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Faire un boulot saisonnier en plus de son travail indépendant : un aveu d’échec ?

Je viens de passer six jours à “repiquer” les oignons dans les Cévennes.

C’est-à-dire arracher les bébés oignons qui ont poussé en pagaille dans un champ, pour les replanter bien droits, bien espacés, dans un autre champ, afin qu’ils poussent bien.

C’est un travail saisonnier qui paye dix fois moins que ce que je peux gagner en tant que Coach.

Un travail de main-d’oeuvre pas très valorisé quand on (a) fait de grandes études qui valorisent l’intellect.

Un travail physiquement difficile que j’ai longtemps évité de faire quand j’étais plus jeune, préférant réfléchir derrière un ordinateur, plutôt que de crever de chaud et me niquer les lombaires dans un champ.

Un travail salarié qui pourrait laisser entendre que j’en ai besoin financièrement, et que mon entreprise ne marche pas.

Pourtant, je l’ai fait par choix.

Dépasser la peur du regard des autres pour suivre un chemin qui a du sens pour SOI

Les phrases ci-dessus font partie de la catégorie “Peur du regard des autres”.

Je ne vais pas te mentir.

En 2019, la première fois que j’ai repiqué les oignons, j’ai pensé à tout ça.

Je me suis dit “Que vont penser les gens ? Vont-ils voir ça comme un échec ?”

Et à la fois, j’étais dans une période où je ne gagnais pas encore ma vie, et je voulais me prouver à moi-même que j’étais capable de gagner de l’argent, quelle qu’en soit l’origine (légale et éthique bien sûr 😄).

Donc j’avais fait des vide-greniers, qui m’avaient rapporté 50€ en 8h, soit 6,25€ de l’heure.

J’avais enfin fait les démarches pour demander le RSA (environ 370€ par mois).

Et j’avais fait ce travail saisonnier, payé environ 10€ de l’heure.

Ensuite j’ai lancé mes formations en ligne, ateliers, et accompagnements individuels et j’ai commencé à gagner davantage d’argent avec ma propre activité.

Cette envie d’apprendre à gagner de l’argent était plus importante pour moi que le regard des autres.

Parce que le plus important pour moi était de pouvoir continuer à être indépendante.

Donc je voyais tout ça comme une pierre sur mon chemin.

Une étape pour pouvoir gagner de l’argent avec ma propre activité derrière.

Cette peur du regard des autres est la deuxième* peur principale des personnes souhaitant passer du salariat à l’entrepreneuriat (la première est la peur de ne pas gagner assez d’argent).

Et la première peur dans la reconversion professionnelle de salariat à salariat (changement de métier/secteur).

*D’après mes nombreuses discussions avec des lecteurs souhaitant se reconvertir.

Gagner assez d’argent pour pouvoir rejoindre des projets professionnels par CHOIX, et pas par CONTRAINTE financière

En 2020, je décide de remettre ça.

Cette fois-ci, je n’ai aucune raison financière de faire ce travail.

Au contraire, je pourrais le voir comme une perte d’argent car cela me fait “perdre” une semaine pendant laquelle j’aurais pu commencer les accompagnements individuels, ou communiquer pour en obtenir de nouveaux.

Cette fois-ci, je choisis de faire ce travail car cela correspond à la philosophie que j’ai développée en 2016, en sortant de mes études : 

“Je souhaite gagner assez d’argent pour pouvoir rejoindre des projets professionnels par CHOIX, et pas par CONTRAINTE financière.”

Aujourd’hui, pour la première fois, cette philosophie se réalise :

  • Je gagne assez d’argent avec LesNouveauxTravailleurs ;
  • Ces revenus, ainsi que la flexibilité de mon travail, me permettent de prendre une semaine pour faire un autre travail qui m’attire.

Suivre ses envies, indépendamment du regard des autres

Mais pourquoi aller faire un travail manuel et physiquement difficile quand on a déjà un boulot épanouissant et qui rapporte assez ? Pourquoi “s’embêter” à faire ça ?

Suivre ses envies…

Ca ne paraît pas très “logique”, n’est-ce pas ?

Mais la logique est quelque chose qui relève du mental.

Et le message que j’essaye de faire passer maintenant dans tous mes lives, formations, accompagnements individuels, articles, et autres contenus, c’est que l’épanouissement n’est pas lié au MENTAL.

Il est lié au COEUR.

Donc ce qui compte ici, ce n’est pas que ce soit “logique”.

Ce qui compte, c’est que j’ai eu ENVIE de le faire, et que j’ai suivi cette envie.

J’aime beaucoup une phrase du discours de Steve Jobs à l’Université de Stanford en 2005 : “You cannot connect the dots forwards, you can only connect the dots backwards”.

Littéralement : “On ne peut pas faire le lien entre les points en amont, on ne peut le faire qu’après coup”.

Ca veut dire que, parfois, on fait des choses sans savoir pourquoi. 

Et elles prennent sens plus tard. 

Parfois dix ans plus tard. 

Mais ce qui compte, c’est de l’avoir fait, même si ça ne paraissait pas logique.

…indépendamment du regard des autres

La peur du regard des autres, elle, est liée au mental.

Ce qu’il se passe la plupart du temps est la conversation suivante, entre le coeur et le mental :

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Coeur : Oh, et si je faisais ça ?! Ca a l’air trop cool ! (#lavoixdel’épanouissement)

Mental : Non mais t’imagines ce que les gens vont penser si tu fais ça ? Non, allez, laisse tomber, on n’a pas envie de se ridiculiser et de perdre tout notre cercle social qui va se moquer de nous et nous dire qu’on fait n’importe quoi et qu’on a complètement échoué dans notre vie professionnelle.

Coeur : Oh. Bon, t’as sûrement raison, on laisse tomber. (tristesse, frustration, non-épanouissement)

La peur du regard des autres est un réflexe de notre mental pour nous protéger contre l’exclusion sociale.

Mais penses-y une minute : crois-tu vraiment que tu vas être exclu·e socialement si tu fais ce que tu veux vraiment faire ?

Ne crois-tu pas que tu vas rayonner tellement fort que les autres seront inspirés et auront envie de sortir de leur vie aigrie pour connaître un épanouissement comme le tiens ?

L’envie de faire un travail saisonnier alors qu’on a déjà un boulot cool : comment se l’expliquer et se l’autoriser ?

Ok, je t’ai dit que j’avais fait ça parce que j’en avais envie.

Mais c’est un peu étrange, cette envie, non ?

Je repose la question : pourquoi aller faire un travail manuel et physiquement difficile quand on a déjà un boulot de coach épanouissant et qui rapporte assez ?

Peut-être que toi-même tu as eu de telles envies alors que tu es indépendant·e et content·e de l’être.

Que tu te demandes ce qui ne tournes pas rond chez toi.

Que tu ne t’es pas autorisé·e à faire ce boulot qui t’attire, parce que tu ne t’expliques pas cette envie étrange.

Honnêtement, je n’ai pas une réponse généralisée (😄).

Mais je peux te partager les raisons qui font que je me suis personnellement intéressée à ce travail.

Tu verras si tu t’y identifies et arrives à mieux comprendre, et t’autoriser à suivre cette envie.

Faire une pause dans son quotidien

Dans ma vie, à chaque fois que j’ai pris quelques jours de congés, ou plus, j’ai eu l’impression de revenir avec plus de clarté.

Ca fait faire une pause au cerveau.

Ca nous fait prendre du recul.

Et quand on revient, on a une vision différente.

Bon, moi, cette semaine, j’ai quand même travaillé un peu tous les jours pour LesNouveauxTravailleurs. 

Donc ce n’était pas une pause totale.

Mais j’ai changé d’environnement.

J’ai passé une semaine en pleine campagne, dans une maison différente, avec des gens différents, avec une végétation différente, avec un quotidien différent (habituellement, je ne passe pas 8h par jour dans un champ 😉).

En rentrant, j’ai donc ce sentiment de renouveau, de nouveau départ.

La première chose que j’ai eue envie de faire en revenant chez moi a été de faire le point.

De réfléchir à ce que je voulais pour les semaines à venir, pour mon avenir.

De décider quelles actions je voulais mettre en place.

J’ai beau faire ça quasiment chaque semaine et chaque jour habituellement, ça n’a pas le même effet quand je reviens d’ailleurs.

Avoir de quoi s’occuper pour passer la journée dehors

J’essaye déjà d’intégrer du temps en extérieur dans mon quotidien.

Je fais des petites pauses dans le jardin, des séances de sport dans le jardin, je me balade, j’installe mon bureau dehors…

Mais ça dépasse rarement plus de trois heures par jour.

Parce qu’après ce temps-là, je ne sais plus quoi faire d’autres pour être dehors.

Ou bien je tombe en panne de batterie, ou je commence à avoir froid à force d’être assise devant mon ordinateur sans bouger (ou trop chaud en été).

Pourtant, j’aime être à l’extérieur.

Surtout s’il fait un temps magnifique comme nous avons eu cette semaine (et comme c’est quand même souvent le cas dans la région de Montpellier).

Quand je repense à ce que j’aimais dans mon enfance, il y a toujours cette notion d’être dehors : à chevaucher mon cheval fictif “tornado” (noir avec une tache blanche sur le museau) dans mon jardin, à construire des cabanes, à grimper dans les arbres…

Passer cette semaine à ramasser/planter les oignons me donne donc une excuse parfaite pour passer la journée dehors.

Ne pas réfléchir

A partir du moment où on a un travail avec une forme de responsabilité, on réfléchit.

On cherche à faire les choses bien.

A améliorer ce qu’on fait.

On pense aux stratégies, aux actions à faire.

Etant mon propre patron, c’est moi qui décide de tout : quoi faire, quand, comment, à quel rythme.

Et tout repose sur moi.

Si on veut être épanoui, il faut réussir à vivre avec ça.

Ne pas trop se culpabiliser.

Trouver son rythme.

Trouver un équilibre entre la discipline de faire ce qui doit être fait, et le fait de suivre ses envies pour kiffer.

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Mais parfois ça fait du bien de simplement tout lâcher.

Et de remettre la responsabilité des choses entre les mains de quelqu’un d’autre.

De travailler pour un patron, qui porte lui-même les responsabilités.

Et de se concentrer sur le fait de juste bien faire son travail, sans décisions à responsabilité.

On peut tout lâcher en prenant son weekend, ou des vacances.

Mais si on ne fait que se reposer, notre mental peut nous rattraper et nous faire penser au boulot.

Je peux te dire que quand je suis en train de planter des oignons, je n’ai pas le temps de penser à mon boulot.

Je suis beaucoup trop concentrée à arranger ma botte d’oignons pour réussir à les planter le plus vite possible.

A m’appliquer à les planter droits et à la bonne distance.

A regarder où sont positionnés les autres pour prendre exactement la bonne distance dans le sillon, pour que le travail d’équipe soit optimal.

C’est presque une réflexion “proprioceptive” (dans l’espace), et pas mentale.

C’est davantage mon “corps” qui réfléchit (où se placer ; dextérité…), que mon cerveau.

Mais je ne ferais pas ça tout le temps.

J’aime bien avoir mes responsabilités et mes propres décisions à prendre.

C’est ce qui fait que j’aime tant être indépendante.

Donc une semaine sans mes responsabilités, ça me va bien. 🙂

Etre avec d’autres gens

J’adore travailler seule, dans le sens où je peux faire ce que je veux, quand je veux, sans que ça n’impacte personne d’autre que moi et le fruit de mon travail.

Mais je suis aussi quelqu’un qui a énormément besoin de connexion aux autres.

C’est quelque chose que j’essaye d’intégrer de différentes façons dans mon travail : lives pendant lesquels vous allumez vos caméras, appels individuels, ateliers collectifs en présentiel…

Mais je suis preneuse de tout ce qui peut me permettre de passer du temps avec d’autres personnes : événements de réseautage, soirées, séminaires, sports collectifs…

Le repiquage des oignons se fait en équipe.

Car les champs sont larges donc nous sommes entre 6 et 10, pour avancer au rythme qu’il faut.

J’apprécie passer ce temps avec d’autres personnes.

Papoter, rigoler, écouter les discussions et les plaisanteries.

Tout en travaillant.

Avec l’agriculteur avec lequel je repique les oignons, c’est d’autant plus sympa car il a à coeur de nous proposer des conditions de travail agréable : joie, bonne humeur, pousser la chansonnette en plantant le champ, café tous ensemble toutes les 2h de travail, pique-nique tous ensemble le dernier jour…

Ca donne un ton agréable à ce travail quand même pas évident (pour te donner l’image, pour planter les oignons, on est penché en avant comme pour ramasser quelque chose sans s’accroupir ; et on passe beaucoup de temps à se baisser, se lever, se baisser, se déplacer en restant baissé pour terminer de poser les oignons dans le sillon, se relever, se déplacer pour revenir au bout de la ligne, porter les caisses d’oignons…).

Le plaisir de l’argent perçu directement après son travail

Quand je crée une formation en préventes, je suis payée d’abord PUIS je réalise les vidéos.

Idem avec les accompagnements individuels, qui sont réglés avant la première séance.

Ca a l’avantage de sécuriser l’aspect financier (et de travailler avec des personnes engagées).

Mais ça enlève ce sentiment de recevoir sa rémunération une fois le travail accompli.

Et mine de rien, recevoir sa rémunération APRES avoir travaillé procure un certain plaisir.

Comme “le réconfort après l’effort”.

Ca crée un lien direct entre l’effort fourni et la rémunération.

Quand je plante les oignons, je fournis beaucoup d’efforts toute la semaine.

Et à la fin, je reçois le fruit financier de mon effort.

C’est plaisant.

Ca me donne la sensation d’être une enfant qui vient de recevoir son argent de poche et peut aller s’acheter des bonbons au bureau de tabac. 😁

L’organisation nécessaire pour pouvoir prendre une semaine sur un autre boulot

Si tu décides de suivre tes envies, comme la mienne ici d’aller travailler une semaine au repiquage des oignons, tu dois penser à l’organisation.

Voici comment j’ai fait pour pouvoir prendre cette semaine :

Bloquer la période dans son agenda

La difficulté avec ce travail saisonnier, c’est qu’on ne connaît pas à l’avance les dates exactes auxquelles on va travailler.

L’agriculteur me prévient moins de trois jours avant.

Mais il connaît la “fourchette” de dates dans laquelle ça devrait avoir lieu.

Dans mon cas : les deux premières semaines de mai.

Dans mon agenda, j’avais donc indiqué que toute cette période pouvait être occupée par le repiquage des oignons.

Eviter les rendez-vous ou les limiter

J’avais quand même laissé mes clients prendre des rendez-vous sur cette période, en ayant en tête qu’il faudrait peut-être les décaler.

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Je savais que le nombre de rendez-vous serait limité, car je connaissais le flux possible en provenance de mes clients.

Décaler les rendez-vous

Lorsque j’ai connu les dates exactes du repiquage, j’ai déplacé les deux rendez-vous prévus cette semaine-là.

Et j’ai fait “sauter” cette semaine pour les accompagnements individuels, que nous avons programmés la semaine d’après.

Dans mes accompagnements individuels, nous avons habituellement un appel visio par semaine, pour garder un bon rythme.

Mais décaler d’une semaine n’est pas forcément négatif, car ça peut apporter un “sas” pendant lequel on laisse les idées décanter davantage.

Traiter l’important avant de commencer la semaine

Pour profiter pleinement de sa semaine, il faut éviter d’avoir à gérer des choses.

J’ai donc calé la majorité des appels avant cette semaine de repiquage d’oignons, et répondu aux emails les plus urgents.

Il y a trois ou quatre tâches que je n’ai pas faites avant de commencer ma semaine et je l’ai regretté.

Car j’étais crevée après chaque journée et c’était très difficile de trouver l’énergie de faire ces quelques tâches urgentes que je n’avais pas traitées.

Si tu as une newsletter hebdomadaire, je te conseille aussi de la préparer à l’avance.

Moi je ne l’ai pas fait car j’aime bien écrire ça au dernier moment.

Mais avec la fatigue, ce n’était pas forcément agréable.

Accepter de lâcher-prise

Le but de traiter tout ça avant la semaine est de pouvoir avoir l’esprit tranquille une fois qu’on est dans l’autre boulot.

Mais certaines personnes ont du mal à lâcher-prise.

A mon sens, il faut être au clair sur ce qu’il était important de gérer avant, et le faire.

Et être au clair sur ce qu’on gèrera après, sans se culpabiliser.

Il faut accepter de ne pas gérer les choses cette semaine-là.

Mettre des priorités et décider qu’elles sont gérées soit avant, soit après, mais pas pendant la semaine dans l’autre boulot.

Quelle leçon tirer de tout ça ?

Mon message principal ici est le suivant : l’épanouissement n’existe que lorsque l’on fait ce dont on a vraiment envie.

Si tu as envie de faire quelque chose, mais que ce n’est pas logique, ce n’est pas grave.

Autorise-toi à le faire quand même.

Tes envies viennent de ton coeur et ton intuition, qui en savent bien plus sur ce dont tu as besoin, que ton mental.

Si tu as envie de faire quelque chose mais que les gens risquent de te juger, tu dois apprendre à te défaire de ce jugement.

Connais-tu le conte “Le père, l’enfant et l’âne” ?

Un enfant demande à son père :

– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?

Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.

Et les gens du village de dire :

– Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :

– Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :

– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :

– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :

– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.

Fais ce que tu aimes et tu seras heureux !

Voilà.

Quoi que tu fasses, il y aura toujours des personnes pour critiquer tes choix, parce qu’ils ne correspondent pas à leur vision des choses. 

Ou parce qu’ils regrettent eux-mêmes de ne pas réussir à en faire autant.

Donc occupe-toi de tes oignons (hohoho, le jeu de mots !).

Fais ce qui te fait envie, ce qui est bon pour toi.

Ca ne pourra t’amener qu’à de beaux endroits pour toi. 🙂

Qu’est-ce qui te parle le plus dans cet article ? Partage-le-moi en commentaires 🙂

Photo : Bence Balla-Schottner / Unsplash

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6 réflexions au sujet de « Faire un boulot saisonnier en plus de son travail indépendant : un aveu d’échec ? »

  1. Toujours très justes tes propos Isore. Ils me permettent de revoir mes fondamentaux et d’y ajouter des options intéressantes.
    Merci beaucoup. Je me régale toujours en te lisant. De plus j’adore les oignons. Quand te mets tu au repiquage de l’ail ?
    Adeline

    1. Hello Julie,
      Et ce qui te plaît serait de faire un travail saisonnier ? (je ne me rappelais pas ça de nos échanges… )

  2. Je me reconnais totalement dans ton article. Ma “pause mentale” en tant qu’ingénieure, c’est de travailler dans l’animation. Rien à voir avec mon travail, mais je trouve que ça m’apporte beaucoup.
    Pour éviter les remarques de mes proches, je leur dit en dernière minute. Ça m’évite de renoncer à des projets qui ne sont pas des choix de la raison mais du cœur et que seul moi peux comprendre.

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