À Propos

Hello, je suis Isis, la créatrice de ce site ! 👋

Si tu veux en savoir plus sur qui je suis et sur l’origine de ce site, c’est par ici !

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Je dirais que tout a commencé quand j’avais quatorze ans. Comme j’étais une bonne élève en classe, au moment de choisir ma filière pour le lycée, la conseillère d’orientation m’a suggéré de choisir S (Scientifique, l’élite !). 

Je crois que c’est la première fois que j’ai dit “non” à un adulte. 

J’étais loin d’être une rebelle. J’étais plutôt une enfant (et ado) sage, polie, qui fait ses devoirs, ne veut pas faire de vague, veut bien faire ce qu’on lui dit, répondre aux attentes des adultes, respecter l’horaire donné par ses parents pour rentrer à la maison…

Mais cette fois-ci, c’était aussi la première fois que j’avais un choix important à faire pour ma vie. On m’avait déjà donné le choix de mes activités extrascolaires. Mais là, l’enjeu était plus grand. Et c’est la première grande décision que j’ai prise pour moi, et qui allait à l’encontre de ce qu’on me suggérait.

La raison pour laquelle j’ai dit “non”, c’est que les matières scientifiques n’étaient pas mes préférées. J’aimais bien la S.V.T mais je n’avais pas de bonnes notes. Et s’il y avait quelque chose que j’aimais en revanche, c’était être dans les premières de la classe et avoir de bonnes notes. Je voulais que ça continue, alors je préférais aller en Économique et Social. Et puis je sentais aussi que je préférais ne pas me spécialiser, rester dans le cursus le plus général possible (ce qui était considéré le cas pour E.S). 

J’ai eu la chance, si je puis me permettre, d’avoir un frère qui était passé par là sept ans avant moi. Mes parents l’avaient fortement encouragé à aller en S, pour les mêmes raisons que ma conseillère d’orientation. Sauf que ça ne s’est pas du tout bien passé pour lui. Du coup, mes parents étaient plus enclins à me laisser choisir ce que je voulais, moi, sans m’orienter ou me mettre de pression (la chance d’être la dernière arrivée dans la famille).

J’ai été très satisfaite de mon choix. J’aimais bien les matières, je suis restée dans les premières de la classe, et ai eu mon bac avec mention Très Bien, ce qui m’a permis d’être prise en classe préparatoire assez facilement.

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Après ce premier choix, j’ai continué à faire ça tout au long de mon cursus et de ma vie : à chaque fois, je me demandais ce que je voulais faire pour que ce soit agréable pour moi. J’ai maintenu ce réflexe dans chaque situation, celui de chercher à toujours quitter ce qui ne me convenait pas et obtenir ce que je voulais.

J’ai choisi une prépa Cachan plutôt qu’HEC, pour ne pas voir ma confiance en moi détruite par des profs qui me pousseraient “par le bas” (en me disant que je suis nulle).

J’ai choisi de passer les concours d’Ecole Supérieure de Commerce, pour aller vers des matières concrètes, plutôt que d’essayer Cachan (des matières trop abstraites pour moi, où j’avais décroché assez vite, ne comprenais rien, et avais des notes pourries ; c’était vraiment pas mon truc au final mais ça m’a ouvert la porte des écoles de commerce).

J’ai pu choisir mon école préférée (et 5ème du classement français) : Grenoble Ecole de Management (les meilleures années de ma vie, j’ai adoré : non seulement ce que j’apprenais (enfin pas tout quand même) mais aussi la vie associative et sociale, très riches toutes les deux).

Pendant ces études, j’ai fait quatre stages en entreprise. À chaque expérience, je me demandais ce que j’avais aimé et pas aimé. Pour les stages d’après, j’essayais de rediriger mes recherches de façon à garder ce que j’avais aimé et enlever ce que je n’avais pas aimé.

C’est ce qui m’a conduite, entre autres, à conclure que les grandes entreprises n’étaient pas pour moi (“tu dois rester dans ta fiche de poste”, argh, trop frustrant !), et à me rediriger vers des structures plus petites, où je pourrais être plus polyvalente (les startups).

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Quand j’ai cherché mon premier CDI, j’ai obtenu le CDI parfait à mes yeux (en termes de tâches, d’autonomie, de salaire, et même de localisation dans la ville de Paris, pratique d’accès pour moi). Mes collègues travaillaient depuis l’Espagne, l’Irlande, le Costa Rica, ou encore Chypre. Un des deux co-fondateurs me parlait de sa passion pour la chasse sous-marine et de son blog de cuisine, quand on allait au restau ensemble. C’était bonne ambiance.

Mais j’ai assez vite senti qu’une chose ne me convenait pas : être obligée de venir au bureau (parce que l’autre co-fondateur, mon manager direct, préférait ça) alors que 90% de mon boulot était autonome et que j’aurais pu le faire de chez moi ou d’un café. Et puis je sentais ma créativité s’éteindre entre ces quatre murs blancs et ces lumières néons. Moi je suis une créative, j’ai besoin de couleurs, de changer d’environnement, pour continuer à fonctionner.

J’ai failli démissionner au bout de six mois. Finalement, mon manager a quitté la boîte et mon autre boss a accepté que je passe en télétravail total (Remote). Ça a été une révélation en matière de mode de travail pour moi (et l’étincelle qui m’a enfin donné l’idée de sujet pour mon blog (ce site), initialement).

Mais un mois plus tard, j’ai eu une révélation encore plus grosse : j’en avais marre de dédier 80% de mon temps sur le boulot qui m’intéressait le moins, alors que j’avais deux projets entrepreneuriaux commencés en parallèle. J’avais envie d’inverser la tendance. Et même de passer à 100% entrepreneure. Je suis restée trois mois de plus dans l’entreprise, pour terminer un projet, puis j’ai eu la chance de pouvoir partir sous rupture conventionnelle, ce qui me donnait accès au chômage.

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Pendant neuf mois, j’ai donc bossé sur mes deux projets entrepreneuriaux (les débuts de ce site, et un autre projet, dans lequel j’étais associée). Fin 2017, j’ai eu une nouvelle révélation : je sentais que mon avenir était vraiment en solo, sur mon projet de blog. Je voulais devenir blogueuse et Digital Nomad avant tout. Alors j’ai quitté l’autre projet (qui a continué sans moi un temps puis s’est arrêté plus tard).

Pendant mes quatre premières années d‘entrepreneuriat en solo (de 2018 à 2021), j’ai continué de faire de nombreux choix “pour moi”. Toujours pour quitter ce qui ne me convenait pas, et aller vers ce que je voulais davantage. C’est passé par des changements de sujets traités, de cible, de façon de vendre.

Il y a aussi eu pas mal de réflexions autour de l’argent, un des piliers de la vie (sans ça, on ne peut pas faire grand-chose ; et la peur de ne pas gagner assez, ou la difficulté à gagner de l’argent, est un sujet d’anxiété, largement partagé par de nombreux entrepreneurs). J’ai testé plusieurs types de produits, catégories de prix. J’ai appris à vendre du coaching à 2000€ et ai vendu jusqu’à 4000€. J’ai travaillé sur mon rapport à l’argent, et j’ai même appris à utiliser la loi de l’attraction pour l’attirer. Aujourd’hui, je ne considère pas avoir complètement atteint ce que je souhaite, je suis encore en chemin, mais j’ai déjà appris beaucoup de choses sur le chemin (que je te partage dans ce blog).

En parallèle de cet entrepreneuriat, j’ai aussi travaillé sur un autre sujet : le célibat. Après un chagrin sentimental en 2018 (pour quelqu’un que je connaissais à peine et qui n’en valait pas du tout la peine au vu de son attitude), j’ai décidé que je voulais sortir de cette souffrance perpétuelle que je ressentais. Je ne parle pas seulement de ce petit chagrin (qui montrait surtout des signes de dépendance affective), mais aussi de ma grande et profonde tristesse et honte d’avoir été célibataire toute ma vie. J’avais l’impression d’être anormale, que quelque chose clochait chez moi, et j’étais désespérée de réussir à être en couple. Tout ça n’était pas sain, et pas agréable. Alors j’ai entamé un très gros travail sur moi. Et, début 2021, j’ai senti que je me considérais sortie de cette période.

En septembre 2020, j’ai aussi réussi à obtenir un appartement (en location) qui correspondait à tous mes critères (qui paraissaient, pourtant, un peu trop ambitieux). Et ce, en étant micro-entrepreneure (alors qu’on dit que c’est très difficile de pouvoir louer avec ce statut).

J’ai aussi travaillé sur mon rapport à mon corps, et ai réussi à arrêter de penser sans cesse à mincir ou au fait que mon corps n’est pas parfait.

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Tout ça, c’est ce que j’ai fait en “macro” (dans les grands pans de ma vie). 

Mais j’ai la même démarche au niveau “micro”, c’est-à-dire dans les subtilités du quotidien : au fil du temps, j’ai appris à observer et comprendre mes variations d’énergie, à identifier les émotions positives exactes qui me créent le plus de bonheur, à comprendre l’origine de mes émotions négatives et mon stress. Pareil, je ne peux pas dire que je suis arrivée au bout du chemin. Je crois qu’il n’y a pas de “bout” : il y a toujours des choses à découvrir sur soi (et c’est ça qui est fun !). Mais je suis déjà extrêmement satisfaite de la vie que j’ai aujourd’hui, tant au niveau macro (ce à quoi ressemble ma vie dans chaque domaine) que micro (ce de quoi est fait mon quotidien). 

En fait, j’ai déjà l’impression d’avoir fait la majorité du boulot. Maintenant, je ne fais qu’affiner et m’amuser à aller chercher d’autres petits rêves qui me font kiffer (parce que c’est ça qui rend la vie intéressante à mes yeux : cette nouveauté, ce renouvellement perpétuel).

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Voilà pour mon histoire à moi. Maintenant, si tu veux connaître l’historique du site que tu es en train de consulté, et comment il a évolué depuis 2018, tu peux continuer à lire la suite 🙂

Quand j’ai lancé le blog en 2018 (officiellement et sérieusement, car j’avais déjà lancé en 2017 mais n’avais pas publié grand-chose), j’ai commencé par parler des “nouveaux modes de travail” : remote, slash, nomadisme digital, et entreprise libérée (j’ai arrêté ce sujet ensuite car il n’y avait pas assez de levier d’action au niveau de l’individu salarié, à mon sens). À mes yeux, ces modes de travail apportaient une forme de liberté que le salariat classique n’apportait pas : organiser son temps comme on veut (remote), avoir plusieurs activités en parallèle (slash), voyager sans attendre ses vacances ou sa retraite (nomadisme digital). 

En 2019, le blog s’est beaucoup orienté autour de la question “Comment trouver “sa voie”, un travail qu’on aime ?”. Parce que c’était ce que les gens me demandaient le plus. J’ai lancé du coaching global sur l’épanouissement professionnel ; puis l’atelier ADN (pour trouver son activité de digital nomad) ; puis du coaching spécial pour devenir Digital Nomad ; puis diverses offres de coaching pour aider à trouver une activité qu’on aime ; puis une première formation pour trouver une activité indépendante qu’on aime (“Indépendants Epanouis”) puis une deuxième, pour trouver une activité (tout court) qu’on aime (“Trouver Sa Voie”), puis une version 2, beaucoup plus élaborée ; puis des ateliers “ikigaï” en présentiel à Montpellier (3 x 4 sessions). Pendant cette période, la majorité des visiteurs du site venaient pour mon article sur l’ikigaï.

En 2020, j’ai “resserré” mon aide autour de ceux qui voulaient se lancer dans l’entrepreneuriat. Parce que l’entrepreneuriat est à mes yeux un excellent moyen d’avoir un travail au service de sa vie, d’avoir la liberté de créer un mode de vie qui nous correspond vraiment. Mais aussi parce que, ayant quitté le salariat en 2017, je ne me sens plus trop “dedans”. J’ai lancé un coaching “haut de gamme” pour “créer son activité 100% alignée à qui on est” ; puis un programme pour savoir comment se lancer dans l’accompagnement sans faire d’école de coaching (“Coach Non Certifié·e”).

En 2021, j’ai encore précisé mon aide autour des personnes “multipotentielles” (que j’appelle “Papillons”, en référence au “papillonnement” entre différentes activités) qui voudraient se lancer dans un entrepreneuriat “multiple” (avec plusieurs activités en parallèle) et évolutif (où l’on s’autorise à abandonner des projets en cours de route s’ils ne nous parlent plus, mais aussi à en intégrer autant qu’on veut, sans limite). Parce que j’ai observé que c’était ce dont, moi-même, j’avais besoin : pouvoir m’autoriser à mettre en place toutes mes idées, sans restriction, et faire évoluer mon projet autant que je le voulais. J’ai inventé le concept de “Business Boule à Facettes”, pour traduire l’idée de ce type d’entrepreneuriat. J’ai créé un accompagnement pour créer son Business Boule à Facettes en 6 semaines (le “Bootcamp Papillon”) ; puis un abonnement mensuel pour le créer en douceur, avec le soutient d’une communauté (“Le Serre aux Papillons”). J’ai aussi transmis le meilleur de ce que j’avais appris en matière de blogging dans le programme L’Essentiel du Blogging ; ainsi qu’une méthode pour créer un fonctionnement à partir de qui l’on est, en acceptant ce que l’on considère habituellement comme un comportement auto-saboteur (programme “Embrasser Sa Nature”).

Je me suis aussi formée au Design Humain, un outil (ésotérique) de connaissance de soi (ça parle surtout de notre type d’énergie). Je m’en suis servie avant tout pour moi, mais ai aussi commencé à en parler dans les articles et newsletters, car je trouve que c’est un outil très utile et intéressant pour apprendre à se connaître, et notamment connaître son écologie personnelle. J’ai proposé (et propose toujours, pour l’instant), des “lectures de charte”, pour comprendre ce que veut dire son Design.

Fin 2021, j’ai entrepris de construire mon propre Business Boule à Facettes (toutes ces dernières offres en faisaient partie). Sur le chemin, j’ai eu une grande révélation : je me sentais à l’étroit en restant uniquement sur la thématique de l’épanouissement professionnel. Je sentais que j’avais besoin d’élargir à ma démarche plus globale, qui est de me créer exactement la vie que je veux, pour ne pas regretter à la fin. Cela passe par la vie professionnelle, mais pas que. Ça inclut tous les domaines dans lesquels je ressens le besoin de changer quelque chose, d’affiner, ou d’obtenir quelque chose de différent, ou de plus (vie sentimentale, chez-soi, vie sociale, argent, activités…).

Pour 2022, j’ai donc entrepris de revoir toute la structure du site, pour l’adapter à ce nouvel angle.

Aujourd’hui, “LesNouveauxTravailleurs” (qui changera sûrement de nom dans quelques temps, pour s’adapter au nouvel angle) est un site qui t’aide à te créer exactement la vie que tu veux, pour ne rien regretter à la fin. Une façon de profiter à fond de ton temps sur Terre, en donnant vie à tous tes désirs, afin de ne pas regretter de ne pas l’avoir fait. Et en faisant en sorte de kiffer au maximum tous les pans de ta vie et de te créer un quotidien cool, heureux, serein, pour ne pas te tuer à vivre, mais pouvoir vraiment vivre tout court, et être satisfait quand il sera temps de partir.

L’outil principal que je compte t’aider à utiliser ici, pour parvenir à tout ça, c’est l’introspection. Ça a été mon arme secrète toutes ces années, pour construire, brique après brique, une vie qui me plaît beaucoup, et qui ne laissera place à aucun regret. C’est parce que je me connaissais, et parce que je prenais le temps de me poser ces questions, que j’ai su identifier ce dont je ne voulais plus, et, à l’inverse, ce vers quoi je voulais aller. 

Ensuite, c’est ma détermination qui a fait le travail. Pour ça, tu peux compter sur moi pour t’aider à adopter un état d’esprit optimiste vis-à-vis de la possibilité d’obtenir ce que tu veux. Je veux que ce site soit une source d’inspiration et de motivation pour toi. Que tu puisses identifier tes désirs, apprendre à y croire, et avoir le plaisir et l’immense satisfaction de les voir se concrétiser au fur et à mesure. 

Ici, zéro fatalisme et pas de place pour la victimisation. Tu as le droit d’être triste, déprimé, stressé, et de faire preuve d’auto-compassion envers toi-même dans ces moments-là. Mais c’est aussi à toi de prendre la responsabilité de ta vie, ton bonheur, et ton avenir, en faisant l’effort d’apprendre à te connaître, de prendre le taureau par les cornes (il y aura des choses qui ne seront pas toujours agréables à aller regarder au début, parce que ça demande de regarder là où ça fait mal ; mais, promis, c’est un mal pour un bien, qui amène vers plus de bonheur et de sérénité, et ça vaut VRAIMENT le coup !).

En revanche, ici, tu peux être aussi idéaliste et utopiste que tu le souhaites. Moi-même, j’adore avoir des rêves “fous”, des projets farfelus (comme acheter un château) dont je n’ai encore aucune idée de comment les réaliser. Ça me fait kiffer de rêver à tout ça. Et je suis fan des gens qui ont des projets démesurés, incroyables, extraordinaires, donc je serai ta première cheerleader pour y parvenir !