des tropiques !

Donc je suis allée à Playa Del Carmen.

 

Il se trouve qu’à ce moment-là, j’ai aussi décidé qu’il faudrait que je prenne deux mois toute seule de mon côté, sans WifiTribe, pour bosser à fond sur le lancement de ma première formation en ligne.

 

Je voulais la sortir avant la fin de l’année donc j’ai décidé de rester à Playa Del Carmen.

Finalement je n’ai pas du tout réussi à bien travailler sur la préparation de ma formation.

Quand WifiTribe est parti, j’ai d’abord vécu en colocation avec deux filles du groupe.

Puis elles sont parties et j’ai dû trouver un nouvel appartement et déménager.

Ca me stressait et m’empêchait de bien travailler.

 

Ensuite j’ai vécu dans la peur de me retrouver toute seule, de ne pas avoir d’amis.

Alors que mon objectif initial était de m’enfermer pour travailler.

J’ai à nouveau vécu beaucoup de stress.

S’y est ajouté une déception amoureuse qui ne m’a pas aidée à réussir à me concentrer sur mon objectif de formation. 

 

Mais dans cette période j’ai aussi créé de nouvelles amitiés qui m’ont fait vivre de très beaux moments à ce moment-là. Ce sont mes meilleurs souvenirs de cette période.

J’ai aussi adoré travailler dans des cafés là-bas, il y en avait de très mignons.

Et être au soleil, près de la mer, ça aussi c’était super chouette !

 

Cuba

Cuba, c’était juste pour les vacances.

C’est assez difficile d’avoir du WiFi là-bas.

Il faut acheter des cartes pour accéder au WiFi.

Mais on ne peut l’utiliser que dans certains lieux (dans des maisons ou lieux publics équipés).

 

Une amie est venue de France passer ces vacances avec moi.

J’ai beaucoup aimé ce pays.

Mais je trouve que c’est un pays où il faut prendre le temps, ne pas être pressé, ne pas devoir être à tel endroit à tel moment.

Car il y a très peu de transports pour se rendre d’un endroit à l’autre.

 

Un jour, on a trop négocié avec un potentiel chauffeur de taxi.

Il n’a pas voulu nous amener à l’autre ville, et on s’est retrouvées coincées au même endroit où on était déjà depuis deux jours. 

Ca nous a fait perdre du temps pour visiter d’autres endroits.

 

J’ai failli ne pas pouvoir partir de Cuba.

En arrivant à l’aéroport, l’hôtesse m’a dit que je ne pouvais pas aller en Colombie sans billet de sortie.

Je lui ai dit que je pensais aller au Panama ensuite et que je voulais donc prendre le bus, mais que je n’avais pas trouvé de site Internet pour acheter un billet de bus.

Mon excuse n’était pas valable.

 

J’ai eu 15 minutes pour :

  • Acheter une carte WiFi 5 fois plus cher que son prix ;
  • Réussir à me connecter ;
  • Décider où je voulais aller 1 mois plus tard, après la Colombie ;
  • Prendre le billet ;
  • Revenir au guichet m’enregistrer.

 

Gros moment de stress.

Mais j’ai réussi.

Je n’ai pas réfléchi mille ans : j’ai pris un billet d’avion pour le Panama.

Et j’ai pu partir de Cuba.

 

Colombie

Quand on me demande lequel des pays visités a été mon préféré, je dis la Colombie (le Mexique vient quand même après).

Je ne sais pas pourquoi.

J’ai ressenti une forme d’affection pour ce pays.

 

Peut-être aussi parce qu’à Medellin j’étais dans un quartier très “international”, et je me suis sentie bien là-bas.

En tout cas ça m’a donné envie d’y retourner.

Il y a des endroits que je n’ai pas pu voir (Cali, Carthagène) dans lesquels j’aimerais aller.

 

Mais à la fois, à ce moment de l’année, j’étais extrêmement fatiguée.

Le stress du Mexique m’a créé une fatigue physique et mentale.

C’est devenu dur pour moi de faire l’effort de rencontrer encore de nouvelles personnes (les nouveaux membres WifiTribe pas encore rencontrés dans un chapitre précédent).

Je n’ai pas pu profiter à fond de mon temps là-bas à cause de ça.

J’ai décidé qu’il était temps de rentrer en France.

 

De toute façon j’avais épuisé toutes mes économies donc je ne pouvais pas me permettre de continuer de voyager.

 

Panama

Je n’avais pas pris un billet annulable donc je suis allée au Panama.

J’ai choisi la sécurité : j’ai pris un lit dans l’auberge de jeunesse Selina, que j’avais déjà testé à Playa Del Carmen (1 semaine) et Medellin (1 semaine).

 

J’ai pris 3 jours de vacances, pour pouvoir visiter un peu les alentours.

Puis je suis rentrée en France, après 8 mois de voyage.

 

WifiTribe : qu’est-ce que cette expérience m’a apporté ?

Je sais comment être Digital Nomad à l’étranger

Grâce à WifiTribe, après deux mois, je me suis sentie capable de faire les choses de façon autonome (pour des trucs basiques comme acheter des cartes SIM pour pouvoir avoir la 3G sur mon téléphone).

J’ai observé comment ils faisaient, et j’ai appris comme ça.

 

Cette expérience m’a initiée au nomadisme digital à l’étranger en douceur.

Avec des personnes pour me prendre en main et me montrer comment faire les choses.

Une expérience humaine

Bien sûr, ce que je retiens le plus de cette expérience, ce sont tous les moments que j’ai passés avec les autres membres de WifiTribe.

Les innombrables visites, sorties, dîners, soirées…

 

Ce genre d’expérience ne passe pas inaperçu dans une vie.

C’est quelque chose qui m’a marquée pour toujours.

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Un pierre importante sur mon chemin. 🙂

WifiTribe : les aspects négatifs

Il y a quand même eu des aspects négatifs dans l’expérience.

Prendre beaucoup l’avion

J’ai des valeurs écologistes.

Alors je me suis sentie mal à l’aise avec le fait de prendre autant l’avion de mois en mois pour aller d’un pays à l’autre.

Buenos Aires > Playa Del Carmen, c’est 9h de vol !

 

Ce mode de voyage n’est absolument pas slow, et donc peu compatible avec des valeurs écolos. Ou alors il aurait fallu que j’utilise les semaines entre chaque chapitres pour me déplacer en bus.

Mais ça fait beaucoup d’heures de bus à avaler en peu de temps.

 

Suite à l’expérience, je me suis dit que je voulais trouver un moyen de voyager plus “slow”.

J’ai d’ailleurs co-écrit l’article “Comment Devenir un Digital Nomad Responsable suite à ça.

Sentiment d’exclusion due à la différence de culture

Environ deux tiers des membres de WifiTribe dans le programme Amérique Latine était Américaine ou Canadienne.

 

A plusieurs moments, j’ai eu l’impression de me sentir en décalage, exclue à cause de ça.

Je n’arrivais pas à suivre le rythme des discussions (malgré un bon niveau d’anglais).

Je n’avais pas toutes les références, je ne comprenais pas toutes les blagues.

C’était dur.

Au début, je ne comprenais que 60 à 70% de ce que les américains disaient entre eux.

 

Ce genre de situation n’arrive pas quand on est avec des personnes dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Car elles parlent plus doucement. Ont un accent plus compréhensible (en principe).

 

Le point positif c’est que mon niveau s’est amélioré.

Mais j’ai continué d’avoir cette sensation de ne pas réussir à être incluse avec certaines personnes.

 

Avec le recul, et après avoir vécu une autre expérience similaire à WifiTribe, je pense que c’est aussi moi qui ne me suis pas suffisamment montré ouverte.

Je croyais l’être.

Mais, avec le recul, je crois que j’ai été “prudente” dans ma façon de devenir amie avec les gens.

Et que, eux, ont cru que c’est que je ne VOULAIS pas être amie avec eux. 

Ou quelque chose comme ça.

Ca ne l’a pas fait avec tout le monde.

Il y a des personnes avec qui le courant passe plus facilement qu’avec d’autres, c’est comme ça.

Epuisant de bouger autant et de faire autant de choses tout en travaillant

Changer de lieu de vie tous les mois m’a paru épuisant.

Dès qu’on arrivait dans une nouvelle ville, on commençait à prévoir ce qu’on allait faire le weekend.

Le weekend n’avait même pas commencé qu’on commençait à planifier le weekend d’après.

 

Ensuite il fallait dire à WifiTribe si on voulait enchaîner avec le mois d’après.

Puis prendre ses billets d’avion.

 

Tout ça, c’était beaucoup de décisions à prendre, beaucoup de discussions et de mises au point entre les 20 personnes du groupe, beaucoup d’organisation.

 

Je rappelle que tout ça c’était EN PLUS du travail quotidien toute la semaine.

 

En ne restant qu’un mois à chaque endroit, j’avais cette sensation d’urgence : il fallait absolument tout visiter avant de partir. Ca m’incitait à dire “oui” à la majorité des propositions, à être tout le temps en train de faire des choses.

 

Honnêtement, c’était ce que j’étais venue chercher (des copains et des activités).

Mais, à mon sens, ce rythme n’est pas durable.

il faut pouvoir se poser.

Ou accepter de ne faire que 50% des choses (c’est frustrant).

 

Pour moi, la meilleure solution face à ça est de rester plus longtemps dans chaque endroit.

Et là on rejoint la notion de slow travel évoquée plus haut.

 

Est-ce que je recommande WifiTribe ?

Malgré les aspects négatifs, WifiTribe reste une expérience extrêmement positive pour moi.

 

Je la recommande si :

  • Tu te reconnais dans les valeurs de WifiTribe ;
  • Tu penses pouvoir encaisser ce rythme de voyage ;
  • Ton travail te permet de ne travailler que 6h en moyenne par jour OU tu te sens de dire “non” quand les autres partent faire un truc tous ensemble, pour continuer à travailler (dur quand tu fais ça surtout pour l’aspect humain).

 

En tout cas, WifiTribe me semble bien pour débuter en tant que Digital Nomad car on est quand même pas mal pris en main.

On nous donne un logement, Internet, on peut nous expliquer comment faire pour avoir de la 3G sur son téléphone, le groupe est force de proposition pour les sorties…

 

Si tu souhaites rejoindre WifiTribe, tu peux postuler ici.

 

Si tu précises que c’est moi qui t’ai parlé de WifiTribe, et que tu es accepté.e dans la communauté, WifiTribe déduire 100$ sur mon prochain voyage et je t’en serai super reconnaissante car ça me permettra de vivre l’aventure à nouveau (pour l’instant je n’ai pas assez de revenus pour pouvoir repartir avec eux).

Est-ce que je compte repartir avec WifiTribe ?

En théorie oui. 

Mais je ne compte plus faire plusieurs mois d’affilée. 

Je préfère rester un peu plus longtemps dans un endroit avant ou après que le groupe arrive. 

Ou alors les rejoindre quelque part un mois, puis retourner faire ma vie ailleurs.

 

J’ai très envie de revivre des moments communautaires comme j’ai pu vivre en 2018.

Mais je veux aussi voyager de façon autonome, apprendre par moi-même. 🙂

 

Si tu as des questions au sujet de WifiTribe, n’hésite pas à me les poser en commentaires. 🙂

Photo de couverture : Genna Contento

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