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Solopreneure : 4 erreurs que j’ai commises en tentant de me réaligner (et que faire à la place)

Tu es Solopreneure et aimerais être 100% alignée avec qui tu es ? Dans cet article, je te partage les 4 erreurs que j’ai commises en tentant de me réaligner, et ce qu’il faut faire à la place.

En 2019, j’ai passé l’année à me dire “Quelque chose ne va pas, je sens que je ne suis pas en train de faire ce que je suis censée faire”.

J’étais souvent très fatiguée, en manque d’énergie, en état émotionnel bas.

J’ai même eu plusieurs passages de grosse déprime et sentiment de vide.

Je ne remettais pas en question le fait de m’être lancée là-dedans.

Mais je sentais que j’étais légèrement en décalage, et que ça causait un manque d’épanouissement.

Aujourd’hui, j’ai retrouvé énormément d’énergie. 

Je me sens beaucoup plus enthousiaste, “sur le bon chemin”.

Je ressens l’impact que j’ai sur les personnes que j’aide, et je reçois une reconnaissance financière, que j’estime être à ma juste valeur.

Dans cet article, tu découvriras toutes les prises de conscience qui m’ont aidée à m’aligner avec ce qui m’animait vraiment, et comment faire de même. 🙂

Les 4 erreurs que j’ai faites en tentant de me réaligner

Erreur #1 : Elargir la cible

Désillusion suite au lancement de ma première formation

Eté 2019 : je lance ma première formation en ligne, “Indépendants Epanouis”, pour créer un projet entrepreneurial épanouissant et rémunérateur (à 650€).

Je ressens un double sentiment négatif :

  1. Le peu de ventes me déçoit ;

→ Je me dis que j’ai peut-être eu tort de ne viser que les personnes qui veulent devenir indépendantes, car les personnes de mon audience ne savent pas encore si elles veulent rester dans le salariat ou aller vers l’entrepreneuriat.

2. Je ne prends pas un réel plaisir à tourner les cours et commence à avoir cette impression que ce n’est pas ça que j’aurais dû lancer ;

→ Parce que mon intuition me dit que je ne suis pas à ma place, je m’autorise à changer de cap : je décide d’élargir ma cible à toutes les personnes qui “cherchent leur voie”.

Pourquoi c’est une erreur

Ce n’est pas l’intuition qui a eu tort (je n’étais effectivement pas là où je voulais être). Mais c’est la décision que j’ai prise pour y remédier.

  1. On n’est jamais trop précis quand on choisit un sujet. 

Plus on est précis, plus la personne concernée qui lit la description va se connaître et aura envie de suivre cette formation.

Si on doit aller dans un sens, il vaut mieux préciser encore plus sa cible (rétrécir) que l’élargir.

2. En changeant, j’ai renoncé à ce qui m’animait

J’avais choisi d’aider ceux qui voulaient devenir indépendants, parce que c’était ce qui me parlait le plus.

En changeant, j’ai renié cette envie, et ça m’a poursuivi (avec ce sentiment de désalignement).

Erreur #2 : Chercher à faire moins cher pour être accessible

Ma formation à 30€

Je me suis lancée dans la création d’une deuxième formation, cette fois-ci sur le sujet plus large de “Trouver Sa Voie”.

Je suis “remontée d’un cran” en somme, en intégrant ceux qui ne savaient pas encore s’ils voulaient devenir indépendants ou pas.

Comme j’avais fait peu de ventes avec la première, j’ai supposé que c’était à cause du prix.

Pour cette nouvelle formation, je ne voulais pas que le prix soit une barrière.

Au lieu de faire une grande et longue formation, j’ai considéré chaque module comme une formation à part entière, proposés à 30€ chacun.

Ainsi, chacun était libre de ne prendre que le module qui lui correspondait.

Résultat : j’ai fait 3 fois plus de ventes qu’avec la première, pour 3 fois moins de chiffre d’affaires.

Pourquoi c’est une erreur

  1. Mettre un prix bas dévalorise la formation

Ce que je proposais dans cette formation à 30€ avait une valeur d’environ 250€ à mes yeux.

On n’a pas la même impression de valeur quand on voit 30€ et quand on voit 250€.

A ce prix-là, c’est comme si je disais “Je ne crois pas moi-même en la valeur que j’apporte”.

Le prix est le reflet de la valeur que nous accordons nous-mêmes à notre travail.

2. Mettre un prix bas est anti-transformation

Mon but est d’avoir de l’impact sur les personnes, de les aider à changer leur vie.

30€, c’est le prix d’un livre, d’un conseil sur un sujet précis.

Quand on voit 30€, on a du mal à croire que sa vie va changer à ce prix-là. 

Résultat, on n’est pas forcément super impliqué dans sa transformation, parce qu’on n’y croit pas de base.

Pour que les gens s’impliquent dans leur transformation, il faut que le prix reflète l’importance de cette transformation.

Erreur #3 : Chercher à travailler le moins possible

Un format ultra simple et rapide

Parce que j’ai mis la formation à 30€, je me suis dit que je ne voulais pas trop me prendre la tête à créer quelque chose de complexe.

Je voulais que ce soit fait rapidement, efficacement.

C’était un peu un test pour voir ce que ça donnerait donc je ne voulais pas y mettre trop d’énergie.

J’ai choisi de ne faire que de l’écrit (ce qui est le plus facile à faire pour moi).

Et, effectivement, j’ai créé ça assez facilement et rapidement.

Pourquoi c’est une erreur

  1. On est épanoui quand on est super impliqué

Quand on aime vraiment faire quelque chose, on a envie de le faire tous les jours, on est excité, et prêt à s’investir émotionnellement et en temps là-dedans.

Si tu cherches à minimiser ton travail, c’est que ça ne te plaît pas tant que ça, et tu es en train d’aller dans l’énergie inverse à celle dans laquelle tu devrais aller.

2. Si tu n’es pas emballée, tes clients ne pourront pas l’être à ta place

En cherchant à faire “le moins possible”, c’est comme si je disais “Ca ne m’intéresse pas vraiment de chercher à vous aider, je n’ai pas envie de trop m’impliquer là-dedans”.

Les personnes ne sont pas forcément au courant que tu as fait ça “vite fait, bien fait”. Mais toi tu dégages cette énergie-là parce que c’est celle dans laquelle tu as décidé de te mettre.

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Erreur #4 : Croire que le problème vient d’un mauvais marketing

J’ai pris un coaching pour améliorer mon marketing

Suite à la création de la deuxième formation, j’avais toujours le sentiment que “ce n’était pas encore ça”.

J’avais vendu, mais je ne sentais pas de réel engouement de la part de ceux qui avaient acheté.

Et je trouvais qu’à ce prix-là, j’aurais dû vendre à davantage de personnes.

Je me suis dit que si le problème ne venait pas du choix de cible, c’est qu’il devait venir de mon marketing : je n’arrivais probablement pas à expliquer la valeur de ce que je proposais.

J’ai donc fait appel à Marketing Mania pour m’aider à revoir mon analyse des besoins, et construire une nouvelle formation, plus percutante.

En janvier 2020, j’ai lancé cette troisième formation. 

J’ai fait 3 fois plus de chiffre d’affaires que lors de la première, et j’ai eu deux fois plus d’inscriptions que ce que j’avais visé.

Sur le papier, c’était une réussite.

Mais j’avais toujours ce sentiment de “Je sens que ce n’est pas ça”. 

Résultat, j’ai beaucoup procrastiné sur le tournage des cours et je n’étais pas dans une bonne énergie vis-à-vis de ça.

Pourquoi c’est une erreur

  1. Le marketing n’est qu’un levier une fois que tu es déjà alignée

Le marketing, c’est -entre autres- le fait de comprendre les besoins des personnes qu’on veut aider.

Avant d’être coachée par Marketing Mania, j’avais déjà appelé 18 personnes pour comprendre leurs besoins, et j’avais beaucoup appris.

Me faire coacher là-dessus m’a aidée à vendre plus.

Mais tu auras beau te démener pour avoir un super marketing (donner envie aux personnes d’acheter ce qui va les aider), tu ne pourras jamais avoir un grand succès si, à l’intérieur de toi, tu n’es pas alignée, convaincue et foncièrement enthousiaste.

2. Mettre son énergie sur le marketing, c’est comme mettre un pansement au lieu de soigner la maladie

Tant que tu n’as pas trouvé ton alignement, c’est là-dessus que tu dois mettre ton énergie, pas sur le marketing (qui n’est que le levier pour intéresser davantage de personnes une fois que la base est bien en place).

Se concentrer sur le marketing, c’est comme mettre un pansement sur le bobo. Alors que la “maladie” est le désalignement.

Ce qu’il faut faire pour se réaligner

#1 Faire quelque chose qui nous anime vraiment, plutôt que “ce qu’on devrait faire pour que ça marche”

Exemple et contre-exemple de l’état d’esprit à adopter

Voici l’exemple d’une personne qui fait les choses pour la mauvaise raison :

“J’ai peur d’être en insécurité financière, donc je vais créer une formation en ligne automatisée qui génèrera des revenus tous les jours et me donnera un “matelas financier” mensuel qui me rassurera. Je vais le faire sur “mieux s’organiser” parce que c’est un sujet qui marche.”

Les risques : 

  • Procrastiner sur la création de cette formation parce qu’elle est motivée par l’état d’esprit de manque (peur de l’insécurité), et pas par l’état d’esprit d’abondance (je fais ce que j’aime) ;
  • Ne pas bien vendre, parce que ton énergie de “manque” se ressentira ;
  • Etre déçue de ce manque de ventes, fatiguée, avoir perdu du temps, dépenser des sous pour améliorer ton marketing alors que ce n’est pas le coeur du problème.

Et voici l’exemple d’une personne qui fait les choses en alignement avec elle-même :

“Je suis passionnée par le sujet de l’Intuition. J’ai super envie de créer un “carnet-coach” avec des exercices pour aider les personnes à mieux écouter leur intuition, parce que je suis convaincue qu’elle nous guide vers de meilleures décisions et nous aide à nous aligner avec nous-mêmes ! Je serai super heureuse de travailler là-dessus tous les jours jusqu’à le terminer, et j’ai super hâte qu’il soit prêt pour que les personnes puissent le découvrir !”

Conséquences :

  • Tu prends du plaisir à travailler là-dessus (voire tu as hâte de te lever le matin pour t’y mettre) ;
  • Au moment de vendre, tu n’as même pas l’impression de vendre, parce que tu es tellement convaincue que c’est génial que c’est naturel pour toi d’en parler ;
  • Ton enthousiasme et ton énergie sont communicatifs et tu vends plus, parce que les personnes ont envie de baigner dans cette énergie.

Comment trouver ce qui t’anime vraiment ?

La première étape, c’est l’alignement.

Et la première étape pour être aligné, c’est de faire ce qu’on a vraiment envie de faire :

  • Parler de sujets qui te passionnent (et pas de ce que veulent entendre les gens : c’est ce sur quoi tous tes concurrents se dirigent donc tu es noyée dans la masse ; et toi tu t’oublies petit à petit) ;

→ Exercice que tu peux faire dès maintenant : fais la liste des sujets dont tu pourrais parler toute la journée avec des gens tellement tu kiffes.

  • Proposer des formats qui t’enthousiasment (un bootcamp ? une retraite ? une formation en ligne ? une collection de livres ?…), et pas ceux qui sont censés plaire ou te faire gagner de l’argent, ou créer un “matelas” de sécurité.

→ Exercice : fais la liste de choses que tu kifferais mettre en place (comme les exemples que j’ai mis entre parenthèses), sans te préoccuper de l’argent que ça pourrait générer ou non.

#2 Oser aider les personnes qui nous intéressent le plus, et ne pas se préoccuper des autres (pour l’instant)

Exemple et contre-exemple de l’état d’esprit à adopter

Voici l’exemple d’une personne qui fait ce qu’il ne faut PAS faire :

“J’aimerais aider un maximum de personnes. Tout m’intéresse. Or, si je choisis une catégorie de personnes, ça veut dire que je laisse tomber tous les autres. Donc je préfère ne pas me fermer aux demandes, accepter tous les profils.”

Les risques :

  • Comme tu fais “de tout”, difficile de le résumer en une phrase sur la page d’accueil de ton site Internet. Résultat : ce n’est pas très clair pour les gens et ils ne savent pas si tu es la bonne personne pour les aider ou pas.
  • Difficile aussi pour les personnes qui te connaissent de te recommander lorsqu’elles rencontrent quelqu’un qui a le profil que tu accompagnes. Si tu fais de tout, pour tout le monde, alors on peut potentiellement te renvoyer tout le monde. Mais c’est trop fastidieux, donc on évite.
  • Comme chaque profil est différent, tu ne peux pas améliorer ta méthode pour ce profil (à quoi bon, puisque la prochaine fois il sera différent ?). Tu limites donc ta montée en compétences et expérience. Tu sais faire de tout, mais tu n’as pas matière à creuser.
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Voici l’exemple d’une personne alignée qui ose choisir :

“J’aime les gens et j’aimerais vraiment aider tout le monde. Mais si je suis honnête avec moi-même, je sais que je suis plus à l’aise quand j’aide des femmes (parce que nous partageons une forme d’énergie et de façon de penser). Que je préfère quand elles ont à peu près mon âge (parce que nos situations se ressemblent et que j’ai plus de matière pour l’aider, tirée de ma propre expérience). Que j’ai plus d’opinions et d’exercices à proposer quand on parle d’énergie, que quand on parle de marketing. Que j’ai une plus grande valeur ajoutée quand la personne a besoin d’aide pour structurer ses pensées. Que je suis plus passionnée et ressens plus d’énergie quand je travaille avec ces personnes-là. Donc je choisis de me concentrer sur celles qui ont ce profil. Elles sont moins nombreuses, mais je vais faire en sorte de les attirer, parce que c’est avec elles que je veux travailler.”

Conséquences :

  • Comme tu mets ton énergie à attirer ce profil-là, tu finis par y arriver ;
  • Lorsque les personnes voient ta description de qui tu aides, elles se reconnaissent tellement qu’une énorme excitation naît en elles, et qu’elles se disent “C’est exactement la personne qu’il me faut”.
  • A chaque personne que tu aides dans ce profil, tu améliores ta méthode, que tu peux répercuter sur les suivantes, puisqu’elles ont des choses en commun. 
  • Tu deviens de plus en plus percutante, et tu les aides de mieux en mieux. 
  • Ces personnes sont de plus en plus satisfaites, elles te recommandent, et te laissent des témoignages géniaux, qui vont parler aux autres personnes de ce même profil.

Comment définir le profil que tu aimes le plus ?

Pour réussir à être honnête avec toi-même, c’est ton coeur qui doit parler, pas ton mental. C’est l’ENVIE, pas la peur de manquer et de ne pas avoir assez des clients.

Un “profil”, c’est :

  • Une problématique bien précise ;
  • Une personnalité (exemples : sociable, introvertie…) ;
  • Une façon de fonctionner (exemples : tendance à s’éparpiller, à procrastiner) ;
  • Potentiellement : un âge, un genre, une situation maritale, une situation professionnelle, un type de métier…

Avant de faire les exercices suivants, je te recommande donc de te mettre en condition : assise le dos droit comme pour une méditation, endroit calme, 3 à 5 minutes de respiration consciente (autant de secondes sur l’inspiration que sur l’expiration ; concentrée sur ta respiration et rien d’autre).

→ Exercice : Ensuite, tu peux te poser les questions suivantes :

  • Avec quelles personnalités apprécies-tu le plus d’être en contact ?
  • Quels sujets de conversation te transportent et te font oublier le temps ?
  • Lorsqu’on te demande conseil, sur quels sujets as-tu l’impression d’apporter le plus de valeur ?
  • Si tu ne devais choisir qu’une problématique bien précise parmi tout ce que tu fais, que choisirais-tu ?
  • Parmi les personnes que tu as déjà aidées, avec lesquelles as-tu pris le plus de plaisir ?

→ Exercice : reprends ensuite ce que tu as noté : qu’est-ce qui ressort, quel profil pourrais-tu dessiner (problématique, personnalité, façon de fonctionner…) ?

#3 Chercher à apporter le maximum de valeur plutôt que faire le moins possible

Tout le monde ne cherche pas à payer le moins possible. Certaines personnes veulent payer un prix qui, psychologiquement, va les aider à sauter le pas, à vraiment s’impliquer, à se bouger pour sentir une différence, pour vraiment bénéficier de ce que tu as à apporter.

Tu as beaucoup à offrir. Pourquoi le tirer vers le bas pour t’intégrer dans un prix plus bas ? Tu apporteras plus au monde en donnant toute la valeur que tu peux apporter.

Exemple et contre-exemple de l’état d’esprit à adopter

Voici l’exemple d’une personne qui a un état d’esprit qui “tire vers le bas” :

“J’aimerais aider tout le monde. Si je crée quelque chose avec trop de valeur, quelque chose de trop grand, ça sera forcément plus cher, et les personnes ne l’achèteront pas. Je vais donc m’adapter aux petits budgets et adapter le contenu à ce prix-là. Pour m’y retrouver, il faut que je trouve un moyen d’optimiser, de ne pas “trop” travailler par rapport à ce que je crée.”

Les risques :

  • Ne pas satisfaire les besoins des personnes qui veulent une grande transformation ;
  • Attirer des clients chiants qui te demandent beaucoup de support, pour un très petit prix ;
  • Ne pas être super contente de toi parce que tu te seras limitée dans ce que tu as créé ;
  • Ou bien créer quelque chose de super quand même, mais ne pas avoir la reconnaissance financière qui correspond (déception, frustration) ;
  • Avoir le sentiment de ne pas avoir utilisé ton plein potentiel (frustration, insatisfaction) ;
  • Ne pas avoir le sentiment d’avoir eu un réel impact, parce que tu as vu trop petit ;
  • Ne pas avoir de clients réellement satisfaits, car ils n’ont pas vu une réelle différence.

Voici l’exemple d’une personne qui a un état d’esprit qui “tire vers le haut” :

J’ai tellement de choses à dire sur le sujet. J’ai tellement envie de les aider. J’ai envie de donner tout ce que j’ai, de créer la meilleure version possible de ce que je peux créer (mais en fonction de mes ressources actuelles, pour poser des limites et ne pas tomber dans le perfectionnisme qui fait que ma création ne verra jamais le jour). Ce que je crée va être génial, je vais en être fière et je serai super heureuse de le proposer.”

Conséquences :

  • Tu crées quelque chose de génial, qui apporte énormément de valeur ;
  • Les personnes le ressentent, sont positivement surprises, se sentent presque privilégiées d’avoir accès à ça ;
  • Elles recommandent ce que tu as créé à d’autres personnes parce qu’elles estiment qu’elles-mêmes en ont tiré beaucoup de valeur et qu’elles aimeraient en faire bénéficier les personnes qui en ont besoin aussi ;
  • Tu es contente et fière de toi parce que tu as créé quelque chose qui utilise tout ton potentiel, montre ta valeur.
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Comment créer un produit/service à forte valeur ajoutée ?

La problématique peut être précise, mais la réponse extrêmement fournie.

“Fournie” ne veut pas dire “longue et complexe”.

Au contraire, plus c’est efficace et efficient, plus les personnes te remercieront (parce que tu ne leur aura pas fait perdre leur temps mais qu’elles auront eu de beaux résultats malgré tout).

Comment t’y prendre :

  1. Choisis la problématique que tu rêves de traiter ;
  2. Choisis le format que tu veux mettre en place pour y répondre ;
  3. Suis ta méthode naturelle pour créer ça :
    1. Si tu es plutôt quelqu’un qui travailles bien dans la spontanéité : crée-le comme ça te vient, avec les premières choses auxquelles tu penses. Ce n’est pas grave si ce n’est pas chronologique. Si les idées te viennent dans un certain ordre, c’est qu’il y a malgré tout une logique, TA logique.
    2. Si tu es plutôt quelqu’un qui travailles bien dans la structuration : pose toutes tes idées sur le papier. Puis prends du recul et organise tout ça pour en faire un ensemble qui te semble cohérent.

Note : attention de respecter ton “écologie personnelle”. Le but n’est pas de faire “la meilleure version possible dans le monde”, mais “la meilleure version possible, qui fait que tu vas être heureuse de le gérer derrière, parce qu’elle ne t’apporte pas une énorme charge mentale”.

Par exemple, si tu fais de l’accompagnement et que ça te paraîtrait fatiguant d’avoir plus de 4 client·e·s par semaine, alors prends-en seulement 4. Soit le revenu suffit et tu n’as que ça à gérer. Soit tu as besoin de compléter et tu trouves un autre format qui t’anime, à faire en plus de l’accompagnement.

#4 Valoriser son travail financièrement plutôt que chercher à être accessible

Pour pouvoir aider les autres, tu dois commencer par t’aider toi-même.

La reconnaissance financière fait partie des 4 piliers pour être épanouie (avec ta mission, le format, et ton équilibre pro/perso).

Tu dois donc en prendre soin.

Une fois que tu seras établie et satisfaite de tes revenus, tu pourras venir en aide à des catégories de personnes qui ont moins à investir.

Exemple et contre-exemple de l’état d’esprit à adopter

Voici l’exemple d’une personne qui ne valorise pas son travail :

“J’aimerais aider tout le monde. La majorité des personnes n’a pas des centaines ou des milliers d’euros à investir. Tout le monde n’est pas PRÊT à investir ces sommes-là. Donc je ne peux pas me permettre de proposer un prix trop élevé, même si ce que j’ai créé a beaucoup de valeur.”

Les risques :

  • Les personnes qui voient ton prix n’envisagent pas toute la valeur que tu proposes et préfèrent aller payer plus cher ailleurs, pour obtenir la valeur qu’elles recherchent ;
  • Manque de sentiment de reconnaissance financière pour ton travail (frustration) ;
  • Faibles revenus (frustration, tu ne peux pas payer ce qui compte pour toi donc tu n’es pas heureuse).

Voici l’exemple d’une personne qui valorise son travail :

“J’ai mis tout mon coeur dans ce que j’ai créé. Je trouve que ma création apporte énormément de valeur. J’ai envie d’être payée à ma juste valeur, au niveau de ce que j’ai créé. Je vais mettre le prix qui correspond à ça. Je sais que tout le monde ne sera pas prêt à payer ce prix-là. Mais je ne m’adresse pas à tout le monde. Cette création est pour les personnes qui veulent ce niveau de valeur-là. Celles qui sont prêtes à investir en elles pour en bénéficier. C’est à elles que je m’adresse et ce sont elles que je vais faire en sorte d’attirer.”

Conséquences :

  • Les personnes qui voient ta proposition comprennent la valeur que tu proposes ; celles qui sont prêtes à investir ce prix se reconnaîtront et se manifesteront ;
  • Tes clients sont impliqués et enthousiastes ;
  • Tu as potentiellement moins de clients, donc moins de support à gérer, et plus de temps et d’attention à accorder à chacun ;
  • Comme le prix est plus élevé, tu gagnes mieux ta vie, même avec moins de clients ;

Comment fixer le prix à ma juste valeur ?

Ton pire ennemi ici (comme souvent :D) est ton mental.

Le bon prix vient de ta poitrine (ton coeur), pas de ta tête.

  1. Avant de décider du prix, tu dois avoir une idée de la valeur que tu vas apporter, de la transformation que tu proposes.
  2. Ensuite, tu dois te demander “En étant absolument sincère avec moi-même : combien aimerais-je être payée pour ce que j’ai créé ?”.

La première réponse instinctive est sûrement la bonne (sauf si ton mental s’en est déjà mêlé).

Toutefois, à titre indicatif, plus la transformation du client est grande, plus le prix doit être élevé.


3. Tu peux challenger ta première réponse : à voix haute, continue d’augmenter le prix et regarde ce qu’il se passe en toi. Si tu ne bronches pas, c’est que tu peux continuer à monter. Si tu ressens du malaise, c’est que c’est trop haut.

A retenir

Pour être alignée avec ce que tu veux vraiment faire et obtenir la reconnaissance financière, tu dois :

  1. Faire quelque chose qui t’anime vraiment, plutôt que “ce que tu devrais fair epour que ça marche” ;
  2. Oser aider les personnes qui t’intéressent le plus, et ne pas te préoccuper des autres (pour l’instant) ;
  3. Chercher à apporter le maximum de valeur, plutôt que faire le moins possible
  4. Valoriser ton travail financièrement, plutôt que chercher à être accessible.

Qu’est-ce qui t’a le plus marquée dans cet article ? Dis-le moi en commentaires 🙂

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Une réflexion au sujet de « Solopreneure : 4 erreurs que j’ai commises en tentant de me réaligner (et que faire à la place) »

  1. Pertinent l’auto-négociation pour trouver son juste prix 🙂

    Comme tu le dis très bien Isis, vu le nombre de coaches et autres conseillers, il est essentiel d’être spécialisé dans SON domaine…

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