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Multipotentiel : Définition

En dernière année d’école de commerce, dans un atelier de définition de notre projet professionnel, on nous a demandé quelle serait notre situation professionnelle idéale. J’ai répondu “enchaîner les CDD”. Tout le monde a rigolé et trouvé ça bizarre. Pour eux, il était évident que le CDI était le Graal. Pour moi, le CDI m’apparaissait plutôt comme une prison qui m’empêchait de changer régulièrement d’activité pour assouvir ma soif de nouveauté.

Il faut croire que j’ai dû finir par me laisser influencer puisqu’en sortant d’école, je me suis faite embaucher en CDI. Mais deux mois après avoir commencé, j’ai débuté une formation pour préparer mon activité de Blogueuse Professionnelle. Et en parallèle, j’ai également développé (co-fondé) un projet entrepreneurial à deux. J’étais Slasheuse

J’ai quitté mon CDI en rupture conventionnelle 13 mois après avoir rejoint l’entreprise. Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, et aujourd’hui, deux ans et demi après la création des Nouveaux Travailleurs, je me rends compte que je me sens bridée à devoir tout ramener à l’épanouissement professionnel, sous prétexte que j’ai créé ce site. A ne pas pouvoir librement parler d’autres sujets. Je viens de réaliser que je suis Multipotentielle.

J’avais déjà évoqué le sujet quand je parlais des Slasheurs. Mais à présent j’ai compris qu’il s’agit de deux choses distinctes. Ou plutôt, que l’un est une une sous-catégorie de l’autre. Je crois qu’il est temps de redonner sa place pleine et entière au Multipotentiel, et de lui donner sa définition propre. 🙂

Qu’est-ce qu’un Multipotentiel ?

Multipotentiel : définition

Un “Multipotentiel” (“multipotentialite” en anglais) est une personne qui s’épanouit dans la multiplicité. Il a tendance à s’intéresser à de très nombreux domaines (qui peuvent n’avoir rien à voir les uns avec les autres), à la fois dans sa vie professionnelle et ses loisirs.

Le Multipotentiel tend à s’intéresser vivement à un sujet pendant un temps, puis à s’en lasser et passer à autre chose.

Multipotentiel vs. Spécialiste

Les “Multipotentiels” ont tendance à se sentir anormaux car notre société actuelle ne valorise pas ce type de profil. Ce qui est “normal” et vu comme positif, c’est le fonctionnement du “Spécialiste” : choisir une voie, se spécialiser pour devenir un expert, et creuser toujours plus profondément en cette voie. Dans l’entrepreneuriat, on recommande de trouver une “niche”, une cible très précise, car on dit que c’est ainsi qu’on peut réussir et gagner de l’argent.

Il n’y a rien de mal au fonctionnement du Spécialiste. Il correspond à toute une part de la population. Mais il évince tous ceux qui n’ont pas ce fonctionnement naturel-là (et qui, de ce fait, ne se sentent pas à leur place).

Pourtant, ces deux profils ont des choses intéressants à apporter :

  • Le Spécialiste apporte de la précision et de l’expertise sur les sujets ;
  • Le Multipotentiel apporte la vue d’ensemble et importe des idées d’un domaine vers l’autre (ce qui peut donner lieu à de l’innovation).

Les 3 supers-pouvoirs du Multipotentiel

Dans sa conférence TEDx (vue plus de 7 millions de fois !), Emilie Wapnick décrit trois supers-pouvoirs que possèderait le Multipotentiel :

1. Innovation

Parce que le Multipotentiel touche à de nombreux domaines, il a cette capacité à importer des bouts d’un domaine dans un autre. Ce mix de deux domaines ou de deux choses qui n’avaient pas été mises ensemble auparavant crée de l’innovation.

L’exemple que donne Emilie est celui de Meshu, une entreprise qui crée des bijoux design inspirés de cartographie. Un mix entre bijouterie, design, et cartographie, par deux personnes passionnées par ces domaines.

Ca me rappelle un conseil aux entrepreneurs prodigué -j’espère ne pas me tromper en disant ça car ce souvenir est un peu flou pour moi- par Stan Leloup, de Marketing Mania, dans un de ses épisodes de podcast : 

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Multipotentiel vs. Slasheur : quelle différence ?

Au lieu de faire de la veille pour regarder ce que font nos concurrents (ce qui peut nous amener inconsciemment à copier certaines choses qu’ils font), il vaut mieux passer du temps à consommer du contenu qui vient d’autres domaines (ce qui peut nous amener à avoir une approche originale et différenciante, car les concurrents n’auront pas forcément ces mêmes sources d’inspiration). 

Il me semble que Stan aime l’Histoire par exemple. En ce qui me concerne, l’inspiration pourrait venir de l’écologie, l’ésotérisme, les startups, l’ESS ou encore la papeterie.

2. Rapidité d’apprentissage

Lorsque le Multipotentiel trouve un nouveau sujet qui l’intéresse, il a tendance à y aller à fond : il va consommer beaucoup de contenu sur le sujet par exemple. Du coup, il apprend vite. Et à force de réitérer ce comportement, il devient “expert en apprentissage”.

Comme il change souvent de sujet, il a l’habitude d’être un éternel débutant/étudiant et de sortir de sa zone de confort. Mais il ne part pas vraiment de zéro puisqu’il a emmagasiné beaucoup de connaissances et compétences de ses intérêts précédents, qui peuvent lui resservir dans ses nouveaux centres d’intérêt.

3. Adaptabilité

Le Multipotentiel est capable de changer de casquette selon la situation. Il est habile pour jongler entre les disciplines et les compétences. Typiquement, s’il est Slasheur (un des quatre formats qu’il peut mettre en place), il n’aura pas trop de mal à passer de son Activité A à son Activité B pour servir ses clients.

Multipotentiels : 4 formats

Comment se traduit cette multipotentialité dans la vie professionnelle ? Comment un Multipotentiel peut-il trouver un modèle de vie professionnelle qui lui permette d’embrasser cette Multipotentialité ?

Voici 4 formats possibles (si tu en connais d’autres, ou en pratique un autre toi-même, n’hésite pas à le partager en commentaires, ça pourra inspirer les Multipotentiels qui passeront ici :)).

CDI + Side-projects

Il s’agit d’avoir un boulot salarié à temps plein, et de vivre sa multiplicité en dehors (soit via les loisirs, soit via des “side-projects”, monétisés ou non).

Ce modèle est fait pour ceux qui :

  • Tiennent à conserver le confort et la sécurité du salariat ;
  • Sont prêts à passer leur journée dans un boulot salarié qui ne leur permet pas d’exercer cette multiplicité au sein du job, mais qui n’est pas forcément insupportable pour autant ;
  • Sont prêts à utiliser le temps qu’ils ont en dehors de ce boulot salarié, pour s’adonner à leur multiplicité.

Serial entrepreneur ou “reconversionnaire professionnel”

Ici, il s’agit “d’enchaîner” les projets.

Dans l’entrepreneuriat, on les appelle des “serial entrepreneur” (comme un “serial killer” de l’entrepreneuriat tu vois). Le serial entrepreneur monte un projet, le développe, puis s’en désengage (soit il le revend, soit il reste actionnaire et recrute des personnes qui vont s’occuper de gérer l’entreprise au quotidien).

Dans le salariat, je propose de les appeler des “reconversionnaires professionnels”. Pour eux, il s’agit d’enchaîner les boulots : tu rejoins une entreprise, tu restes jusqu’à la lassitude (1, 3, 5 ans…), puis tu changes. Et peut-être qu’au passage tu changes de métier, de secteur… Bref, tu te reconvertis. J’aurais pu les appeler “transitionnaires professionnels” ou un truc comme ça, car il n’y a pas forcément reconversion. Mais bon, tu comprends l’idée, n’est-ce pas ?

Je soupçonne certains “reconversionnaires professionnels” d’être des Multipotentiels refoulés qui changent de boulot en croyant qu’ils trouveront le bonheur dans le prochain. Alors que leur bonheur se trouve justement dans le fait de changer.

Je crois aussi que certains “reconversionnaires professionnels” se forcent à rester dans le salariat parce qu’ils croient qu’ils ont un problème, et ils essaient absolument de le résoudre en changeant de travail pour pouvoir enfin dire à leur entourage “ça y est, j’ai trouvé ce qui me convient”. Alors que rares sont les opportunités de salariat qui permettent d’exprimer toute cette créativité, cette effusion de curiosité, et ce besoin de passer d’un sujet à l’autre. Leur liberté d’être eux-mêmes serait tellement plus possible dans l’entrepreneuriat ! (dans lequel on peut beaucoup plus faire les choses à SA façon).

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Slasheur | Témoignage de Roman Buchta : Formateur-Coach / Blogueur / Musicien

Slasheurs

Les Slasheurs sont des personnes qui cumulent plusieurs activités professionnelles en parallèle. Elles peuvent être toutes salariées, toutes entrepreneuriales, ou un mix des deux.

Quelques exemples de personnes que j’avais interviewées à l’époque :

Visiblement, je n’ai pas interviewé de Slasheur 100% salarié. Si c’est ton cas et que tu aimerais témoigner, n’hésite pas à me laisser un commentaire au bas de l’article 🙂

Comme tu le vois, les Slasheurs sous une sous-catégorie des Multipotentiels. C’est une des façons de l’aborder. 

Polymathe

Il ne s’agit pas du mot officiel, c’est moi qui les appelle comme ça.

A l’origine, un polymathe est “une personne qui a des connaissances approfondies dans des domaines qui n’ont pas de lien apparent” (vient du grec, “poly” = beaucoup ; “mathe” = savoir). Les polymathes étaient très valorisés à l’époque de la Renaissance, et leurs connaissances concernaient souvent les domaines des arts et des sciences.

En parlant des Multipotentiels modernes, il s’agit de décrire ceux qui aimeraient inclure TOUTES leurs curiosités au sein d’UNE SEULE et même activité professionnelle.

Pas de les dissocier comme le Slasheur, ni de les enchaîner comme le Serial Entrepreneur (ou Reconversionnaire). Mais bien de tout réunir sous un même toit, une même structure d’entreprise.

Dans le salariat, le Polymathe serait quelqu’un qui occuperait un poste qui lui permette d’aborder tous ses sujets de curiosité. Je crois que ce type de poste est rare mais on peut imaginer que le type de métier serait : 

  • Conseiller en innovation ; 
  • Consultant qui apporte sa vision multiple dans des groupes de brainstorming ou pour résoudre des problèmes ; 
  • Un PDG visionnaire qui insuffle des idées d’évolution stratégique pour l’entreprise ; 
  • Ou, à un autre niveau, un manager qui jouerait le même rôle mais au sein de son unité ;
  • Peut-être aussi un journaliste ou reporter qu’on laisserait libre de traiter tous les sujets qu’il veut (est-ce que ça existe ou y a-t-il toujours une forme de limitation à un secteur ?)

Ce ne sont que des idées que j’essaye d’envisager. Si tu es un Multipotentiel Polymathe Salarié, n’hésite pas à nous partager la description du poste que tu occupes, et en quoi il te permet de vivre toute ta multiplicité, je suis vraiment curieuse de savoir !

Dans l’entrepreneuriat, le Polymathe serait un entrepreneur dont la structure juridique et le modèle économique lui permettraient de rassembler toutes ses curiosités dans une même activité, et d’en vivre. Comme c’est ce que je souhaite mettre en place pour moi-même, je suis en train de me renseigner plus profondément sur le sujet. 🙂

Modèles hybrides

Certains Multipotentiels choisissent l’un de ces quatre formats. Mais d’autres mettront en place un hybride de plusieurs.

Maintenant que j’ai découvert ça, je comprends mieux pourquoi j’étais si enthousiaste de parler de ce sujet au début de la création des Nouveaux Travailleurs, et pourquoi ça m’a passé. 

Ce qui m’attirait dans le Slash, c’était cette liberté de faire plusieurs choses.

Mais en commençant LesNouveauxTravailleurs, je me suis petit à petit désintéressée du sujet parce qu’avec ce blog, j’avais la sensation de n’avoir qu’une seule activité.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Slasheur | Témoignage de Charly Martin : Développeur Web / Professeur de code / DJ

Pourtant, au fil de l’eau, le sujet de la multiplicité est revenu.

Premièrement parce que j’ai exercé de plus en plus de métiers dans le cadre du blog : formatrice, rédactrice, coach, mentor, animatrice d’ateliers…).

Deuxièmement, parce qu’en 2020, j’ai lancé le Podcast Célibataire. Et j’ai toujours également ma musique à côté (même si je ne suis pas ultra active là-dedans, je fais quand même des concerts, des scènes ouvertes et des vidéos par moments). Et je fais partie d’une association qui interviewe des personnes âgées pour recueillir leurs mémoires. Je suis donc redevenue Slasheuse, même si je ne monétise pas le podcast et la musique pour l’instant.

Troisièmement, parce que j’ai réalisé que mon nouveau rêve était de devenir Polymathe : pouvoir écrire et développer des programmes sur tous les sujets qui m’intéressent, sans devoir les ramener forcément à l’épanouissement professionnel ou à bien vivre son célibat (sujet du PodcastCélibataire). Pouvoir écrire un article sur “comment s’occuper de ses plantes d’intérieur”, et ne plus jamais parler de plantes ensuite. Pouvoir explorer la Graphologie, l’essayer, puis l’arrêter quand j’en serai lassée. Etc.

Récemment, j’ai aussi ré-envisagé le “Serial entrepreneuriat”. C’était quelque chose qui m’attirait énormément quand je sortais d’études et évoluais dans le milieu des startups. Je rêvais de devenir Serial Entrepreneure. Ca m’avait passé en découvrant le Blogging Professionnel, et en pensant que c’était “mon truc”. C’est le cas. Mais il y a d’autres choses que j’ai envie de tester, des choses plus ancrées dans le concret/manuel : aménager des vans et les revendre ; PUIS créer une tiny house et la louer, et finir par la revendre quand j’en aurai marre ; PUIS apprendre à créer des meubles et objets de décoration upcyclés et les revendre. Et ainsi de suite.

En résumé, j’envisage d’avoir à la fois :

  • Une entreprise “polymathique” ;
  • Du Slash par moments (est-ce compatible ou est-ce que ça reviendrait à un énième projet de mon entreprise polymathique ? Je ne sais pas encore, je dois creuser la question) ;
  • Du serial entrepreneuriat (des projets de Slash que je monterais puis revendrais ou délèguerais).

Conclusion

A partir de maintenant, quand tu verras un enfant, au lieu de lui demander quel métier il veut faire quand il sera grand, tu pourras lui demander quelS métierS. Et s’il préfère être polymathe, slasheur, reconversionnaire professionnel, serial entrepreneur, side-projecteur… ou spécialiste.

A la petite fille que j’étais qui répondait “Archéologue, Maîtresse, et Fermière”, je répondrais : “Et pourquoi pas les trois en même temps ? Ou l’un après l’autre ? Qu’est-ce que tu préfèrerais ?”

***

Te reconnais-tu dans la description du Multipotentiel ? Vis-tu ce mode de fonctionnement pleinement ou te sens-tu bridé·e ? N’hésite pas à me partager  en commentaires ce qui t’empêche le plus de vivre ta multipotentialité à fond, pour que j’essaye de réfléchir à des solutions. 🙂

***

Le comportement du Multipotentiel fait beaucoup penser à celui du Manifesteur et du Manifesteur Générateur en Design Humain : cette tendance à sauter d’un projet à un autre (Manifesteur et Manifesteur Générateur), à savoir en mener plusieurs de front (Manifesteur Générateur). Je serais curieuse de savoir si tous les Manifesteurs et Manifesteurs Générateurs sont des Multipotentiels, et s’il y a d’autres types de Design Humain (Projecteur, Réflecteur, Générateur) parmi les Multipotentiels. 

Si tu es multipotentiel et que tu connais ton type en Design Humain, n’hésite pas à me dire dans les commentaires, pour commencer à répondre à cette question. 😁 

Si tu es multipotentiel et que tu NE connais PAS ton type en Design Humain, tu peux le connaître en 2 minutes en cliquant ici.

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80 réflexions au sujet de « Multipotentiel : Définition »

  1. Hello!
    J’aime beaucoup l’approche de ton article qui est un peu nouveau concernant ce sujet déja bien exploité

    « Consultant qui apporte sa vision multiple dans des groupes de brainstorming ou pour résoudre des problèmes » exactement ce que je veux faire depuis des années, mais que je n’arrivais pas à formuler et où je n’arrive pas à visualiser comment c’est réalisable!
    Merci pour ça (et pour tes nombreux articles notamment l’oeil neuf et approfondi de l’ikigai!).

    Enfin, pour répondre à ta derniere demande, je suis projecteur.e et multipotentielle 😉

    As tu des partages pour t’organiser et affiner tes idées de projets quand tu en as autant?
    Ma problématique, à force d’avoir tout un tas de centre d’intéret et d’envie, je ne donne de l’énergie à quasiment aucune car je me dis « dans quelques jours, mois, ça me sera passée, je ne suis pas fiable, ça ne vaut pas le coup de s’investir autant ».

    A bientot,

    1. Hello Camille !

      Toooop pour l’idée de poste. Si tu trouves, c’est génial !

      Concernant ta question : comme tu es Projecteur multipotentielle, mon conseil pour que tu fasses le tri serait de suivre la « stratégie » du Projecteur, qui est « d’attendre l’invitation ». Ca veut dire que, parmi toutes les idées que tu as, celles qui vont te rendre la plus épanouies sont celles pour lesquelles les autres te reconnaissent comme douée/experte, et vont de ce fait naturellement « t’inviter » à les aider sur ce sujet/domaine. Pour que tu saches dans quoi les gens te « reconnaissent », il faut -à mon sens- que tu rendes tes idées visibles. Par exemple, que tu commences de ton côté et montres tes avancées, sans forcément aller vers les gens pour les aider. Mais en montrant ce que tu fais (instagram, blog, facebook, en en parlant directement dans une discussion…), tu donnes l’opportunité aux gens de venir à toi pour te demander conseil/de l’aide sur le sujet sur lequel ils ont confiance en toi.

      A mon sens, on peut te « reconnaître » même si tu n’as jamais fait ça (ou pas professionnellement), car c’est quelque chose qu’on « sent ».
      Par exemple, j’ai une amie Projecteur avec qui je parle très souvent et qui me donne beaucoup de conseils. Mais parmi les 100% de conseils qu’elle m’a donnés, ceux qui m’ont parus les plus marquants, pertinents, plein de visions, et que j’ai vraiment apprécié recevoir de sa part, c’était ceux concernant les relations (vie sentimentale). La première fois que je lui ai moi-même demandé conseil là-dessus, elle m’a dit « mais pourquoi tu penses que je peux te conseiller là-dessus ? ». Sachant qu’elle était très à l’aise avec ce type de conseils, et kiffe. Plus récemment, je lui ai redit que je la « reconnaissais » sur ce sujet et lui ai demandé pourquoi elle n’orientait pas son business autour de ça. Elle m’a répondu « ce serait trop facile »… Mais le travail n’a pas à être un dur labeur (ça c’est une croyance qui peut nous bloquer justement).

      Bref, je te raconte ça pour que tu puisses faire la comparaison avec tes propres idées et des gens qui seraient peut-être venus à toi pour te demander conseil sur certains sujets et ça t’a surprise (ou pas). C’est ça ta boussole à toi en tant que Projecteur. 🙂

      Après, rien ne t’empêche de mettre en palce toutes tes idées et de te rendre compte par toi-même de la différence entre ces fois où tu as été « reconnue et invitée » et celles où ça n’était pas le cas. L’expérimenter peut t’aider à mieux comprendre ça et donc faire de meilleurs choix dans le futur. 🙂

      1. Whaaat, mais la qualité et la profondeur de ta réponse! Je suis ravie d’être tombée « par hasard » sur ton blog et ton profil! Je vais suivre ton conseil, essayer cette manière de faire car le « forcing and overworking » ne fonctionne pas bien (en découvrant etre projecteur ça fait sens!). Merci encore, et à bientôt!

  2. Bonjour Isis ! 🙂

    Super article ! Qui me parle tellement.
    Je savais déjà que je suis multipotentielle, mais j’ai découvert le mot récemment.
    Je me rappelle avoir déprimé assez longtemps quand j’étais adolescente parce que je n’avais pas de passion comme les autres.
    Je m’intéressais à tout, et étais lassée au bout d’un moment. Je me trouvais bizarre par rapport aux autres qui ne vivaient que pour une unique passion, et qui ne se lassaient jamais !

    Quand je lis ton article, ce qui me parle le plus c’est le serial entrepreneur. Qu’est ce que ça me fait rêver !
    D’ailleurs moi aussi j’aurais aimé enchainer les CDD ! Haha ! Mais dans le travail, on m’a toujours appris qu’il FAUT un CDI à tout prix !
    Du coup, c’est dans le sport et le loisir/hobbies que j’ai laissé parlé ma multipotentialité (danse classique, natation, tennis, volley, ping pong, rugby et piano, nail art, cuisine, peinture, association humanitaire, voyages, bijoux, et j’en passe !)

    Et côté Design Humain, je suis générateur. Donc multipotentielle générateur ! 🙂
    Je ne sais pas trop ce que ça implique. Je sais juste que mon sacral me guide, et je m’efforce de l’écouter pour savoir ce que je veux vraiment et quelle est ma nouvelle passion ! 🙂

    Merci pour tes articles, toujours hyper intéressants !
    A plus !

    1. Coucou Elsa,

      Yeahhhh ! C’est déjà cool que tu aies respecté ta multipotentialité dans tes loisirs. A toi de voir si tu as envie de l’appliquer aussi à ton boulot, et comment (je vais sûrement continuer de creuser le sujet prochainement dans les articles et emails). 😉

      Multipotentielle Générateur : je pense que tu as compris l’essentiel en effet. La différence avec un Manifesteur Générateur peut-être, sera la fréquence des nouvelles passions. C’est une supposition que je fais, aucune certitude. 🙂 Par exemple, tes loisirs, tu dirais que tu t’en lasses au bout de combien de temps toi ?

      1. Hello!

        Hmm, ça dépend en fait. Je dirai que je me lasse quand j’ai la sensation intérieure que « j’ai compris l’essentiel » ou que « je maîtrise ».
        Du coup, ça dépend de la difficulté de la tâche, et/ou de mes capacités innées.

        À regarder mes expériences, je ne vais jamais au delà de 3 ans de passion par contre.

        1. Hello Elsa,
          Mmh, intéressant ! J’en suis toujours à des suppositions mais je dirais que « je maîtrise » est une expression qui me semble bien correspondre au Générateur (qui avance de façon logique dans son développement de compétence sur un sujet ; alors qu’un MG va avoir tendance à aller plus vite et sauter des étapes).
          Difficile de tirer une conclusion des « 3 ans » au final. Ma première réaction a été de trouver ça long (ça ne fait même pas 3 ans que j’ai mon activité pro et j’ai déjà changé de nombreuse fois de sujets ; même si ça reste toujours dans la sphère de l’épanouissement professionnel). En revanche, côté loisir, ça m’est arrivé de garder mon intérêt (15 ans de danse africaine par exemple). Mais récemment j’ai plutôt testé un nouveau truc chaque année (spikeball + pole dance + billard + volley en dilettante 2018 ; roller derby en 2019 ; là je viens de commencer salsa/bachata…).

          Bon, disons que l’essentiel est que tu t’écoutes et que tu arrives à sentir quand tu as besoin d’évoluer vers un nouveau sujet. 🙂

  3. Bonjour Isis,
    Je suis Manifesteur Générateur, et on m’a dit récemment que je serai multipotentiel, ce qui ne m’arrangeait pas parce que j’étais à la recherche de ma voie professionnelle. J’avais espéré de trouver un truc dans lequel je pouvais me spécialiser avant que ce soit trop tard par rapport à mon âge. Je me suis souvent senti perdu car je n’avait pas de « don » particulier (a mon sens), et j’avais souvent besoin de changement et beaucoup d’intérêts différents. En lisant ton article je me dis qu’il faut que je creuse ce piste d’avantage car mon épanouissement (ou manque de) professionnelle serait peut-être lié à ça.

    1. Hello Lone,
      Complètement ! Si tu te reconnais dans ce profil, je t’invite à creuser, parce qu’il y a moyen que ta solution se trouve là-dedans. Je vais sûrement continuer d’en parler dans les prochains articles/emails 🙂

  4. Bonjour Isis,
    Je suis manifesteur et multipotentiel. J’aime beaucoup ton article car je re-découvre cette facette. Je suis comptable et bloquée dans ce métier qui ne me plaît pas. Je cherche a me reconvertir mais le gros de mon problème c’est « dans quoi ? ». Comme dit dans ton article, j’ai tellement de centres d’intérêts qui viennent et qui repartent que je ne sais pas me décider. Su coup j’essaye de me donner satisfaction avec mes hobbies (peintures, dessin, cuisine, rénovation de meuble, yoga…) mais je reste dans ce cycle infernale arrivé le dimanche après-midi, je deprime d’avance en pensant à mon lundi… mais je reste accroché en espérant un jour trouver enfin le ou les métiers dans lesquels je pourrais m’épanouir ! Et je vais sûrement me pencher du côté des slasheurs ou j’aime beaucoup le fait d’être « Consultant qui apporte sa vision multiple dans des groupes de brainstorming ou pour résoudre des problèmes”. Des pistes à creuser donc !
    Merci pour cet article !

    1. Salut Marine,

      En tant que Manifesteur, il est d’autant plus normal pour toi d’avoir un milliard d’idées et de centres d’intérêts, et de passer rapidement de l’un à l’autre. C’est le fonctionnement du Manifesteur (voir cet article d’introduction au Design Humain).

      Pour être épanouie, tu devrais donc te tourner vers des métiers/activités qui te donnent suffisamment de marge de manoeuvre pour pouvoir explorer plusieurs sujets, développer des compétences dans plusieurs domaines. 🙂

    2. Bonjour Marine,

      Ton commentaire me parle :-). C’est difficile de rencontrer des manifesteurs (seulement 9% de la population) et qui sont – ou en partie – multipotentiel. Je pense qu’on les tous un peu chez les manifesteurs.

      Le plus dur c’est ce sentiment de ne pas avoir trouvé « LA » voie. J’ai cherché pendant 15 ans avant de tomber sur mon desgin humain et de comprendre que je pouvais encore chercher longtemps… Mtnt je comprends mes mecanismes mais je ne sais pas comment faire encore pour trouver un équilibre et quel(s) métier(s) choisir.

      Et toi tu as trouvé ? belle soirée

  5. En lisant ton article, j’ai la sensation que tu parles de moi, je trouve ça incroyable !

    Je me suis toujours intéressée à différents et nombreux sujets en passant de l’un à l’autre lorsque j’estimais en avoir fait le tour (pour le moment).
    Je pensais que j’étais une personne indécise incapable de savoir ce qu’elle veut au final et de « choisir ».
    J’ai beaucoup entendu que l’on ne pouvait pas être expert(e) en tout, qu’il fallait en effet se caler sur un domaine, une niche. Chose que je trouve vraiment déprimante.

    Pourquoi je ne pourrais pas explorer tous les sujets qui m’intéresse ?

    Lire ton article me fait un bien fou et j’ai envie de mettre en place un projet qui me tient à cœur réunissant tous les sujets que j’aime !

    PS : pour info, je suis manifesteur générateur 😉

    1. Coucou Camille,
      Ahhh, beh trop bien que tu te sentes concernée.
      Ce que je trouve hallucinant, c’est que tu es la 3ème personne que j’ai coachée à me dire qu’elle se retrouve à fond là-dedans. Comme quoi, on était peut-être toutes liées par ça…

      Vis-à-vis des gens qui disent « on ne peut pas être expert en tout », je me fais trois réflexions :

      1-Le temps que tu passes à apprendre un sujet, tu ne le passes pas à approfondir un autre. Donc, comparé à quelqu’un qui passerait le même temps que toi à continuer d’approfondir un sujet, il va forcément devenir plus expert que toi. Mais « l’expertise » est une notion assez absutraite : à partir de quel moment devient-on expert ? De combien d’heures d’études ? De pratique ? De quel type de résultat ? Finalement, la vision de sa propre expertise et de l’expertise des autres est assez personnelle. Et, a-t-on réellement besoin de devenir expert pour réussir dans son domaine ?

      2- Je ne crois pas que l’on puisse comparer un Multipotentiel à un profil Spécialiste. Je crois que, globalement, le Spécialiste va aimer prendre le temps de se spécialiser, d’aller en profondeur, à une vitesse de croisière. Alors que le Multipotentiel va se « dépêcher » de devenir « expert » en peu de temps, parce qu’il est impatient de tout apprendre. Il va déployer beaucoup plus d’énergie d’un coup à gagner en expertise que le Spécialiste. Je crois donc que, sur un même sujet, le Multipotentiel peut devenir plus rapidement « expert » que le Spécialiste. Mais comme le Multipotentiel va arrêter, tandis que le Spécialiste va continuer, la courbe d’expertise du Spécialiste va dépasser celle du multipotentiel sur ce même sujet.

      3- On peut être expert de quelque chose pendant un temps, puis changer, se tourner vers un autre sujet, et perdre une partie de l’expertise qu’on avait acquise (mais quand même en conserver des souvenirs et réflexes, qui vont nous servir dans les nouveaux apprentissages).

  6. Salut Isis,
    J’aime lire les articles de ton blog car ils sont très bien écrits et traitent de sujets qui m’intéressent. Celui-ci en particulier.
    Je me reconnais tellement dans le profil multipotentiel que tu décris.
    J’ai toujours été « touche à tout » intéressée par plein de choses et quand j’en avais fait le tour je m’en désintéressais. Quand j’étais au lycée et qu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais que je voulais être rentière pour pouvoir tester tous les métiers qui m’attirent : archéologue, enquêtrice, écrivain, globe trotteur et j’en passe.
    Je suis donc pour l’instant « reconversionnaire professionnelle » et je te remercie d’avoir mis un nom à ce que je vis car j’ai l’impression de passer pour le vilain petit canard auprès des gens. J’ai été professeur des écoles pendant 3 ans mais je ne m’épanouissait pas dans ce métier. Je me suis reconvertie dans la gestion de paie et administration du personnel où j’ai pu transposer des compétences acquises dans mon premier métier. Cela fait 5 ans et je me sens lassée donc j’envisage fortement de changer de métier mais je ne veux plus m’enfermer dans un seul job donc je cherche comment jongler entre mes différentes aspirations (Slasheuse ?) et la nécessité d’avoir un revenu minimum.
    Plusieurs amies m’ont dit que je pourrai écrire car elle me reconnaissent là-dedans, mais je n’arrive pas vraiment à m’y mettre car j’ai très peur du jugement de ceux qui liraient mes écrits.
    Bref.
    Au fait je suis projecteur 😉

    1. Hello Anne-So !

      « rentière pour pouvoir tester tous les métiers qui m’attirent : archéologue, enquêtrice, écrivain, globe trotteur et j’en passe. » : J’ADOOOORE ! J’ai eu le même type de réflexion sur la partie « j’aimerais tester plein de métiers différents ». Etre une « testeuse professionnelle de métiers » haha. Mais entre temps je me suis prise d’amour pour l’entrepreneuriat, l’écriture via le blog… Ceci dit, ce n’est pas incompatible. 🙂

      Ravie que tu te retrouves dans cette défiction en tout cas, et que tu apprécies les articles.

      Je crois que, quand on a peur de quelque chose, le meilleur moyen de dépasser cette peur c’est d’y aller quand même, tout petit pas par tout petit pas. 🙂

      Ok pour Projecteur (les différentes réponses montrent donc que plusieurs types de Design Humain sont concernés par le multipotentialité :))

  7. Hey Isis 🙂
    je suis Manifesteur générateur et MP =) (tu pourras l’ajouter à tes stats si tu en fais dessus :p )
    pour le moment je navigue sur des essais de reconversions avec successions de CDD… et encore là je galère même à trouver un CDD. Le CV de formation et expériences pro hétéroclites ça n’aide pas vraiment, même si j’arrive à le vendre dans mes lettres de motivations… je crois que ça fait très peur « elle est instable »….
    Bises du sud-est 🙂

    1. Hello Anna,
      Les entreprises ne sont pas vraiment habituées à ce genre de profil, qui a tendance à « faire peur » en effet. Mais il y a de plus en plus de cabinets de recrutement qui se spécialisent dans les profils « atypiques » (comprendre « haut potentiel », « multipotentiels », et sûrement d’autres profils que je ne connais pas encore :)).

      1. Bonsoir Isis ! 🙂
        C’est vrai? j’ai eu des interventions avec des gens de pole emploi et de sous traitants, et quand je demandais s’ils avaient des approches adaptées/orientées/.. profils atypiques, ils ne savaient juste pas de quoi je parlais ^^’ déjà que dans l’environnement ils ne peuvent jamais m’aider pour trouver du boulot parce qu’ils « n’y connaissent rien dans ce domaine ».. j’avais perdu espoir ! as-tu des noms ou des exemples?

        1. Salut Anna,
          Hum, oui, Pole Emploi n’est pas vraiment adapté.
          L’APEC est déjà plus pertinent en termes de conseils à mon sens.
          Et si tu sais que tu as un profil atypique, alors à mon avis ça vaut le coup de se rapprocher d’un cabinet de recrutement spécialisé là-dedans, ou d’un coach en évolution professionnelle qui connaît et comprend ce mode de fonctionnement (comme moi ;)).

  8. Hello Isis !

    Je me retrouve dans ce que tu dis mais mon cas est encore un peu différent j’ai l’impression

    J’adore l’idée d’exercer des métiers qui me mettent au service des personnes, les aider, les accompagner, leur trouver des solutions.

    Cela ne requiert pas des connaissances diamétralement opposées (comme le coaching et la musique).

    En revanche, j’ai une forte envie de le faire dans des contextes/secteurs très variés.

    Par exemple, mes envies du moment seraient de faire du coaching d’entreprise autour du bien-être-happiness au travail / mais aussi d’être RH dans une entreprise / Chef de projet autour de l’humain / Etre coordinatrice auprès d’étudiants internationaux dans une université / Travailler dans un cabinet qui accompagne les étrangers pour favoriser leur accueil et intégration.

    Bref, le dénominateur commun reste les personnes mais dans des contextes divers.

    Du coup, ce serait slasheur?

    Je te remercie pour ces précieuses newsletters que j’accueille toujours avec beaucoup d’enthousiasme

    Virginie

    1. Hello Virginie,
      Chouette 🙂
      A mes yeux, déjà, quand tu dis « coaching d’entreprise autour du bien-être-happiness au travail / mais aussi d’être RH dans une entreprise », c’est du slash car on est sur deux situations bien différentes : une où tu es salariée et tu fais partie de l’entreprise (RH), et une autre où tu es externe à l’entreprise et tu vas en conseiller plusieurs (coaching d’entreprise). A moins que tu souhaites faire ça en interne ? Même si tu le fais en interne, RH et coaching d’entreprise sur le bien-être au travail me semblent être deux métiers bien distincts (pour une même mission), donc je vois plutôt ça comme du slash oui.
      Dans le monde « classique », on serait plutôt soit l’un soit l’autre tu vois…

      Et tes deux projets autour des étudiants internationaux sont une mission complètement différente de celle du bien-être en entreprise. Donc c’est du slash aussi d’avoir ça en plus à mon sens. 🙂

  9. Hey, mais c’est une pépite ce site !

    Je ne connaissais ni les multipotentiels, ni le design humain, donc je suis comblée d’apprendre de nouvelles choses ! 😀

    Après recherches, il s’avère que je suis Générateur Manifesteur, et je dois dire que je me suis également totalement reconnue dans le comportement que tu appelles multipotentiel. Je comprends mieux maintenant le décalage avec mon entourage et le fait que je saute d’un sujet à un autre sans me fixer, soit déstabilisant pour eux.

    Par contre c’est plutôt problématique quand il s’agit de chercher un métier ! 😛
    J’en ai pas mal souffert, même si aujourd’hui, j’accepte totalement cette partie de moi et la laisse être en ce monde. Je suis tellement heureuse de te lire et de voir que c’est possible de créer de nouveaux modes de travail qui soient totalement accordés à ce qu’on vibre et ce que nous sommes.

    Avec beaucoup de gratitude !

  10. Je débarque 1000 ans après et je découvre juste le terme « multipotentiel », mais quelle révélation! D’un coup je ne suis plus juste une personne « instable qui part dans tous les sens et qui ne va jamais au bout des choses » comme on me l’a souvent reproché…
    J’ai plein de passions et c’est vrai que je pars dans tous les sens, je me passionne pendant quelques mois/ années pour un truc, j’y consacre alors tout mon temps, au point où le quotidien (manger, dormir, m’occuper de mon entourage, de mon boulot, de ma maison…) devient souvent secondaire. Et puis au bout d’un moment, le challenge ne me passionne plus vraiment, je le mets de côté pour un temps (mais j’y retourne quand je trouve un nouveau défi).
    C’est globalement plutôt tourné vers la création : dessin, peinture, couture, poupées en tissu, poupées d’art, repeinture de poupées vinyle, costumes, cosplay, tenues de différentes époques…
    Et puis il y a le côté décoration qui me passionne, j’adore concevoir des ambiance, pour une pièce/ une maison mais aussi pour un évènement festif.
    À l’intersection des deux, j’aime transformer de vieux meubles défraîchis, et pendant quelques années j’ai fabriqué des meubles en carton.
    Mais il y a aussi :
    – la cuisine (on me suggère régulièrement d’ouvrir un resto)
    – le survivalisme / les techniques anciennes (fabrication textile à partir de matériaux bruts, mais aussi techniques de préservation des aliments etc)
    – les habitats légers et/ou nomades (caravane vintage, van, yourtes, cabanes, constructions de terre crue etc)
    – l’écriture
    – la lithotherapie
    – les huiles essentielles
    – les voyages
    – les massages…
    Tout ça, ça me passionne vraiment. Vraiment plus que mon boulot (même si je l’aime quand même, mais je suis surtout frustrée de manquer de temps, entre le boulot, mes engagements associatifs, ma famille, mes passions diverses… je dois toujours faire des choix et je me reproche toujours de ne pas trouver le temps de tout faire bien) mais mes passions sont tellement diversifiées que je ne sais pas vraiment quoi en faire (à part juste me plonger dedans,
    mais en loisir), et même si j’en caresse souvent l’idée, je n’ose pas lâcher la sécurité de mon boulot (surtout avec des enfants)…
    Et le poids des jugements négatifs sur la multiplicité de mes passions (« instable », « excessive », « tu ne sais pas ce que tu veux », « tu ne vas pas au bout des choses »…) que j’ai fini par intégrer n’aide pas vraiment à trouver la confiance en moi nécessaire!
    Ça me fait du bien, du coup, de voir que je ne suis pas seule comme ça, et que ce n’est pas nécessairement un défaut…
    Oh, et je suis Générateur, au fait!

    1. Salut Elo !
      Contente que cet article ouvre la porte à l’acceptation de qui tu es 😀
      Certains de mes centres d’intérêts rejoignent les tiens 😀
      J’aimerais « surcycler » des encombrants. Les meubles en carton m’intéressaient aussi à un moment mais je ne l’ai jamais mis en pratique. J’ai aussi envie de créer des meubles à partir de bois : palettes, tronc d’arbre…
      Le survivalisme et les habitats légers m’intéressent aussi, mais sans agir dans ces domaines particulièrement. 🙂

      Personnellement, depuis mes études, je savais que je voulais devenir entrepreneure. Au début je n’avais pas d’idée donc j’ai d’abord été salariée pendant un an. Puis finalement j’ai développé deux projets entrepreneuriaux en parallèle et j’ai fini par demander une rupture conventionnelle. J’ai laissé un des deux projets et je me suis concentrée sur l’autre (ce blog). Comme toi, j’aime l’écriture et les voyages donc le blogging m’attirait car il implique de l’écriture, et comme tout peut se faire à distance, il permet d’être libre géographiquement.

      Puis là je commence à avoir envie d’essayer d’autres choses donc je garde le blog (parce que j’aime cette partie écriture), mais je me renseigne sur le surcylage de meubles et le métier de coach en rangement. J’ai aussi créé le Podcast Célibataire pour aider les célibataires à mieux vivre leur célibat. Personnellement, je suis super heureuse d’avoir cette liberté de répartir mon temps sur les différents projets qui m’intéressent. J’ai commencé par apprendre le modèle économique de la formation en ligne et de l’accompagnement individuel, et là je vais en apprendre probablement d’autres avec les métiers que j’explore. 🙂

  11. Bonsoir, merci pour cet article très intéressant.
    J’ai découvert depuis peu le terme multipotentiel… Et forcément je lis énormément d’articles sur le sujets pour me faire une idée (et le tour du sujet) et je suis de plus en plus persuadée que cela correspond à mon fonctionnement.
    Dans mes études supérieures j’ai déjà fait 3 écoles de 2 ans pour passer de la qualité (où j’ai refusé un CDI car déjà à l’époque, j’avais bien compris que la routine m’ennuyais) pour me diriger vers le marketing et surtout être chef de produit.
    J’avais identifié ce poste car on est à la croisée de beaucoup de services dans l’entreprise (ventes, finances, r&d, production, qualité…) et donc la possibilité d’apprendre beaucoup de chose.
    Bref c’est le cas mais forcément j’ai évolué depuis et grâce au fait d’être dans des PME, j’ai eu l’occasion de mener plein de projets dans d’autres domaines – que personne ne voulait faire je pense – mais qui m’intéressait. Ex: CRM, mise en place de certification, mise en place de la digitalisation…
    Aujourd’hui, je travaille dans une autre PME et je m’éclate car en plus de faire du marketing, je suis devenue responsable de l’amélioration continue (lean six sigma black belt). En gros, j’aide à résoudre des problèmes et faciliter la vie de mes collègues dans pratiquement tous les services de l’entreprise. Grâce à ce poste, je peux creuser le fonctionnement de nombreux process, discuter avec de nombreuses personnes et continuer d’apprendre en permanence. Je dois avoir plus de 15 projets en parallèle en ce moment sans compter le pied que je continue d’avoir dans le marketing (produit technique donc assez passionnant). Bref, je suis plutôt épanouie en ce moment dans mon travail. Le secret : une PME où ma multi-competence est très appréciée.
    Seul Bémol : le poste d’amélioration continue est temporaire… Et je vais devoir faire un choix pour quel service /poste je voudrais me positionner. « On » me voit bien : responsable commercial, responsable marketing, responsable des achats, responsable de petite business unit… Au fil des mois, voilà les postes que les différents responsables me verraient bien endosser… En me disant « il faudra que tu nous dises ce que tu veux faire plus tard ». Et zut ! Y’a pire dans la vie bien sûr, mais le « choix » va être dur – j’aime être libre.

    1. Hello Camille ! Merci pour ce super témoignage sur ton épanouissement en tant que multipotentielle dans ce que tu vis actuellement dans ton entreprise. J’espère que tu trouveras le moyen de t’épanouir dans la seconde partie (peut-être trouveras-tu le moyen, d’ici là, d’inclure un maximum de variété possible dans le poste que tu choisiras ?).

  12. Bonjour,
    Post enrichissant, j’ai pu apprendre que je suis une multipotentielle (je me suis formé dans la reprise d’entreprise, j’enchainerais dans l’immobilier, et l’investissement plus tard, mais comme c’est un projet trèèèès long a mettre en place et engage pas mal d’argent, je me forme sur les métier du net en parallèle, et vais me lancer d’ici peu dans l’entreprenariat), je compte clairement faire « reconversionneuse professionnelle » soit serial entrepreneuse^^. Je resterais actionnaire et recruterais des personnes qui s’occuperont de gérer au quotidien, J’apprends vite quand sa m’intéresse. Du coup on peut dire que je compte être slasheuse : location/gérante(commerce et du service aux personnes agées)/entrepreneuse web/investisseuse(pas bcp)/association ou participation active en faveur de la protection animal et faire quelques chose pour les orphelins de france…. Enchaîner tout cela. N’est ce pas un peu trop???^^ Heureusement je suis patiente, étape par étape car c’est bien sur du longgg terme^^

    1. Bravo pour ton passage à l’action en tout cas ! Et pour cette vision, avec tous ces projets 🙂 Pour ce qui est de la question « n’est-ce pas un peu trop ? », j’imagine que la réponse dépend de chacun. Nous n’avons pas tous le même type d’énergie et la même réaction face à des projets multiples. Je pense que le mieux ets de s’écouter, au fur et à mesure qu’on met en place des actions, pour vérifier que ça reste « écologique » pour nous. 🙂

  13. Bonjour, donc pour l’instant je suis plutôt CDI. Mon secret : je travaille dans le milieu associatif seule la plupart du temps et jusqu’à il y a 4ans sur des CDD de poste s’apparentant à chargée de mission (tourisme, développement local). En CDI depuis 4ans toujours en asso dans la finance solidaire/l’ESS mais dans une équipe de presque 40personnes et sur un poste d’assistante administrative. Je m’y retrouve néanmoins car j’ai vite « fait mon trou » et ils ont vite compris qu’il allait falloir m’en donner plus. Je suis une obsédée de l’efficience et je navigue dans ce joyeux bordel ou rien n’est anticipé, organisé… J’ai ainsi eu différents aménagements de poste, chargée de mission entrepreneuriat junior, coordinatrice des services civiques et donc de la com’, formation interne…
    Bref, mon besoin d’adaptabilité est comblé mais ces derniers temps ça ne me suffit plus.
    J’aime transmettre j’ai donc envie d’aller dans le secteur de la formation car j’ai aussi quelques activités bénévoles en asso et extrapro et notamment jurée d’examen oraux ce qui m’a amené à faire quelques cours de soutien en la matière. J’ai envie de développer ça mais aussi quelque chose autour de l’efficience et l’excellence organisationnelle (faire vite, bien et mettre en place des process pour limiter les marges d’erreur ça me demande d’innover et j’aime ça d’autant que pour cela il faut parfois enquêter pour trouver la causalité de ce qui fait que ça fonctionne de façon non optimum) mais créer ma petite entreprise ça me fait peur (peur de l’échec notamment car j’en ai pas eu professionnelle et le peu que j’ai eu autrement je les ai mal vécus car pas compris). Bref, ça m’a permis de découvrir la kinesiologie et ça me passionne aussi pour les mêmes raisons que les deux autres projets… Alors, serais je une serial entrepreneure ou une slasheuse je ne sais pas encore mais ce qui est sûr c’est que ça m’intéresse de savoir ce que vous avez pu déjà collecté dans vos recherches.

    J’arrête là le pavé et… Je suis manifester générateur (merci j’ai découvert un plus le bilan design grâce à vous)

    1. Bonjour Jess, hahaha, j’ai deviné que tu étais Manifesteur Générateur, avant que tu le dises à la fin. Car la recherche d’efficience est une caractéristique souvent prononcée chez les MG 😉 Par curiosité, je me demande aussi si tu n’aurais pas un « 1 »dans ton profil (les 2 numéros en face de « profile », sur ta charte de design humain), du fait que tu sembles apprécier « enquêter » 😉

      En tout cas merci pour pour ton partage. Ton profil multi-potentiel semble avoir été bien accueilli dans la structure où tu travailles, c’est super !

      « ça m’intéresse de savoir ce que vous avez pu déjà collecté dans vos recherches » : auxquelles de mes recherches fais-tu référence avec cette phrase ? 🙂

  14. Je suis multipotentielle de plusieurs façons. Avant, j’étais uniquement réalisatrice, surtout de documentaires indépendants. Ça ressemble à votre modèle « polymathe ». Je me consacrais à réaliser des films sur les sujets qui m’intéressaient, chaque projet bénéficiaient de structures financières distinctes et je travaillais avec divers producteurs. J’ai aussi produit certains projets avec du financement externe. Mais je faisais aussi de la fiction courte, des films animés courts, de l’expérimental, de la réalité virtuelle, pour changer du documentaire. Puis, même si cela me permettais déjà de varier beaucoup, ça restait toujours de l’audiovisuel! J’ai donc depuis 2 ans un poste salarié dans une ONG où je coordonne un programme pour trouver des emplois pour des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Je suis devenue spécialiste de l’autisme suite à la naissance de mon fils, qui l’est. Il a maintenant 12 ans, donc j’ai construit mon expertise au fil de son développement. Ce job me permet d’utiliser un paquet de connaissances et compétences transversales que j’ai développé au fil de ma carrière de réalisatrice. Il donne aussi du « sens » à ma vie, en me permettant de m’impliquer socialement face à un monde dont je ne faisais auparavant que souligner les failles via le documentaire… Parallèlement à ce job salarié, je poursuis aussi mes projets comme cinéaste indépendante (rémunérée): une oeuvre en réalité virtuelle pour placer les gens dans la sensibilité d’un personnage autiste (lespiedsenhaut.com pour en savoir plus), et un long métrage de fiction en écriture.

  15. Olala mais je me sens détestée d’un poids en comprenant enfin que non je ne suis pas instable et indécise mais que oui j’en veux toujours plus, j’ai un CV long comme le bras et je me disais que je finirai bien par trouver ma voie et je viens de réaliser en découvrant la multipotentialité que non je ne trouverai pas ma voie parce que ce qui m’intéresse c’est la nouveauté, apprendre et découvrir. Ça fait des mois que je me questionne sur mon prochain job… famille d’accueil, agent immobilier, decoratrice, hypnotherapeute, avoir mon entreprise de couture et tricot, vendre mes dessins et peinture, restaurer des meubles, devenir bamboutier…. ce qui me freine à l’aube de la quarantaine c’est évidemment l’aspect financier avec 2 enfants à charge et un crédit maison sur le dos je ne veux pas me planter mais en comprenant d’où viennent mes frustrations, en réalisant que ça peut aussi être un atout cette multipotentialité. J’en souffrais beaucoup de ne pas rentrer dans le moule, de ne pas avoir un vrai projet de vie,de ne pas réussir à satisfaire toutes mes envies, et je me disais à quel point mon fils serait malheureux lui aussi parce qu’il est comme moi, et qu’il sera déçu de ne pas pouvoir être un basketteur professionnel chanteur maçon et créateur de pokemon… et bien maintenant au lieu de lui répéter en boucle que dans la vie on doit faire des choix je vais l’encourager à mettre des cordes à son arc et à se réaliser en tant que Multipotentiel

    1. Wouahou, quel magnifique partage Anne-Emmannuelle, merci ! C’est fantastique de te voir avoir cette réalisation. Et merveilleux de t’entendre dire que tu vas encourager ton fils à embrasser sa multi-potentialité !

  16. Bonjour Isis ! J’ai découvert le « multi potentiel » grâce à une pub Google… Comme quoi Google sait mieux qui nous sommes que nous même.
    J’ai aussi beaucoup souffert de ne pas trouver le métier qui me convenait (j’en souffre encore…), les études qui regroupaient tous mes centres d’intérêt, sans m’en lasser et penser à tous les « sacrifices » qu’un choix impliquait.

    Une petite question : comment lier cette envie de changer, de ne jamais « construire » de vraie carrière avec le fait d’avoir des revenus suffisants ? Commencer un CDD dans un domaine sans expérience ou sans longues études veut souvent dire SMIC. Les projets en entreprenariat prennent également beaucoup de temps à devenir rentables généralement… Comment fais-tu, par exemple ?

    Et comme tout le monde le détaille, je suis apparemment Générateur, multi potentiel, et pour en remettre une couche hypersensible, haut potentiel et atteinte de cyclothymie. Ça n’aide pas !!

    Merci pour ce beau site que je vais prendre le site de découvrir et bravo pour cet article.

    1. Bonjour Elodie,
      Merci pour ton partage, et ta question.

      Mon avis sur la question est le suivant : tout est une question de croyance, de détermination à n’accepter que ce que l’on veut vraiment (et un peu de conditions du marché du travail ou du marché entrepreneurial visé).

      Explication :
      « Commencer un CDD dans un domaine sans expérience ou sans longues études veut souvent dire SMIC » –> Ce n’est pas parce que c’est « souvent » le cas, que ce doit être le cas pour toi. Il y aura toujours des gens pour te dire que c’est difficile, que c’est presque impossible, que tu vas galérer. Si tu les écoutes, c’est ce qu’il se passera pour toi. Mais tu peux décider que les choses vont se passer différemment pour toi (changer tes croyances).

      Je vais prendre un exemple dans un autre domaine pour expliquer ce que je veux dire : je suis microentrepreneure et à l’été dernier, j’ai voulu louer mon propre appartement (j’étais retournée chez mes parents pendant quelques temps avant ça). La croyance générale à ce sujet est « C’est super dur de trouver un appartement quand on est microentrepreneur parce qu’on n’a pas des revenus stables, ce qui fait peur aux loueurs, quelque soit le niveau du revenu ». Moi j’ai décidé que trouver cet appartement était important pour moi. J’ai défini une liste de critères. Dans les deux semaines qui ont suivi, j’ai visité 3 appartements. Le 3ème correspondait à tout ce que je cherchais. Nous étions plusieurs personnes à vouloir cet appartement, mais c’est moi que le propriétaire a choisie, PARCE QUE j’étais indépendante. Il se trouve que lui aussi et qu’il « connecte » avec mon profil + il s’est dit qu’à mon age, j’étais en train de m’installer et allais rester longtemps.

      Pour mon premier CDI, j’ai postulé à une offre où on demandait 5 ans d’expérience. J’en avais zéro en termes de CDI, 1,5 an en termes de stage. J’ai quand même postulé, parce que je me sentais capable de faire ce qu’ils demandaient, et que le salaire me paraissait être celui de quelqu’un de mon niveau. J’ai été prise.

      Conclusion pour le salariat : il faut se concentrer sur ce qu’on VEUT et le CHERCHER, plutôt que se concentrer sur toutes les raisons qui pourraient faire que ce n’est pas possible. Au lieu de se dire « souvent ça veut dire SMIC », c’est se dire « Moi je veux gagner X et je n’accepterai qu’un travail qui veut bien me payer X ». Après, dans ce chemin, il y a plein de choses qui peuvent nous amener à ce résultat : faire des entretiens d’offres moins bien rémunérées, mais montrer sa valeur et négocier le salaire, ou se voir proposer un autre poste ; passer par le réseau ; si l’entreprise n’est pas ok pour plus de salaire, négocier le temps travaillé… L’idée est de ne pas déroger de ce qu’on veut, mais de trouver des moyens de l’obtenir, malgré les conditions du marché du travail.

      ***

      Concernant l’entrepreneuriat maintenant : « Les projets en entreprenariat prennent également beaucoup de temps à devenir rentables généralement » –> Il s’agit de la croyance générale concernant l’entrepreneuriat. Elle est vraie pour certains, fausse pour d’autres. Ce qui est sûr, c’est que si on se lance, en se disant qu’on va galérer, alors il y a de fortes chances que ce soit ce qu’il se passe. Alors que si on se lance en se disant qu’on va y arriver, quoi qu’il arrive, alors il y a plus de chances que ce soit ça qui se passe !

      Je connais des coachs qui ont été rentables dès les 3 premiers mois.
      Moi, dans la formation que j’ai reçue, on me recommandait de d’abord construire ma communauté avant de vendre. Alors c’est ce que j’ai fait. je n’ai rien vendu de toute la première année. Ainsi, dès que j’ai proposé du coaching, j’en ai vendu. Et tous mes programmes en ligne ont eu des clients. Mais j’aurais pu aussi décider de commencer à vendre dès les 3 premiers mois, et je pense que ça se serait vendu. Par exemple, j’avais déjà écrit mon article sur l’ikigaï, et si j’avais vendu quelque chose autour de ça dès mon premier trimestre, je pense que j’aurais eu des clients.

      Mais forcément, on ne peut pas vendre, en tant qu’entrepreneur, si on n’a aucune idée de comment faire, ou si on ne s’intéresse pas à ce que nos futurs clients veulent. Donc il faut préparer cette partie-là, comprendre comment ça amrche. Et ensuite, on apprend sur le terrain. Mais c’est beaucoup moins terrifiant une fois qu’on y est, qu’avant.

      Pour répondre à ta question « Comment fais-tu, par exemple ? » : j’ai acheté une formation à 2000€ qui m’a enseigné comment créer un blog, et gagner ma vie en proposant du coaching, et des formations en ligne + comment organiser les lancements de ces formations. 1 an plus tard, j’ai pris un coach pour m’aider à mieux vendre mes formations en ligne. Puis, 6 mois plus tard, j’ai fait un coaching de groupe qui m’a appris comment vendre du « coaching haut de gamme ». Voilà ce qui m’a permis de savoir quoi faire, comment vendre, en tant que blogueuse.

      Pour les nouveaux métiers qui m’intéressent (surcyclage de meubles, coach en rangement, aider à protéger la nature…), mon intention (car je ne les ai pas encore mis en place) est la suivante: chercher des informations sur Internt sur ces métiers et comment les gens gagnent de l’argent avec. Décider ce qui m’attire, ne m’attire pas. Voir comment je peux « ajuster » pour que ça me corresponde (soit financièrement, soit d’un point de vue de l’écologie personnelle). Et puis je le FAIS/TESTE, tout simplement. Une fois qu’on a une microentreprise, on est libre de tester plein de choses.

      Ici aussi, l’idée est de ne pas déroger de ce qu’on VEUT (notamment combien on veut gagner), et de se concentrer sur COMMENT l’obtenir, plutôt que sur toutes les raisons qui pourraient faire qu’on risque de ne pas l’obtenir.

      Est-ce que ça répond à ton interrogation sur les revenus suffisants ? 🙂

      1. Bonjour Isis, merci pour cette réponse hyper détaillée et concrète. Et merci surtout d’avoir éclairé l’importance de devenir « actif » pour obtenir ce que l’on veut, et de croire en soit et en ses compétences.

  17. J’ai 40 ans, je sors d’une séance psy pour traiter de mon trouble du comportement alimentaire (hyperphagie) , et ma psy me dresse la conclusion que j’ai des traits marqués de HP ( haut potentiel) . À tester prochainement !
    Pour le contexte professionnel, je suis enseignante en élémentaire, j’ai aussi une auto entreprise pour des cours de soutien scolaire et cours de langue française pour adultes étrangers depuis 2 ans et demi…l’auto entreprise est mon terrain de jeu en quelque sorte .
    Ce qui me fait vibrer, c’est quand on vient me chercher pour un éventuel projet ( même si ça ne se concrétise pas, la déception ne dure pas ), qu’on veut me mettre dans la boucle alors que je ne suis pas  » du domaine » , et la sensation d’avoir un nouveau champ d’exploration à porter de main.

    Toujours à la recherche de nouveautés, de nouveaux dadas dans la partie loisirs qui prennent une place dévorantes et qui s’essoufflent ensuite, toujours avec un appétit pour le défi de trouver de nouvelles formules et de faire des passerelles entre les connaissances engrangées et de nouvelles approches.

    Je me suis passionnée pour les poules, puis les cucurbitacées….pas de liens apparents ?!? Si, la découverte du potentiel de la nature.
    Evident, non ?!?

    Et je vais sous peu essayer de me dégager du temps pour les personnes en situation d’incarcération.
    J’adore les relations humaines sous toutes leurs formes

    Je n’ai pas de diagnostic encore posé, et je m’étonne de ne pas m’être sentie concernée plus tôt, alors que j’ai une affinité particulière avec les enfants HP/ TDAH/TCC….bref…..

  18. Hello,
    Je suis générateur 5/1 et multipotentielle : CDI à temps partiel + éditrice freelance + journaliste freelance + thérapeute freelance + auteure… Et en dehors de mes différentes activités rémunérées, je m’intéresse sans cesse à des nouveaux sujets, me forme à tout un tas de choses. Actuellement, justement, j’étudie le HD. Je sais que ces différents sujets n’ont pas forcément à voir les uns avec les autres mais ça me va comme ça. Je multiplie les apprentissages et les connaissances. Et j’adore ça. Merci pour ton article en tout cas ! Stéphanie

    1. Hello Stéphanie,
      Trop bien ! Bel exemple de multipotentialité concrétisée dans la vie réelle ! 😉
      Merci pour ton retour et ton partage 🙂

  19. Salut, moi s’est Ariel et j’ai 15ans et je sais pas vraiment ce que je veux faire plus tard, ça me stress énormément car je sais que l’avenir se prépare étant petit, et je sais pas vraiment ce qui me plaît car d’un jour à l’autre je change d’ambition, pour le moment je veux être architecte/engénieur en aérodynamique spaciale/directeur financier/basketteur/souvent président et aussi astronaute je suis vraiment perdu et j’ai enchaîner ses passions les une après les autre à part le basket et je sais pas vraiment quoi faire, j’aime bien faire des recherches un peu partout m’informer et sa me plaît bien mais sans savoir vraiment ce que je pourrais faire ?!

    1. Bnojour Ariel !
      Merci pour ton passage ici et ton commentaire. Personnellement, je n’ai pas su ce que je voulais faire jusqu’à 20 ans. C’est pour ça que je suis allée en classe préparatoire, pour me donner du temps. Et même à 20 ans, j’ai choisi une école de commerce, pour rester étudiante et ne pas devoir entrer dans le monde du travail tout de suite, et avoir l’occasion de découvrir plusieurs métiers et secteurs grâce à des stages. De fil en aiguille, j’ai trouvé des choses qui m’intéressaient.

      J’ai fait un choix après l’autre. En me concentrant plutôt sur des « grandes directions », et ce que je voulais pour le « chemin » (et pas seulement la destination = le métier final). Par exemple, j’ai choisi la Prépa Cachan plutôt qu’HEC parce que je ne voulais pas faire de philosophie, je ne voulais pas trop de maths, et je ne voulais pas qu’on me dise que j’étais nulle (et que c’est ce qu’on m’avait dit que j’aurais à HEC).

      Vu les métiers que tu donnes, j’eurais tendance à te conseiller d’aller dans les études de type ingénieur. Parce que ça te donnera ce bagage-là, un peu scientifique/technique/matheux, qui peut te permettre d’accéder aux métiers qui nécessitent ça. Principalement ingénieur bien sûr, mais aussi astronaute, et architecte (il y a quand même du calcul et un aspect scientifique à ce métier). A mon avis, tu peux te rediriger vers la finance facilement en venant d’un cursus ingénieur (avec des passerelles avec écoles de commerce/finance). Basket et président, tu peux le faire, même si tu as fait des études d’ingénieur (avec des formations complémentaires).

      En gros, si tu as une appétence pour les métiers scientifiques, faire des études de type ingénieur te permet d’accéder à ces métiers, alors que l’inverse n’est pas vrai (si tu ne fais pas ce études, il sera plus difficile d’accéder à ces métiers). Et faire des études d’ingénieurs ne te ferme pas les portes aux autres métiers qui t’intéressent (même s’il te faudra sûrement des formations complémentaires).

      En gros, vu que tu es intéressé par plein de choses, je te conseillerais de rester dans quelque chose de relativement généraliste, le plus longtemps possible, pour avoir le temps de décider quel métier t’attire le plus, et pour pouvoir tester différentes matières dans tes études pour voir celles avec lesquelles tu accroches le plus.

  20. Bonjour Isis,
    quel plaisir (et soulagement ) de lire cet article. Moi qui pensait ne pas être « normale »….je réalise que je suis peut être une multipotetielle, (touche à tout, bonne à rien)
    J’aime changer d’activité régulièrement, je détestes faire toujours la même chose, je m’ennuie dès que j’ai fait le tour du sujet et il me faut sans arrêt apprendre de nouvelles chose pour me sentir stimulée.
    j’ai découvert récemment que je suis Manifesting Générator, j’essaie donc de comprendre ce que ça veut dire en lisant vos articles (merci)
    Je suis actuellement veilleuse de nuit dans un établissement Medico social, et je m’ennuie prodigieusement !!!! Je suis en train de préparer ma reconversion….
    J’ai envie de me lancer dans le télétravail car je souhaite être indépendante et surtout je me sens épanouie quand je me gère seule; j’ai beaucoup de mal avec les horaires fixes et le réveil matin…
    Mon problème : la confiance en moi… mais j’y travaille aussi !!
    En tous cas merci pour vos articles, je suis en train de tout lire et ça m’aide beaucoup à y voir plus clair.

  21. Salut Isis,

    Je viens de lire ton article, ainsi que la plupart des commentaires. Bingo ! Je me retrouve tout à fait dans la description !!! Je suis à la fois rassurée de ne pas être anormale et inspirée par les divers témoignages. L’insatiable curiosité et l’envie de papillonner, de faire 1000 métiers différents, de tester diverses activités et de rencontrer des gens différents (y compris dans les jobs étudiants/alimentaires).

    Je suis aussi diplômée de GEM 😉 avec année de césure et stage long de fin d’études parce que je ne savais pas quoi choisir et que je souhaitais explorer (moi aussi le CDI me donnait des sueurs froides, moi aussi je rêvais d’être rentière pour pouvoir étudier toute la vie ^^). Au final, j’ai fait 2 ans de marketing produit dans de grandes groupes en France et en Asie (stage fin d’études à la SNCF, VIE chez SEB) avant de tout plaquer par manque de sens. Une petite année sabbatique en 2011 à base de road trip en solo en Asie du Sud-Est et de cours de chinois pour « trouver ma voie professionnelle ». Le digital nomadisme me faisait rêver. Pendant quelques années, j’ai caressé le rêve de devenir traductrice à base de cours de chinois intensifs et d’enseignement du FLE pour gagner ma vie quand je vivais en Asie, puis une reprise d’études à l’ESIT (une école de traduction et d’interprétation élitiste à Paris), et c’est un gros « échec » au bout de deux années d’acharnement (et 3 ans à évoluer dans les langues pour préparer cela…). La pilule est dure à avaler mais je réalise qu’il me manque la création, les choses manuelles, le contact humain et tant d’autres choses.

    Je finis par devenir entrepreneure en créant une marque de sacs à main en papier résistant à la pluie et en lin, fabriqués en Europe (@shing.fr) après avoir découvert ce matériau à base de papier testé et approuvé en Asie et avec le joyeux souvenir de la mallette en papier fabriquée pour ma petite soeur quand on était enfant ! C’est ironique car je m’étais promis de ne plus jamais toucher au commerce et au marketing, mais j’y suis revenue, quand on y met du sens et des valeurs, ça change tout. Je ne compte pas m’arrêter là car je souhaite créer une marque « lifestyle » avec tout ce que j’aime sous la marque Shing (ou créer d’autres projets annexes à partir de ce qui me fait vibrer, la cuisine végé, le voyage ultralight, le minimalisme, la papeterie,…). ​

    Je ne vis pas de ma marque encore toute jeune, je cherche actuellement à trouver une source de revenus pour vivre (intérim ? CDD ? assistante virtuelle ? etc.), ce qui est à la fois bloquant car je ne serais plus à 100% sur ce projet (le suis-je vraiment avec ma tendance à la procrastination) mais aussi stimulant/structurant car je pourrais lever la tête du guidon en switchant entre 2 ou plusieurs activités (ce qui finalement est peut-être plus épanouissant – au moins le temps de remettre des sous dans la caisse). A voir… !

    Mon parcours que je pensais décousu et instable, maintenant qu’on peut mettre un mot dessus, c’est plus facile à assumer. Voilà pour mon partage d’expérience et mon point de blocage actuel !

    Ah sinon, je suis manifestor generator, sans grande surprise. Autre sujet à creuser/étudier : le human design, pour encore mieux comprendre mon fonctionnement et avancer plus fluidité (et plus perdre de temps à force de ne pas s’écouter !)

    1. Hello Yushing !
      Ah cool pour GEM (tu y étais avant moi alors si tu as fait ton année sabbatique en 2011, moi c’est l’année à laquelle je suis entrée à l’école ;)).
      Génial, merci pour ton partage de parcours ! Et, effectivement, le fait de mettre ce mot aide souvent à se dire qu’en fait c’est ok d’être comme ça, et à mieux conceptualiser son parcours ou les raisons pour lesquelles on a voulu ou pas voulu faire certaines choses. 🙂

      Alors, personnellement, j’ai remarqué que quand je ne fais qu’une seule chose, et que j’ai beaucoup de temps pour faire cette chose-là, je finis par procratsiner (probablement car ce n’est pas assez stimulant). Paradoxalement, si je me rajoute plein de projets en parallèle, à un point où on se demande comment je peux faire tout ça, c’est là que je procrastine le moins, et m’épanouis le plus, car j’ai le sentiment d’avancer, et je me sens satisfaite de ma productivité. Vu que tu es Manifesteur Génarateur aussi, je crois que ça vaudrait le coup de creuser cette piste-là pour toi (je pense que ça te serait bénéfique d’avoir plusieurs projets en parallèle et que ça ne t’empêcherait pas d’avancer sur ta marque, au contraire ; et ce serait tout bénèf’ parce que tu ferais aussi rentrer de l’argent). Peut-être as-tu déjà pris une décision depuis ton commentaire : as-tu trouvé une source de revenus ?

  22. Je suis projecteur type 5/1 (autorité plexus) et multipotentielle
    J’ai plusieurs casquettes en entreprenariat (thérapeute, numérologue, écrivain, formatrice, coach, création de bijoux, créatrice de contenu et encore plein d’autres projets en tête) et j’ai toujours aimé changer de métier (de serveuse à réceptionniste en hotellerie, à assistante manager ou encore à chauffeur de bus !).
    Je me lasse vite des choses car j’ai besoin de me sentir stimulée constamment (besoin de challenge quasi constant). Comme tu as pu le dire dans ton article, au final, ce que j’aime, c’est le changement, c’est de découvrir, d’apprendre et sortir de ma zone de confort pour continuer à apporter de nouvelles couleurs à ma palette. C’est pas tant la finalité qui m’intéresse mais plutôt le processus. Petite, j’avais la ferme conviction que je n’aurai jamais le même travail toute ma vie, et ça avait le don de faire dresser les poils de ma famille qui désapprouvait cette idée (bah oui faut bien penser à la sécurité de la pension).
    Bref, je suis projecteur et pourtant je m’intéresse à beaucoup de choses à la fois, en ayant du mal à aller jusqu’au bout pour chaque projet (ou alors ils se font en plusieurs mois/années en les laissant en pause quelques temps avant de revenir dessus – ou pas-), et j’ai besoin de sentir l’impulsion du cœur et du corps, d’avoir la joie pour réaliser les choses sinon ça bute et c’est impossible pour me concentrer et réaliser les choses ..
    Voilà voilà, au final j’ai l’impression de me retrouver dans l’énergie du générateur manifesteur, à l’exception que j’ai besoin d’être isolée pour rester focus longtemps (genre quelques heures) et ne pas me sentir fatiguée. ‍♀️

    1. Hello Candice, merci pour ton partage/retour ! Super intéressant !
      Effectivement, au vu des réponses sous cet article, il semble que la multipotentialité ne soit pas réservée aux Manifesteurs Générateurs ! Je pense quela différence majeure réside dans la rapidité d’action (les MG ont peut-être un côté un peu plus « fou-fou fonceur qui cherche des raccourci pour faire ça vite »), et la façon de jongler entre ses différents projets (est-ce que tu bosses sur tous tes projets chaque jour ou bien tu dédies certains jours à certaines choses par exemple ?)

  23. Hello toutes,
    Alors de mon côté, en lisant je me dis que je dois être en partie multi-potentielle, vu que j’ai eu plus de 25 métiers différents alors que j’ai pas 92 ans (la quarantaine) et que je n’ai pas découpé certains métiers par spécificités (j’ai été formatrice ou prof dans plus de 15 disciplines : français, FLE, anglais, maths, éco, gestion de projets, com, RH, formation, médico-social, etc… du CP à adulte en poste = 1 métier). Malgré des postes dans des secteurs variés, en parallèle, il y a une logique dans mon parcours, 5 ans avec un fil conducteur (ennui mortel en grosse boîte), 20 ans dans un autre (ma mission). J’ai été d’abord « reconversionnaire professionnelle », puis polymathe salariée, puis slasheuse, puis quasi polymathe salariée, puis salariée+side projet (j’ai tenu que 5 mois…), puis polymathe, puis qq mois sabbatiques, puis une formation c’est tout, et maintenant je suis entrepreneure et c’est difficile de cadrer « seulement » 3 activités en quelques sous-catégories… Alors je me fais plaisir, un volet sur une activité en zone de confort et que j’aime bien, un volet plutôt sur des activités classiques mais nouvelles pour moi, et un volet je teste une nouvelle activité délirante à fond et on verra ! Évidemment, je compense aussi à côté en passant plein de temps aussi sur 2 autres projets en parallèle et en continuant à me former… Irrécupérable ? Bah en même temps, ça fait 20 ans que je ne me suis pas ennuyée professionnellement ! Ni dans ma vie qui est un peu sur le même rythme.
    Et sinon Isis, j’ai une remarque/question : Quand tu parles de spécialiste /multipotentiel (OU), ben moi, je me sens un peu des deux (ET). Je me sens spécialiste sur quelques domaines que j’approfondis sur mes « métiers » clés (par ex, j’ai été référente dans une partie de la France dans un domaine pour lequel j’ai déposé des docs INPI et innové…) et en parallèle j’en découvre tout le temps de nouveaux, je croise tout ça et ça me donne plein d’idées nouvelles. Chaque nouvelle bulle m’enrichit et me donne des idées sur les domaines dans lesquels je me sens spécialiste. Et ça m’a permis de faire des rencontres inspirantes et de développer des projets incroyables.
    Voilà juste pour dire qu’on peut ptêtre être un peu des deux ? Moi, c’est comme si avec les années et les expériences, la multipotentialité me permettait de devenir spécialiste de plus en plus… Comme si d’un côté ça prenait beaucoup plus de temps pour moi de me spécialiser, mais que quand je commence à faire des liens, je fais un énorme bond et je suis ultra spécialisée.

    1. Hello Ann !

      Wouahouuuuu, je crois que tu es la plus multipotentielle des multipotentiels que j’ai rencontrés hahaha.Incroyable ce parcours !
      En tout cas je trouve ça génial que tu aies réussi à mettre ça en place et ne te sois jamais ennuyée professionnellement grâce à ça !

      Concernant ta remarque sur les spécialistes : en réalité je crois que je suis complètement d’accord avec toi haha. En fait, j’ai l’impression que cette idée qu’on ne peut pas être spécialiste quand on est multipotentiel vient des personnes qui ne sont pas multipotentielles. Comme si certaines personnes considéraient que le seul chemin pour être un spécialiste était de ne faire QUE ça, et depuis de nombreuses années. Mais c’est sans compter sur la rapidité d’apprentissage des multipotentiels et leur passion qui leur donne envie d’en apprendre beaucoup sur un sujet (parfois plus que d’autres qui ne font que ça tout le temps et sont peut-être lassés ou dans un rythme beaucoup plus lent).

  24. Un très grand plaisir de découvrir ce blog et ce post ! Voilà plusieurs mois que je m’intéresse à ce sujet, étant moi-même multipotentiel hybride.
    Des le collège, des signes précurseurs : je me lance à fond dans les arts plastiques, que j’abandonnerai définitivement pour le théâtre au lycée. Petite anecdote, quand j’étais gamin, j’adorais les pubs du style « européenne de formation » qui proposait des formations pour un peu tout et rien et qui me donner l’impression de pouvoir cumuler avec ma formation « initiale ».
    Donc au lycée, des études scientifiques avec un investissement dans le théâtre. Je commençais déjà à me sentir à l’étroit car choisir des options et une filière était pour moi un crève cœur. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le conseil de classe du dernier trimestre de 1ère me proposa une bifurcation vers la série L… mais je refusais.
    En 1ère année dernière biologie a l’université, j’arrête tout et commence un cursus théâtral jusqu’à la Maîtrise. En parallèle, je travaille dans des écoles pour gagner de l’argent. Et je switche… j’abandonne le théâtre, puis devient professeur des écoles, en maternelle et en élémentaire. Je décide de me spécialiser dans l’enseignement pour élèves aveugles et malvoyants. Enfin une stabilité confortable dans l’éducation nationale ?? Et non…
    Je suis tour à tour : professeur/éducateur, enseignant, directeur d’école, responsable d’un internat et chef de service…
    Puis en parallèle, le théâtre revient presque contre toute attente, et je deviens metteur en scène d’une compagnie composée de jeune déficients visuels pendant 10 ans. Et de nouveau le théâtre repart, je deviens animateur radio avec ma propre émission, puis deux. En parallèle, je deviens manager d’artistes de musique. Puis la radio disparaît au bout de quatre années. J’obtiens un congé formation à 49 ans et je passe un master Management de l’Innovation! Puis quelques mois après, j’arrête le management, et je deviens formateur au sein de l’éducation nationale. Je m’y éclate vraiment, mais je suis déjà sur une réflexion pour intégrer un nouveau ministère…
    Bref, je me suis souvent senti inadapté (au bas mot) mais depuis que mes lectures s’orientent vers la question de la multipotentialité, je me détend pas mal et surtout, je regagne de la confiance! Alors, MERCI!

    1. Bonjour Stéphane, merci pour ce partage ! Moi je trouve que c’est un parcours très riche et très intéressant ! On voit même comment tu as combiné plusieurs de tes centres d’intérêts (personnes en déficience visuelle + théâtre par exemple). Je trouve ça super chouette que tu aies suivi ces envies, et j’espère que la découverte de ce concept de « multipotentiel » t’aidera à continuer à le faire (peut-être en te sentant moins inadapté, mais juste en comprenant que tu es ainsi, comme beaucoup d’autres personnes que la société ne considère/intègre pas encore à 100%) 🙂

  25. Bonjour,
    Je me retrouve pas mal dans ce profil de Multipotentiel. Je crois que je suis un reconversionnaire professionnel tant que je n’ai pas trouvé le travail qui me permettre d’être polymathe
    J’ai changé souvent de travail mais je m’intéresse à énormément de sujets différents. Je me suis retrouvé dans le livre de Maurice Barthelemy : « Fort comme un hypersensible » et là, je me retrouve encore plus … je crois que je cumule … et c’est ça que j’aime.
    À 44 ans, je vais peut-être trouver une « case » dans laquelle je vais pouvoir me mettre pour pouvoir expliquer aux autres qui je suis … C’est dingue de toujours faire mine pour rentrer dans des cases … mon cursus professionnel a une « cohérence » que je lui ai donné pour pouvoir faire comprendre aux autres pourquoi j’ai changé souvent de travail. 6 ans que je travaille dans la même structure, plus long temps dans une entreprise. Dans ce boulot, je commence à me lasser … et même à me saboter pour trouver une excuse de le quitter … c’est grave docteur ? Heureusement, j’ai une épouse qui arrive à me suivre … et qui m’a proposé un projet l’année dernière qui va me permettre de changer d’horizon … Nous partons (je fuis la lassitude ?) vivre à l’étranger 1 an voire plus … Bref, merci pour cet article très très intéressant qui pour moi arrive au bon moment … « c’est un signe » comme on dit chez nous. Au plaisir de vous lire sur d’autres sujets.

    1. Bonjour Eric, merci pour ce partage !
      P.S : moi je crois que ce n’est pas un probème de « fuir la lassitude » : suivre son besoin de variété, c’est respecter ses besoins et qui l’ont est à mon sens 🙂

  26. Hello Camille,
    Je crois que j’ai découvert l’entreprise en question après 2 années à jongler entre étant entrepreneur consultante à mon compte puis en tentant de me réinsérer dans une entreprise.
    Finalement, je suis maintenant Directrice Pays d’une ONG française en Côte d’Ivoire dont la mission est d’accompagner les femmes à l’autonomie à travers l’entrepreneuriat.
    J’ai trouvé le parfait gombo : j’ai un pied dans l’entrepreneuriat car je suis intrapreneure. Je dois vraiment tout mettre en place et insufflée une nouvelle dynamique au sein de la structure en respectant les valeurs de Sororité impulsée par la tête de réseau. J’ai un pied dans le secteur privé avec la problématique de développer l’entrepreneuriat au niveau national et j’ai un pieds dans les problématiques de développement avec le volet autonomisation. Mieux je suis toujours mon propre patron et je peux organiser mon temps et mes rendez vous en toute liberté. Par ailleurs, j’apprends et mon challenge est énorme ! A à peine 33 ans je manage une équipe de 30 personnes et je suis garante de la survie de la boîte. Il faut donc être super créatif et innovant pour trouver des solutions à toutes les situations rencontrées au quotidien. Je ne m’ennuie pas ! Je m’éclate ! Je voulais donc te partager l’expérience et je suis disponible pour en parler. Bonne journée

  27. Je viens de découvrir tout ça et je suis choquée car je sens que tout cela arrive au bon moment et que ça va être une révélation.
    Je suis MG 1/5, comme toi, et c’est pour ça que j’ai trouvée ton blog en cherchant des infos sur mon type et oui, je suis tout à fait multipotentiel. Peut-être je me vois entre slasheuse et polymathes… Ou je ne sais pas encore, sûrement je me revois complètement dans tes articles, je te lis et je me dis… Finalment quelq un tres similaire à moi!! hahah
    Je viens de découvrir tout ça et je suis choquée car je sens que tout cela arrive au bon moment et que ça va être une révélation.
    Je suis MG 1/5, comme toi, et c’est pour ça que j’ai trouvée ton blog en cherchant des infos sur mon type et oui, je suis tout à fait multipotentiel. Peut-être je me vois entre slasheuse et polymathes… Ou je ne sais pas encore, sûrement je me revois complètement dans tes articles, je te lis et je me dis… Finalement quelqu’unun tres similaire à moi!! hahah
    Je viens de découvrir tout ça et je suis choquée car je sens que tout cela arrive au bon moment et que ça va être une révélation.
    Je suis MG 1/5, comme toi, et c’est pour ça que j’ai trouvée ton blog en cherchant des infos sur mon type et oui, je suis tout à fait multipotentiel. Peut-être je me vois entre slasheuse et polymathes… Ou je ne sais pas encore, sûrement je me revois complètement dans tes articles, je te lis et je me dis… Finalement quelqu’un très similaire à moi!! hahah
    Sauf que je suis très désalignée à mon centre énergétique, un plus je crois d’y être été connectée avant mais je me suis éloigné on peut dire…
    Je suis à la base photographe, j’amais écrire… à l’âge de 28 ans mes intérêts sont la photographie l’ésotérisme l’artisanat le tarot l’astrologie, mais pareil j’adore construire des objets des décorations en bois et choses naturelles et aussi aménager le camping-car ou n importe quoi, faire des vidéos musicales, ou un plus je voudrais créer mon jardin pour manger tout ça que c’est aussi food forest et cultivation pour sortir de cette société malade où je ne suis pas à l’aise. Du coup l’unique chose sure c’est que je veux pas vivre dans la société q on nous propose et je rêve d’aller vivre dans un Éco village même mon propre, unifier tout ça peut être. Tu vois??? CONFUSION dans un brouillard des signes…
    Bon pas de panique parce que avec mon retour de Saturn je vais exploser je saiis! Déjà en connaissant tout ça je pense d avoir des espoirs et un plus je n ai marre de n être pas alignée donc ça c est le moment! Merci pour tout ça que tu partages avec nous… C est très important!!! Merciiii!!
    Pardon pour les erreurs je suis italienne 🙂

    1. Merci pour tout ton partage Ilaria 🙂 Je te souhaite que ce grand tourbillon d’idées devienne plus clair avec le temps et que tu sentes ta (nouvelle) direction 😉

    2. Bonjour !
      Je me reconnais tellement dans ce que tu dis ! En te lisant je me rends compte que j’ai oublié tellement de choses dans ma variété d’intérêts : oui écrire, j’écris depuis toute gamine, beaucoup de poèmes et de philosophie, j’ai une quinzaine de j’eus de tarot ou oracles, l’astrologie, l’ésotérisme, la déco et la création d’objet, l’aménagement de 2 camions, les plans de ceux ci, 1les eco lieux ou la création d’un camping un peu decale !!! On s’entendait bien je crois !!!! ça fait beaucoup de bien de voir que je ne suis pas seule comme ça ! Merci de ton témoignage

      1. Salut Steph, Ah oui plein de centres d’intérêts communs à nous deux en effet ! C’est trop chouette ! Moi aussi ça me fait du bien de voir que l’on peut partager autant de centres d’intérêts différents avec d’autres personnes, et pas être reliées par une seule « niche », comme on dirait aux blogueurs qui se lanent et « doivent » choisir un seul sujet 🙂 Donc merci pour pour ton partage 😉

  28. Bonjour !
    Cet article est très intéressant. J’avais compris depuis déjà quelques temps que je devais être multipotentiel.
    Mon cerveau a besoin de penser à plusieurs sujets divers sinon je m’ennuie.
    J’aime apprendre et m’enrichir, je chercher des informations qui bien souvent ne me serviront pas plus que ça
    Dans mes postes j’ai évidemment couru après ce fameux cdi pour des raisons de sécurité, de congés, de prêt bancaire etc mais après une période hyperinvestie, je me lasse comme si j’avais fais le tour (ce que je dis souvent) et j’ai envie de changement.
    Au fil des années j’ai eu la chance de trouver des postes où je pouvais me servir de plusieurs compétences qui n’ont rien à voir ensemble. De formation initiale en gestion/comptabilité, j’en suis aujourd’hui à faire de la location immobilière, du graphisme, des réseaux sociaux, et de la hotline informatique.
    Le tout sur le même poste, et ça ça m’éclatait. Les choses font que en quelques semaines on m’a enlevé tout ça, et ça y est je ne m’y retrouve plus. Une seule fonction n’est pas fait pour moi.
    Malgré toutes mes idées je n’ai jamais eu le courage de me lancer dans l’entreprenariat, peur de ce côté indépendant, pas assez de temps en dehors de mon job, peur de ne pas aller au bout.
    J’en suis donc là à 42 ans, dans un système dans lequel je ne me reconnais pas car pas adapté à ce genre de personnalité.
    On est encore bien trop souvent confronté aux postes « fais ta mono tâche et tais toi »
    Alors que j’ai tant à apporter et à donner !!!!
    Tu parles de tiny house, sujet que j’affectionne particulièrement pour passer des heures à chercher des solutions et des failles dans la loi.
    J’adore faire des plans sur ordinateur, de la peinture et diverses décorations, j’adore chiner et les objets de brocante et tant d’autres choses qui n’ont rien à voir entre elles.
    Je n’ai pas de passion sportive donc quasiment aucun moyen de mettre à profite ce goût du multiple…

    1. Merci beaucoup pour ton partage Steph ! Quel dommage que ton poste ait changé, parce que cette polyvalence de tâches que tu avais semblait top ! Je suis impressionnée par le nombre de choses que tu fais par ailleurs en-dehors de ton travail !

  29. Waouh! Cet article est une révélation pour moi! A 44 ans j’en suis à mon 2ème bilan de compétences et j’ai exercé 5 métiers différents, tout ça me parle beaucoup, merci!

  30. Je tombe sur cet article qui fait écho en moi, ai je trouvé enfin ce que je suis ? Personnellement on ne peut pas dire qu’on le vit ni bien ni mal c’est quand même une souffrance d’être incomprise et de n’être jamais rassasiée… toujours en quête de… le cerveau n’arrête jamais

  31. Multi potentielle et projecteur…

    Un million de super bonnes idées, envie de les lancer et lassitude dans l’exécution.

    Ah la la…

    Je découvre ton site je viens de m’abonner à la newsletter. Je vais découvrir ton travail un peu plus

  32. Bonjour, et merci pour cet article,
    Je suis multipotentielle, je le savais après avoir effectuée deux tests.., je suis assistante de direction, artisane,créatrice de sacs et d’accessoires de modes(upcycling jeans et chutes tissus, je crée avec des matières existantes(clin d’oeil à la surconsommation dans le milieu de la mode) et je suis autrice (actuellement je rédige mon autobiographie. Je me régale dans le domaine de l’art et de l’histoire… pour le human design je suis générator-manifestor..(3tests plus une description complète… J’avoue que l’aspect polymathe pique ma curiosité, je ne savais pas comment présenter mes activités dans mon blog…(en cours de construction). Je crois que je vais me présenter comme je suis dans ma multiplicité…je vais forcément rencontrer d’autres personnes qui matchent avec notre mode de fonctionnement

    1. Bonjour Jeanette, J’adoooore que tu fasses toutes ces choses, c’est trop chouette !! J’ai le même problème que toi : comment me présenter alors que je veux faire mille choses et que ça va continuellement changer ? Pour l’instant, la solution que j’ai trouvée est de créer un nouveau site/blog, à mon nom cette fois-ci – https://isislatorre.com. Comme mon dada préféré est l’écriture, je considère que c’est mon « média en ligne » sur lequel je vais parler de tous les sujets qui m’intéressent. Globalement, je sais que tous mes sujets rejoignent l’idée d’être heureux et de construire une vie qui nous fait kiffer donc c’est un peu ça le message sous lequel je rallie le tout. 🙂

      J’ai d’ailleurs créé une nouvelle newsletter dans laquelle je raconte ce qu’il s’est passé pour moi de semaine en semaine, sur les différents projets en cours. Si ça t’intéresse de suivre ces aventures, tu peux t’inscrire à la newsletter ici : https://isislatorre.com/inscription-emails/

  33. Merci pour ce bel article Je suis multipotentielle et projector Pharmacienne avec plus de 15 pharmacies à mon actif « salarial » en 7 ans J ai toujours cru que j avais 1 problème et mon entourage et mes amies de pharma me disaient « instable ».
    Puis j ai changé et je me suis installée comme therapeute pendant 2 ans. Puis j ai changé et j ai appris le code informatique : je suis devenue développeuse web à mon compte pendant 5 ans. Puis en ce moment je change encore pour devenir designer textile et artiste : j’aimerai imprimer mes aquarelles sur des textiles pour en faire des vêtements. Du coup en parallèle, j apprends la couture Bref, moi je me sens bien mais autour on me prend pour une dingue qui ne sait pas ce qu elle veut. Ce jugement des autres est blessant parfois.

    1. Wouahou, je suis fan !! J’adore tous ces métiers que tu t’es autorisée à tester (et ce, malgré les remarques de ton entourage). Moi je pense que tu sais très bien ce que tu veux : être HEUREUSE ! Et pour toi, ça passe par ces changements, comme pour d’autres d’entre nous !

  34. Bonjour Isis
    Je me sens polymathe, et je suis Générateur en HD. Je lis quelques-uns de tes articles avec beaucoup d’intérêt, et pourtant, je ne veux plus travailler.
    J’ai exercé plusieurs activités pro, que j’ai toutes aimées : caissière, prof de flûte, concertiste, thérapeute, et depuis 5 ans, rien. Moi. Aurélie.
    Je suis Aurélie à temps plein. Je vis la vie de mes rêves, et pour l’instant seulement sur une réserve d’argent qui s’amenuise.
    Je suis arrivée sur ton site par l’exercice sur l’Ikigaï, et j’ai bien fait de ne pas me laisser rebuter par le fait que ça ne parle que du travail. Ha ha ha !
    Merci pour la contribution de tes articles qui nourrissent ma réflexion du moment : comment être rémunérée pour qui je suis.

    1. Hello Aurélie !
      Quel bonheur de te voir arriver ici et de lire ton témoignage car ça ressemble à ma propre réflexion. Je trouve ça très intéressant comme approche. Quelles pistes t’a apporté l’exercice sur l’ikigaï ? Puisque tu ne veux plus « travailler », as-tu identifié une façon de recevoir de l’argent différemment ? Te penches-tu sur le concept de revenu universel ? Envisages-tu d’apprendre à vivre « en autonomie » (pour avoir moins besoin d’argent) ? Ou bien fais-tu plutôt référence au fait de trouver ce que tu pourrais faire dans ton quotidien qui ne te semble pas être du travail mais te rapporte de l’argent quand même ? Peut-être est-ce aussi une question du modèle économique qu’on choisit (ce qu’on vend et comment peut nous sembler plus ou moins naturel) ?

      1. Je sais qu’il y a de multiples façons de recevoir de l’argent, que le travail n’en est qu’une toute petite partie, et ce qui compte, pour moi, c’est la confiance que j’aurai toujours suffisamment, que l’argent sera là quand j’en aurai besoin.
        Le revenu universel ne me parle pas, car quand l’état donne, l’état réclame.
        J’ai assez peu de besoins déjà, mais c’est vrai qu’accroître mon autonomie est une piste qui m’attire. Je fais déjà mes vêtements, mes chaussures, et je comble beaucoup de mes besoins moi-même, de l’intérieur.
        Défaire les croyances est ma grande capacité, je crois. 😀
        Après, j’aime bien faire, je suis très efficace, douée pour plein de choses, j’apprends très vite, très performante… quand ça part de moi, de mon envie, de mon être, de la joie. Je n’appelle pas ça travailler. 😉
        Je n’ai pas de souci non plus à répondre « je suis Aurélie à temps plein » quand on me demande ce que je fais, comme si le métier nous définissait entièrement/suffisamment.
        C’est juste que là, j’ai envie que ma contribution au monde – la magie que je suis – soit diffusée à plus grande échelle, et j’ai l’impression que le travail permet cela. Peut-être encore une croyance à défaire. 🙂

  35. Bonjour,
    Vos partages à tous sont très enrichissants, merci à vous, et ton article, Isis, déculpabilisant. Je tourne en rond depuis tant d’années, m’épuisent dans des travails qui ne me correspondent pas ou encore au cœur desquels je fais le tour très rapidement. Effectivement une fois que j’ai satisfait le besoin de compréhension, d’apprentissage j’ai soif de passer à autre chose. J’en ressors dégoutée, parfois traumatisée.
    Cela fait un an et demi que je suis sans emploi, je me cherche LA voie. Je comprends bien mieux pourquoi je n’y arrive pas. Ce n’est pas une découvert pour moi ce terme de multipotentiel, mais je dirai que je ne l’avais pas intégré.
    Je rebondis sur un précédent commentaire, effectivement Pole Emploi n’est pas le bon allié. Il me limite, m’oblige à m’orienter sur des axes bien particuliers qui me rebutent. Tout m’intéresse mais en même temps je ne sais pas quoi faire et surtout je ne me reconnais pas de spécialité, ou tout au moins cette chose que je fais facilement sans m’en rendre compte. D’ailleurs mon entourage non plus.

    Je me rends davantage compte également pourquoi mon entourage n’est pas sur la même longueur d »ondes que moi. Les multipotentiel devraient ils n’être qu’ensemble pour éviter toutes ces incompréhensions et conflits ?

    Je suis réflecteur et j’avoue sincèrement que j’aimerai beaucoup avoir ton retour sur ce mélange multipo-réflecteur.

    Belle journée à vous tous

    1. Bonjour Annie,
      En tant que Réflecteur, ton environnement (notamment les gens) ont un impact particulièrement important sur toi. Tu vas avoir tendance à « refléter » ce qui est autour de toi. Si tu t’entoures de gens qui ne te comprennent pas et ne te soutiennent pas, cela risque de plombrer ta lumière (c’est vrai pour tout le monde mais de ce que j’ai compris du Réflecteur, d’autant plus pour vous je crois !). Donc effectivement, je t’invite à trouver des personnes qui comprennent tes envies et ta personnalité et puissent te tirer vers le haut en ce sens. Ca ne veut pas dire forcément se couper complètement des autres personnes (compliqué pour la famille notamment). Mais la famille n’a pas pour rôle de nous aider à trouver notre voie professionnelle ni à la comprendre. Il vaut mieux éviter de l’impliquer là-dedans. Et trouver des mentors/coachs qui t’aident à aller vers ce qui te correspond.

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