Quand on est solopreneure, personne n’est là pour nous donner des horaires de bureaux ou nous dire comment nous organiser. Cela nous donne l’opportunité de créer un rythme de travail épanouissant, qui nous apporte un équilibre. Mais, parce que nous sommes notre propre repère, nous pouvons avoir tendance à tomber dans des extrêmes : trop de discipline, dans laquelle on n’écoute pas ses envies. Ou trop de laxisme, dans lequel on procrastine et n’avance pas assez. Le rythme de croisière et l’épanouissement long-terme se trouvent au juste milieu entre les deux.
Cet article est le contre-pied de mon article “organisation” de la semaine dernière (qui était très discipliné).
En fait, je n’ai pas tenu deux jours avec cette organisation…
Lundi matin, j’étais au taquet !
J’avais envie de “beaucoup travailler” cette semaine-là car je sentais que j’en avais l’énergie.
Donc j’ai créé une organisation assez “solide”.
Mais, finalement, trop rigide…
Mardi soir, je me suis fait la réflexion que je n’avais pas du tout apprécié les deux jours qui venaient de passer.
Pourquoi ?
Parce que j’avais zéro libre-arbitre et marge de prise de décision dans cette organisation-là.
Comme j’avais attribué un créneau de chaque journée à une tâche en particulier, il n’y avait pas de place pour décider de faire une autre tâche qui me plaît davantage.
Et dès qu’une tâche était terminée, pas de plaisir à choisir la prochaine puisqu’elle était déjà notée dans mon emploi du temps.
Je suis donc revenue à l’organisation que j’ai majoritairement utilisée pendant le confinement, beaucoup plus flexible et plaisante.
Le confinement : l’opportunité de ne faire que ce que j’ai envie de faire
Avant confinement, je n’écoutais pas assez mes vraies envies
Lorsque le confinement a commencé (mi-mars 2020), j’ai ressenti une forme de soulagement.
Avant confinement, je faisais certaines choses par “contrainte”, plus que par “envie”. Comme aller à l’espace de coworking parce que j’avais payé au mois, alors que cette semaine-là, j’avais juste envie de rester chez moi.
J’avais aussi certains projets en cours qui me demandaient d’être présente à un certain endroit à un certain moment (les ateliers ikigaï à Montpellier).
J’avais décidé qu’il était temps pour moi de prendre un mois off (c’était prévu pour avril).
De partir quelque part faire quelque chose qui n’a rien à voir avec mon boulot.
Pour que mon mental puisse se reposer, que je lâche-prise, et que je puisse revenir revigorée, avec de nouvelles idées.
Confinement : faire comme si j’étais en vacances
Finalement, avec le confinement, je n’ai pas pu partir.
Mais j’ai décidé de me comporter comme si j’étais en vacances :
- Pas de réveil (bon ça c’est aussi le cas quand je ne suis pas en vacances 😃) ;
- Aucune obligation à travailler, je ne fais QUE ce que j’ai ENVIE de faire (en l’occurrence j’avais commencé un nouveau coaching dans lequel c’est moi qui était coachée, et je me suis régalée à faire les exercices d’introspection) ;
- 1 à 3h de sport par jour (souvent 1h de fitness et entre 1 et 2h de ping-pong avec mon neveu de 23 ans) ;
- Bronzette au soleil en début d’après-midi (et parfois un brin de sieste) ;
- Rangement que je ne prends jamais le temps de faire.
Les bénéfices d’une telle organisation
Cette période a été très bénéfique pour moi car elle m’a permis de :
- Lâcher le mental (probablement LA chose la plus difficile pour moi auparavant) ;
- Apprendre à écouter mes vraies envies ;
- Trouver un type d’équilibre qui me convient (tout en sachant qu’il n’en sera pas toujours ainsi car je vais changer de lieu de vie dans quelques temps, et je n’aurai plus quelqu’un avec qui jouer au ping-pong, plus de jardin…).
Le mode de vie que j’ai mis en place pendant le confinement, ainsi que mon organisation de travail, se rapprochent beaucoup plus de ce que je veux vivre la majorité du temps.
Solopreneure : Comment créer une organisation à la fois disciplinée et flexible ?
La flexibilité du réveil
Pouvoir me réveiller sans réveil était une des choses auxquelles j’aspirais le plus, à l’époque où j’étais salariée.
Ca m’énervait d’être réveillée en plein milieu d’un cycle de sommeil, parce que je devais arriver dans une certaine tranche horaire au boulot.
Etre fatiguée est la pire tare pour moi au travail.
Quand je suis fatiguée, j’ai l’impression de n’arriver à rien.
De ne pas être au top de mes capacités.
Je passe globalement une mauvaise journée.
Et en plus j’ai tendance à être de mauvaise humeur.
Le combo gagnant.
Pour mener une vie épanouissante, j’ai besoin d’être en forme, pas fatiguée.
Pour moi, cela passe par le fait de ne pas mettre de réveil.
Cela suppose deux choses :
- Ne pas avoir de rendez-vous le matin, pour ne pas devoir mettre le réveil (ça m’arrive d’avoir des séances de coaching ou des appels à 10h ou 11h, mais c’est rare comparé aux jours où je n’ai rien de prévu le matin) ;
- Se coucher dans son créneau optimal de sommeil, pour ne pas être fatigué de sa nuit (voir point suivant).
La discipline du coucher
Ne pas mettre de réveil n’est pas synonyme d’une anarchie dans laquelle on se couche tous les jours à une heure différente.
Pour un bon sommeil, il faut :
- Etre le plus régulier possible dans son heure de coucher (ce qui n’empêche pas de faire des apéros tardifs de temps en temps 😉) ;
- Se coucher dans son créneau optimal pour bien dormir.
Personnellement, par expérience, je sais que la meilleure heure pour me coucher se situe entre 22h et 23h30.
Au-delà, je suis fatiguée, même si j’ai dormi 8h.
Pour savoir quelle est la meilleure heure pour te coucher, tu peux faire le test de ton “Chronotype” et regarder le résultat illustré sur lequel on voit quelles activités faire selon l’heure de la journée.
C’est l’heure du coucher qui importe plus que l’heure du lever.
C‘est mathématique : si tu as besoin de 8h de sommeil, et te couches à minuit, tu ne peux pas espérer te lever à 6h du matin en forme, après 6h de sommeil seulement.
Si tu veux te lever plus tôt, couche-toi plus tôt.
Choisir d’être une entrepreneure “lifestyle”
Il existe plusieurs types d’entrepreneurs.
Moi j’ai toujours dit “Je ne veux pas être une entrepreneure qui travaille 90 heures par semaine”.
Je suis plutôt attirée par La Semaine de 4h de Tim Ferriss (chercher à travailler moins, pour pouvoir profiter davantage du reste).
Je crois que c’est un choix.
Soit tu bosses comme une malade (point positif : tu avances vite ; point négatif : peu de temps pour toi).
Soit tu es une entrepreneure “lifestyle” (point positif : tu instaures un équilibre de vie et met ton plaisir au centre des choses ; point négatif : ce que tu mets en place peut mettre plus de temps que si tu travaillais davantage… Mais tiendrais-tu le coup sur le long-terme en travaillant plus ?).
J’ai eu des moments où je me sentais déprimée en regardant les avancées des entrepreneures que je connais qui sont dans le premier profil.
Mais c’est même l’une d’elles qui m’a fait une analogie pour comparer ces deux profils d’entrepreneurs : “Tu ne peux pas comparer les résultats de course de quelqu’un qui s’entraîne 2 fois par semaine, et quelqu’un qui s’entraîne tous les jours. Si tu veux le même type de résultats que celle qui s’entraîne tous les jours, alors entraîne-toi tous les jours.”
Donc je me suis posé la question : ai-je envie de courir tous les jours pour obtenir des résultats plus impressionnants ? Ou ai-je envie de courir deux fois par semaine parce que ça me va bien comme ça ?
J’ai choisi le deuxième.
De toute façon, même si j’essayais d’être comme le premier profil, je n’y arriverais pas.
Parce que j’ai des réflexes inconscients de défense.
Je me suis tellement habituée à faire des choses qui vont dans le sens de mon bonheur que, dès que je ne suis pas sur la bonne voie, mon corps me rend super fatiguée, me donne envie de procrastiner.
Bref, il m’empêche de bosser 90 heures par semaine.
Et tant mieux.
Ca me préserve.
Au-delà du choix, je crois que c’est une question d’habitude.
Si tu es travaillomane et que tu souhaites vivre une vie plus paisible, alors il te faudra apprendre à déconstruire ta façon de faire, et construire de nouvelles habitudes (je peux t’aider là-dessus en accompagnement individuel, écris-moi si tu es partante).
L’inverse est vrai aussi : si tu procrastines beaucoup et passes peu à l’action, il te faudra construire de nouvelles habitudes (je peux aussi t’aider dans ce cas).
Accepter de ne pas remplir ses journées
Nous ne sommes pas obligés de travailler 8h par jour
J’ai été en CDI un an seulement (+1,5 an de stages), et j’ai eu beaucoup de mal à me détacher des “horaires de bureau”.
Même si je ne suis pas travaillomane, j’ai longtemps considéré que, si je ne travaillais pas 8h par jour (en tant qu’entrepreneure), alors je n’avais pas assez travaillé.
Mais qui a décidé que “bien travailler”, c’était travailler 8h par jour ?
Probablement le système capitaliste.
C’est sûrement le meilleur temps qu’ils ont trouvé pour produire au maximum, de façon rentable, sans tuer les employés de fatigue (quoi qu’avec les burn-outs récents…).
En tout cas, nous ne vivons pas dans une société “humaniste” basée sur les besoins de chacun (bien que j’espère que nous allons évoluer dans cette voie).
Conclusion : ces “8h par jour” n’ont aucun lien avec notre besoin personnel.
Il va donc falloir que tu trouves le nombre d’heures qui est juste pour toi.
Et pas seulement le nombre, mais aussi comment tu les remplis (quelle part de tâches de création vs. tâches administratives vs. réflexion stratégique, etc).
Honnêtement, cela change encore pour moi aujourd’hui.
Ca peut dépendre de tellement de choses :
- La phase de ton cycle menstruel si tu es sensible aux vagues d’énergie liées à ça ;
- La saison de l’année (on peut avoir tendance à être plus pépère en hiver, plus actif en été ; ou, au contraire, à travailler plus en hiver car on n’a pas envie d’aller dehors, et passer plus de temps en randonnée en été 😃) ;
- Ce que tu vis par ailleurs dans ta vie (tu te sentiras peut-être pleine d’énergie si tu es amoureuse, ou abattue si tu viens de vivre une rupture…) ;
- La phase de ton entreprise (peut-être qu’au début tu sais exactement quoi faire parce que tu as un mentor qui t’explique, puis que tu es perdue ensuite car tu ne sais pas comment atteindre le prochain palier).
Quelques scénarios de journée ou demi-journées vécus moi-même et qui m’ont bien plu :
- Ecriture/création le matin (commencer par ce que j’aime le plus) – Randonnée l’après-midi (prendre l’air après) ;
- Coaching en début d’après-midi – Ecriture/création juste après (car le coaching me donne de l’énergie qui peut me rendre plus créative) ;
- Travail de 9h à 16h (avec une pause dej sociale) – Activité physique en fin de journée
Etre occupé, ce n’est pas être productif
Une des personnes que je coache en ce moment est arrivée avec la problématique suivante (entre autres) : “Je travaille 8h par jour mais je sais que seule 1h à 1h30 est productive, et je ne sais pas où passe le temps”.
Personnellement, je déteste cette sensation d’arriver à une heure avancée de la journée et d’avoir l’impression de n’avoir rien fait de productif.
Car une des bases de l’épanouissement à mes yeux est de vivre deux choses dans sa journée :
1- La satisfaction d’un travail accompli avec productivité ;
2- La sensation d’avoir eu du temps pour soi, une forme d’équilibre dans sa journée.
Si tu as utilisé tout ton temps pour travailler, alors tu n’as pas la deuxième sensation.
Et si tu as travaillé de façon improductive, alors tu n’as pas la première.
Si tu veux être épanouie et ressentir un équilibre dans ta vie, tu dois apprendre à ne pas remplir ta journée.
Dissocier ce qui est réellement important, de ce que tu fais juste pour avoir la sensation d’être occupée, et donc de travailler.
Ne faire que ce qui est absolument important à faire aujourd’hui, puis te donner de l’espace (nécessaire pour écouter tes envies).
Laisser tomber la liste de tâches
Ton pire ennemi est ta liste de tâches à rallonge.
Car si tu écris les choses sur papier, cela donne la sensation que tu es obligée de faire tout ça.
Et si tu ne fais pas tout, tu te culpabilises.
Résultat : tu te donnes à fond pour rayer les choses de ta liste de tâches, mais celle-ci n’est jamais terminée.
Tu t’épuises.
Et je peux te dire qu’une grande partie de ce que tu as fait n’était pas si crucial pour ton business.
Que tu aurais pu faire beaucoup moins, et quand même bien faire avancer les choses.
Quand tu as une liste de tâches, tu te perds dans le détail.
Dans plein de petites choses que tu as notées par peur de ne pas te les rappeler.
Pour libérer du temps dans ton emploi du temps, tu dois rester au niveau de la vue d’ensemble : tu connais ton objectif, tu connais les actions à mettre en place, et chaque jour tu décides laquelle de ces actions-phares tu vas faire pour avancer en ce sens. Tu n’entres dans le détail qu’au moment de t’y mettre, et tu prévois de larges plages horaires pour t’en occuper, afin d’absorber la charge de travail potentiellement associée.
Si tu veux avoir une liste de tâches, alors elle ne devrait contenir que les actions-clés.
Par ailleurs, je te conseille noter les tâches à faire dans un certain délai (répondre à quelqu’un, prendre une décision, sortir un article).
Au lieu de le faire sous forme de liste de tâches, je te conseille de mettre ça directement dans ton agenda sous forme d’échéance.
Et de prendre l’habitude de regarder ton agenda la veille au soir (pour savoir à quoi va ressembler ta journée), et le matin (pour savoir quelles sont tes priorités).
Si tu as tendance à faire des listes de tâches à rallonge, ton principal travail sur toi doit être d’apprendre à repérer ce qui est RÉELLEMENT important, et lâcher du lest sur les innombrables tâches que tu te donnes par ailleurs.
Comment écouter ses envies pendant la journée ?
Lorsque tu remplis ta journée, tu laisses très peu de place à l’écoute de tes envies.
Pour pouvoir écouter ses envies, il faut forcément de l’espace.
Voici comment procéder quand tu commences une journée :
- Regarde ton agenda pour savoir s’il y a quelque chose que tu dois impérativement faire aujourd’hui ;
- Idéalement, commence par ça, pour te libérer l’esprit ;
- Une fois que c’est fait, regarde ta petite liste d’actions-clés ;
- Assieds-toi sans rien faire jusqu’à ce que tu ressentes sur quelle tâche tu as envie de travailler (ou si tu as plutôt envie d’aller faire une balade ou une sieste) ;
- Fais ce que ton envie t’a dictée ;
- Continue ainsi jusqu’à l’heure que tu auras décidée (peut-être 16h si tu fais du sport en fin de journée, ou bien 20h, l’heure du dîner, ou bien 18h, pour garder deux heures de temps pour toi avant le dîner…
Tu verras qu’en procédant ainsi, tu auras l’impression d’avoir beaucoup plus de temps dans ta journée, de respecter tes envies, et tu seras contente car tu auras accompli une action-clé (plus importante que d’accomplir 20 actions non-clés).
Comment instaurer de la discipline dans tout ça ?
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas de liste de tâches et qu’on se laisse choisir ses tâches qu’on est une fainéante qui fonctionne avec anarchie.
Comme le dit l’intitulé de cet article, il faut trouver un équilibre entre trop de discipline sans flexibilité, et zéro discipline.
Le risque de trop de discipline est de ne pas être épanouie car tu n’écoutes pas tes envies.
Le risque du manque de discipline est de ne pas être contente de toi car tu n’as pas assez avancé ou as oublié de faire des choses importantes à un moment donné.
Il est donc important d’avoir une forme d’organisation et de discipline.
A mon sens, cela se résume à :
- Noter dans son agenda les tâches à échéance (faire sa déclaration URSSAF, envoyer la V1 d’un article invité à quelqu’un, mettre un cours en ligne pour sa formation, préparer les exercices pour une coachée…) ;
- Avoir un Tableau de Publications (un tableau dans lequel tu indiques quel jour tu publies quoi).
Si la publication d’articles/vidéos/posts fait partie des actions-clés pour trouver des clients, tu dois décider d’un fonctionnement vis-à-vis de ça.
Etre régulier dans sa publication d’articles est très important au début, pour prouver à Google qu’il peut nous faire confiance et nous faire remonter dans les résultats de recherche.
Par la suite, ça devient moins important, mais à ne pas négliger tout de même.
Si ta stratégie est de publier un seul article par semaine, tu n’as peut-être pas besoin du tableau. Tu sais que chaque semaine tu dois écrire un article.
Mais si tu veux en écrire plusieurs, ou bien alterner article/vidéo/podcast, alors, pour ne pas t’y perdre, et t’assurer de tout faire, il vaut mieux avoir un tableau, dans lequel tu indiques quand tu comptes publier quoi. Même si tu ne connais pas encore le sujet de ta future vidéo, tu peux colorier la case du jour où tu veux la publier, pour garder en tête que tu dois le faire d’ici-là.
Voici un extrait de mon tableau de publication :
Si tu n’es pas dans la création de contenu, c’est peut-être un tableau de prestations à donner, de clients à trouver, d’objets à créer…
- Regarder son agenda la veille au soir et le matin, pour savoir quand on a des rendez-vous et des actions particulières à faire ;
- Commencer par les tâches “obligatoires” pour s’assurer de les faire ;
- Réserver un créneau dans son agenda avant les rendez-vous (préparer une séance de coaching, préparer une interview qu’on donne ou qu’on organise), et après (envoyer un email de remerciement, de résumé, des exercices pour la personne coachée…).
En conclusion : équilibre entre discipline et flexibilité
A mon sens, l’épanouissement se trouve dans l’équilibre entre discipline et flexibilité.
La discipline permet de faire ce qui est important pour son business, et de générer des sentiments de fierté de soi, de satisfaction, d’accomplissement.
La flexibilité permet de suivre nos envies, ce qui génère un sentiment de plaisir, de profiter de la vie, d’avoir du temps, du temps pour soi, et éviter d’être frustré en fin de journée.
La discipline passe par :
- Faire les actions-clés et délimitée dans le temps en priorité ;
- Savoir où on en est (tableau de publication, objectif en tête…) ;
- Se coucher à la meilleure heure pour être en pleine forme le lendemain.
La flexibilité passe par :
- Prendre un temps de pause après une tâche, pour décider de la suivante en se basant sur ses envies (et pas sa tête qui décide qu’on “devrait” faire celle-ci ou celle-là) ;
- Essentialiser son emploi du temps en sachant reconnaître ce qui est réellement important (actions-clés) et en se donnant de l’espace pour le reste, au lieu de remplir son temps à réaliser ce qui est marqué sur une liste de tâches à rallonge, qu’on ne termine jamais.
Alors, d’après ce que tu as lu, quelles sont les premières choses que tu dois apprendre à mettre en place dans ton quotidien de solopreneure ? Dis-le moi en commentaires. 🙂
3 réflexions au sujet de « Organisation Solopreneure : trouver le juste Equilibre entre Discipline et Flexibilité »
Merci beaucoup Isis pour cet article très intéressant, en nuancemment de celui sur la semaine productive qui me motive à me pencher plus sérieusement sur l’idée que j’ai eue hier de créer un outil d’organisation personnel qui me ressemble 🙂
merci pour cet article, se laisser de la souplesse tout en conservant une discipline, un vrai numéro d’équilibriste quand on travaille pour soi ! de mon coté, chaque fin de journée, j’écris les 3 tâches les plus importantes du lendemain, sur lesquelles me concentrer, et ensuite je fais à mon envie !
Merci Caroline pour ton idée ! C’est quelque chose que je fais ou non selon les périodes. Ce que j’aime bien, c’est que ça permet d’avoir une sorte de « fil conducteur » sur la semaine. D’écrire le plus important tant que c’est chaud. Et de ne pas perdre trop de temps le matin à réfléchir à ce que l’on veut faire. Si on décide de faire cette liste, à mon sens, il ne faut pas oublier de mixer des tâches importantes pour faire avancer son entreprise, avec des tâches qui vont nous procurer du plaisir (si ce sont les mêmes tant mieux, mais ce n’est pas toujours le cas). 🙂