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Blogging : ce que 2018 (ma première année) m’a appris

Ca fait un an que je blogue avec LesNouveauxTravailleurs.fr. Et ça, c’est déjà mieux que ce que j’ai réussi à faire par le passé. Avant aujourd’hui, j’ai essayé de lancer deux blogs (un sur le développement durable en 2013 et un sur l’esprit entrepreneurial en 2015). Mais après quatre articles sur chaque, j’ai abandonné. Je ne savais plus quoi écrire, je ne savais pas à quel rythme aller, comment faire connaître mon blog…

En 2016, j’ai commencé la formation “Blogueur Pro” d’Olivier Roland, et j’ai enfin réussi à aller plus loin. Avec cette formation, j’ai appris de nouvelles connaissances et compétences autour du blogging. Mais cette aventure d’une année m’a aussi appris des choses sur moi-même, sur l’entrepreneuriat… Je te parle de tout ça dans cet article.

Bases du blogging

Si je n’ai pas réussi à tenir mes blogs après quatre articles auparavant, c’est parce que je n’avais pas la connaissance de base. Je ne savais pas ce qu’il fallait faire pour être apprécié par Google, pour me faire connaître des internautes, pour ne pas tomber en panne d’inspiration, et encore moins comment gagner ma vie avec cette activité.

Grâce à la formation, j’ai eu accès à cette connaissance.

Note : je ne dis pas ça pour faire de la pub à la formation, je n’ai aucun contrat ou quoi pour toucher une commission si tu la rejoins. Je te donne simplement mon avis et mon retour authentique sur ce que ça m’a apporté.

Les grands principes du blogging

Voici selon moi les choses principales à savoir quand on veut créer un blog :

  • Choisir un sujet qui nous passionne assez pour en parler pendant plusieurs années, et pour ne pas tomber en panne d’inspiration ;
  • Ecrire un article par semaine minimum pour être bien référencé sur Google (mais ça prend plusieurs mois avant que Google nous fasse confiance et nous fasse apparaître dans les premiers résultats) ;
  • Faire connaître son blog :
    • Relayer ses articles sur ses réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Twitter) ;
    • Ecrire des articles invités sur d’autres blogs toutes les deux semaines
    • Participer à des discussions pour aider les gens autour du sujet qu’on traite (moi j’aime particulièrement Quora), mais de façon authentique, sans forcément chercher à balancer un lien vers son blog ;
    • Chercher d’autres canaux de communication où les gens qu’on cherche à atteindre sont (moi j’ai essayé Pinterest, Reddit, Medium…) ;
    • Mais la source n°1 de trafic d’un blog, ce sont les recherches des gens dans les moteurs de recherche ! Donc, pour favoriser ça, il faut tout simplement…écrire ! Et toujours essayer de mettre des mots-clés importants dans le titre principal et les intertitres, mais en gardant en tête qu’on écrit pour les lecteurs avant tout, pas pour Google ;
    • Optionnel (et pas conseillé par tous) : démultiplier les formats de communication. Plutôt que de seulement écrire, on peut tester de sortir des contenus au format Podcast, Vidéo, Infographie…
  • Récolter les emails des visiteurs qui veulent bien le laisser (en échange d’un produit gratuit par exemple), rester en contact avec eux (newsletter), pour pouvoir leur proposer les produits/services payants le jour où ils sont lancés.

Modèles économiques du blogging

Avant de commencer, je me demandais comment on gagnait de l’argent avec un blog. Et c’est souvent une des premières questions qu’on me pose quand je dis que je veux gagner ma vie en bloguant.

Alors voici la réponse :

  • Produit payant : une formation en ligne, un livre numérique, d’autres types de produits…
  • Service payant : coaching, proposer ses services autour du sujet traité (exemple : être Rédacteur Web Freelance si le sujet traite de Rédaction Web) ;
  • Affiliation : toucher une commission si un visiteur clique sur un lien et achète le produit. Moi je mets des liens affiliés Amazon sur les livres dont je parle sur le blog, comme indiqué sur cette page. En un an, j’ai gagné… 5€ (wouhou !) avec ça. Bien sûr, plus on met de liens et qu’ on a de trafic, plus on gagne d’argent. Mais il faut comprendre que c’est plutôt un complément de revenu, que la source principale ;
  • Publicité : mettre les bannières de marques sur les pages de son site, et être payé par ces marques pour l’utilisation de cet espace. Ou parler de produits dans ses articles/vidéos, en échange d’argent de la part de la marque.

Voilà pour les “connaissances” apprises autour du blogging. Maintenant, place aux apprentissages un peu plus personnels.

Eviter les trucs inutiles & Investir dans l’utile

Je savais que je voulais devenir entrepreneure un jour. Et, pour moi, devenir entrepreneure, c’était le devenir aux yeux de l’administration Française, et aux yeux des autres personnes. Je me suis rendu compte que devenir entrepreneure, ce n’est pas ça. Et qu’on a tendance à se tromper sur les choses importantes au début.

Eviter les trucs inutiles

Créer des cartes de visites

Une des premières choses que j’ai faites a été de créer mes cartes de visite. D’un côté je me disais “Mouai enfin, mon blog est en ligne, donc je peux simplement donner le lien et il y a mes infos de contact là-dessus, donc une carte de visite est-elle vraiment utile ?”. Et d’un autre côté, je me disais “Ouai mais si je vais à un événement de networking, il vaut mieux que j’ai un truc physique à donner, au cas où les gens perdent le lien.”

Donc j’ai fait mes cartes de visites. Avec un joli porte-cartes. 34€.

Sur 100 cartes de visites, il m’en reste 80. Et encore, c’est parce que j’en ai déposé sur des tables à un événement.

Après, je suis partie en voyage. Et par souci de minimalisme (et parce que mes cartes de visite ne sont pas en anglais), je ne les ai pas emportées. Je pense que je ne les utiliserai jamais.

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Ce n’était que 34€, mais ce sont 34€ que je n’aurais pas dû dépenser.

A l’époque, faire ça m’a aidée à faire ma “transition psychologique”, à me dire “Ca y est, je suis entrepreneure, je suis blogueuse.”. Mais, en soit, ce sentiment arrive naturellement au bout de quelques semaines/mois. Quand on a passé vraiment du temps et de l’énergie sur son projet. Donc on n’a pas besoin de cartes de visite. Juste de patience. 🙂

Créer sa micro-entreprise trop tôt

En janvier 2018, AirFrance m’a proposé de venir parler à une conférence. La personne avec qui j’étais en contact m’a dit qu’il se pouvait que je sois rémunérée, mais ce n’était pas sûr. Le sujet est resté en suspend pendant quelques temps. Sans réponse, dans le doute, j’ai créé ma micro-entreprise, pour pouvoir recevoir les sous.

Finalement, AirFrance a décidé de ne pas me payer pour cette intervention. Et je me suis retrouvée avec ma micro-entreprise déjà créée, avec les complications que ça apporte :

  • Pôle Emploi : déclarer le changement de situation ;
  • Pôle Emploi : penser à envoyer les déclarations de (non) revenus pour toucher 100% des allocations (on ne reçoit que 70% dans un premier temps, puis 30% quand on apporte la preuve qu’on n’a pas eu de revenus) ;
  • URSSAF : penser à faire sa déclaration mensuelle/trimestrielle de revenus. Si tu ne la fais pas, tu peux avoir des pénalités à payer. Moi j’ai été en retard plus d’une fois…
  • Demander l’Acre pour être exonéré des cotisations sociales ;
  • Souscrire à une Assurance Responsabilité Civile Professionnelle ;
  • Ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité professionnelle.

Bref, créer une micro-entreprise, c’est dit plus simple qu’un autre type d’entreprise, mais c’est quand même tout un tas de trucs administratifs auxquels on doit penser. Donc moi j’aurais préféré ne créer la micro-entreprise qu’à l’approche des premiers revenus, pour ne pas avoir à me soucier de tout ça pendant si longtemps.

Investir dans l’utile

Investir dans certains outils payants

A l’inverse, quand on débute et qu’on n’a pas encore de revenus, on a tendance à être économe et à ne pas vouloir trop dépenser tant qu’on n’a pas engrangé de revenus. Je suis personnellement très économe de base. Et je venais du milieu startup où, soit on lève de l’argent et on peut se permettre de payer certains trucs, soit on est en mode bootstrap (on se débrouille pour tout faire à moindre coûts). J’avais l’état d’esprit bootstrap. Par exemple, je voulais utiliser MailChimp, un outil gratuit pour envoyer des newsletters. Mais la formation m’a conseillée de prendre un outil payant, et bien plus puissant (ActiveCampaign).

Ca me fait penser à la phrase “Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Je la transformerais en “Avec un outil gratuit, on dépense moins ; avec un outil payant, on va plus loin”…

Et c’est souvent un casse-tête de passer d’un outil à un autre (il faut transférer tous les contacts, etc). Donc, si on sait qu’on veut devenir Blogueur Professionnel, autant investir tout de suite dans les outils payants.

Investir du temps à comprendre l’administratif

Ce que je regrette de n’avoir pas fait, est de passer plus de temps au début à comprendre les différentes tâches administratives que je devrais faire (comme les déclarations mensuelles de revenus). Je n’ai pas mis en place un système pour bien gérer ça. Résultat : j’ai oublié plusieurs fois et ai reçu des lettres/emails de l’administration. C’est assez stressant pour moi de recevoir une telle lettre.

Je pense que ce genre de stress peut être évité si on prend un peu de temps (avant d’être pris par son quotidien) pour bien comprendre les différentes obligations, et mettre en place un système pour bien s’en occuper.

Comment éviter de se tromper & rater son coup

Faire voter les gens

Quand est venu le moment de choisir le nom de mon blog, il y avait un nom dont je n’arrivais pas à me défaire. Je pensais choisir celui-là. Mais, dans la formation, on m’a conseillé de demander l’avis des gens, de mon entourage.

Et HEUREUSEMENT que je l’ai fait. Car, aujourd’hui, je pense que “LesNouveauxTravailleurs” est un bien meilleur nom que celui que j’avais en tête (travail-flexible-nomade). Et surtout, il me donne plus de flexibilité pour évoluer.

Message Facebook Choix Nom Blog

Faire des tests AB

Un test AB c’est quand on crée deux versions d’une même chose (un email, un formulaire, une page du site web) et qu’on utilise un outil qui les présente alternativement aux visiteurs. On peut ensuite voir quelle version a le mieux marché (le formulaire où les gens ont le plus cliqué par exemple).

Personnellement, ça m’arrive d’avoir des convictions fortes qui ne reposent sur rien de plus que mon intuition. Du genre “C’est SÛR que si j’enlève ce bout de phrase, les gens vont beaucoup plus cliquer.” Et puis je fais un test AB et je vois qu’il n’y a quasiment aucune différence.

D’où l’intérêt de faire un test AB : éviter de prendre des décisions basées sur…pas grand-chose. Et prendre plutôt des décisions basées sur une preuve statistique.

Mener des tests AB permet aussi d’avoir une idée du résultat d’une action. Plutôt que de changer quelque chose sur sa page et de ne pas savoir si ça a augmenté les clics ou pas, le test AB permet de comparer la nouvelle version avec l’ancienne, et de connaître le résultat;

Essayer plein de choses puis analyser ce qui a marché

Dans la même idée, en lançant son activité, on peut se dire “Je pense que ça marchera très bien pour moi de publier sur tel réseau social”. Mais un meilleur moyen de savoir ce qui marche ou pas, à nouveau, est de faire des tests : pendant au moins un mois, tester tout un tas de réseaux sociaux, de canaux de communication. Puis, au bout d’un mois, analyser (notamment via Google Analytics) les canaux qui ont ramené le plus de monde.

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Et ensuite on peut se concentrer sur les 20% de canaux qui ramènent 80% des personnes.

Les trucs qu’on doit faire quand on professionnalise son hobby

Blogueur était mon hobby avant de devenir mon travail. Toute personne qui souhaite professionnaliser son hobby doit, selon moi, avoir conscience des nouvelles contraintes qui vont apparaître. Et se demande si elle est prête à accueillir ces contraintes dans son quotidien.

Moi je savais à peu près à quoi m’attendre :

  • Administratif : déclaration de revenus mensuels, tenir une comptabilité, créer un compte bancaire professionnel, apprendre à faire des factures, etc ;
  • Pour maintenir l’intérêt des lecteurs et plaire à Google, il me faut tenir un rythme de publication (minimum un article par semaine). Donc même si je galère, si j’ai du mal, il faut que ça sorte. Idem pour ma newsletter hebdomadaire ;
  • Se forcer à sortir de sa zone de confort pour tester ce qui marche : sortir son premier podcast, sa première vidéo, comprendre comment fonctionnent Instagram, Pinterest, Reddit… Ce n’est pas toujours facile de sauter le pas, mais c’est comme ça que j’apprends ce qui marche, que je fais évoluer le blog.

Comment créer de meilleurs contenus

Commencer, puis améliorer

Les premiers articles que j’ai sortis étaient les plus difficiles à écrire. Je n’avais pas assez d’expérience pour savoir si c’était un bon article ou pas. Mais si j’attendais de le savoir, je retardais fortement la publication des articles.

Donc j’ai publié les articles, même sans savoir. Et c’est avec les retours des personnes, et en écrivant d’autres articles, que j’ai commencé à améliorer mes articles.

Idem avec les podcasts et les vidéos. J’ai commencé, sans savoir comment faire. Mais ce premier pas m’a permis d’arriver au deuxième : améliorer un peu. Et je vais passer à d’autres paliers, et améliorer encore. Car, en ayant sorti ces contenus, je vois leurs défauts. Si je ne les avais pas sortis, je n’aurais pas pu voir leurs défauts.

Commencer par écrire sur le coeur du sujet

C’est peut-être ma plus grosse erreur de cette année de blogging. Les quatre-cinq premiers mois, j’avais du mal à savoir quels sujets je devais traiter en priorité. Et j’ai eu tendance à écrire des articles “satellitaires”, c’est-à-dire qui ne sont pas le coeur du sujet.

Quand on fait ça, la croissance du blog est ralentie. Alors que si on crée un article qui répond directement à une des questions que se posent le plus les gens, on attire beaucoup plus les personnes concernées.

Ecrire naturellement (et beaucoup) apporte un bon référencement SEO

Ce qui a contrebalancé ces mauvais choix stratégiques, c’est que j’ai écrit des articles relativement longs. Notamment ma série sur l’ikigai et les interviews.

Je n’ai pas écrit volontairement de longs articles. C’est juste que j’écrivais ce qui me paraissait pertinent et qu’à la fin, ça donnait de longs articles.

L’avantage des longs articles, c’est qu’ils contiennent beaucoup de mots-clés et que ça augmente nos chances d’être trouvés par les personnes qui font des recherches sur Google.

Donc, au final, j’ai quand même un trafic qui a augmenté progressivement et organiquement.

100% authenticité, 0% bullshit

Une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire a été d’écrire avec authenticité, surtout dans les newsletters.

Pendant les études et dans le monde de l’entreprise, on nous apprend à parler de façon formelle, détachée, sans émotions. Et quand on commence le blogging, on a tendance à écrire dans le même style que ce qu’on lit. Si on lit des médias/presse, on peut donc avoir tendance à écrire avec un style journalistique, impersonnel, voire “bullshit” (une liste de choses qu’on a déjà lues mille fois sur Internet et qui apportent peu de valeur ajoutée). Or, un blogueur n’est pas un journaliste. Il a sa voix personnelle et il doit l’utiliser pour se différencier des autres contenus présents sur le web.

A côté de ça, moi j’ai toujours aimé écrire des textes une peu “émotionnels” : pour les anniversaires de mes amis, à des moments-clés de ma vie sur Facebook… Je voulais utiliser cette authenticité émotionnelle dans mon écriture.

Ca m’a demandé de faire un effort, à chaque fois, pour essayer de me rapprocher au maximum de mon authenticité. C’est un exercice qui est encore difficile aujourd’hui, mais quand même plus facile qu’avant.

Jongler entre naturel et conseils du mentor

J’ai tendance à être très scolaire dans mon approche de la vie. Si j’ai un professeur, je fais ce qu’il dit. Dans la formation que je suis, je suis “bonne élève” : je fais ce que notre formateur nous dit de faire pour développer le blog.

Mais cette année, j’ai parfois été trop scolaire : je me suis beaucoup reposée sur les conseils de ce mentor. J’ai un peu oublié de penser par moi-même, de faire mes propres tests, d’essayer des choses juste parce que ça me faisait kiffer.

J’ai vraiment du mal à me détacher de ça. C’est un de mes challenges au quotidien. Et donc une de mes pistes d’amélioration pour 2019. 😉

Comment tenir sur la durée

Avoir un ami de blogging

Un “ami de blogging”, c’est un autre blogueur avec qui on va interagir régulièrement pour se soutenir et se challenger. Moi mon amie de blogging est Audrey, du blog AtelierBucolique, depuis début 2018.

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J’avais posté un commentaire parmi les blogueurs de la formation, en donnant mes centres d’intérêts et sensibilités, pour trouver quelqu’un avec qui j’aurais des choses à partager.

Avec Audrey, nous nous écrivons tous les jours : nos objectifs du jour, et nos difficultés au fur et à mesure.

Ces interactions m’ont énormément aidée. Dans le milieu du blogging, il y a ce qu’on appelle “la traversée du désert” : plusieurs mois pendant lesquels on stagne, on a l’impression de fournir énormément d’efforts, pour très peu de résultats. C’est difficile et ça donne envie d’abandonner.

Avoir quelqu’un avec qui être en contact au quotidien pendant cette période m’a vraiment aidée à tenir, à continuer.

Avoir une vision

Il y a deux types de vision :

  1. Ce que je veux apporter aux gens
  2. Ce que je veux que le blog m’apporte

La première est importante selon moi pour créer quelque chose qui va intéresser les gens. A compléter par des questions pour affiner sa proposition de valeur.

La deuxième est importante pour garder une motivation sur la durée. Personnellement, même si certains mois ont été difficiles à cause de la lenteur de la croissance, j’étais très accrochée à ma destination : devenir Digital Nomad et vivre ce mode de vie grâce à mon blog. C’est cette vision de mon propre futur qui m’aide à tenir, à persévérer.

Savoir que ça prend du temps

Ce qui rend la persévérance compliquée, c’est aussi ne pas savoir si on est sur la bonne voie. Ne pas savoir si c’est normal que nos résultats soient à cette hauteur, à cette vitesse. Or, dans le blogging, il y a quelques règles :

  • Google met plusieurs mois à nous sortir du “bac à sable”, c’est-à-dire à nous faire mieux apparaître dans les premiers résultats ;
  • Le trafic finit par croître quand toutes les actions qu’on a menées pendant des mois s’additionnent ;
  • Plus on avance, moins il faut de temps pour obtenir des inscrits à sa newsletter (c’est exponentiel) : par exemple, moi j’ai remarqué que j’ai mis quatre mois à obtenir les 100 premières personnes, trois mois à obtenir les 100 suivantes, deux moi les 100 suivantes, etc. Et maintenant, ça stagne autour de 100 toutes les deux semaines (voir schéma ci-dessous : la courbe d’inscription à ma newsletter).

Courbe Inscrits Newsletter 2018

Célébrer les petits paliers

Enfin, pour maintenir sa motivation sur la durée, ça vaut le coup de célébrer tous les petits paliers :

  • premier, dixième, centième article publié
  • premier commentaire
  • premier, dixième, centième inscrit à sa newsletter
  • premier podcast, première vidéo
  • premier email sympa reçu d’un lecteur
  • premier euro gagné

Comment maximiser sa productivité & créativité

Un défi de départ

Pour commencer à écrire mes premiers articles, j’ai trouvé ça plus facile d’avoir un “défi de départ qui donne une ligne directrice, un sujet sur lequel se concentrer. Ca m’a permis de savoir par où commencer : il me fallait interviewer des personnes et publier les interviews sur mon blog.

Plan à 90 jours

Toute l’année, j’avais des objectifs quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Mes objectifs hebdomadaires et mensuels avaient tendance à être décorrellés. Vers la fin d’année, j’ai adopté le “Plan à 90 Jours” de Stanislas Leloup. Et depuis, je trouve mes objectifs bien plus pertinents. Ca a été une amélioration dans ma productivité.

Processus créatif

Comme le blogging est un métier très créatif, je me suis sans cesse demandé comment maximiser ma créativité, comment trouver un processus créatif qui marche à tous les coups.

Lieux inspirants

Un premier élément qui a marché pour moi a été de stimuler ma créativité en travaillant dans des endroits qui le permettent : des cafés par exemple. J’ai particulièrement aimé deux cafés à Playa Del Carmen (Mexique), où j’allais tout le temps quand je devais écrire un article : Café Bajo et Café ChouxChoux.

S’adapter à sa disponibilité créative

Une autre chose que j’ai faite a été d’adapter mon emploi du temps à ma “disponibilité créative”. Si j’avais 4 contenus à créer dans la semaine, j’essayais de commencer dès le lundi. Mais si le lundi je bloquais complètement parce que je manquais d’énergie, je déplaçais la tâche au lendemain. J’essayais de me rattraper un autre jour où j’avais l’énergie de faire deux contenus d’un coup par exemple.

Analyser mes moments de “flow”

Le “Flow”, c’est quand on est tellement concentré sur une tâche qu’on oublie le monde autour de nous, et le temps. Et des études ont montré que cet état rend heureux. Mais c’est aussi un état où on est en principe très productif.

Sans cesse, cette année, j’ai essayé de comprendre quelles étaient les conditions nécessaires pour que j’entre dans le flow. Quelques éléments de réponse :

  • un café
  • musique dans les oreilles
  • ne pas avoir de contraintes pendant les 4 prochaines heures (comme un appel ou un rendez-vous)
  • un objectif clair

Mais c’est encore une recherche permanente.

Leçons du soir

A l’automne, j’ai commencé à mettre en place une “Routine du soir”, pour mieux clôturer ma journée, préparer celle du lendemain, savoir où j’en suis dans mes objectifs.

Dans cette routine, il y a l’exercice de tirer 3 leçons de la journée. Je trouve que c’est une des meilleures choses que j’aie mises en place. Quand on réfléchit à des leçons à tirer, on est vraiment dans l’analyse de sa journée, et ce type de réflexion m’a été très utile pour m’améliorer. En faisant ça, j’ai remarqué certaines choses que je ne faisais pas bien, et je me suis améliorée d’un jour sur l’autre.

Et toi, qu’as-tu appris en bloguant ?

Tu es blogueur/blogueuse ? Qu’as-tu appris l’année dernière ? Ca serait super chouette de le partager en commentaires ! 🙂

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3 réflexions au sujet de « Blogging : ce que 2018 (ma première année) m’a appris »

  1. Merci pour cet article très instructif et qui donne de l’espoir. J’ai un blog depuis 2010 qui végète plus ou moins mais à qui j’ai envie de donner depuis quelques semaines une nouvelle vie. Je vais donc me pencher sérieusement sur tes conseils, histoire de voir comment je peux les mettre à ma sauce.
    En tout cas, je suis ton blog depuis quelque temps et j’avoue que j’y trouve mon compte assez souvent. Alors, merci pour ces partages. Et à très vite.

  2. Je vais me renseigner à propos du plan à 90 jours de Stanislas Leloup et de la routine du soir. Je suis sûr que ça va beaucoup m’aider ! Merci.

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