De Salariée à Indépendante épanouie : les 11 étapes-clés de mon parcours

En janvier 2018, je suis me suis lancée à 100% en indépendante, sur Les Nouveaux Travailleurs. J’ai eu un parcours un peu sinueux pour arriver jusque-là. Ca a duré 2 ans. Et 11 étapes clés. J’ai eu deux moments difficiles à passer, une grosse peur au début, mais j’ai fini par y arriver, parce que mes raisons de le faire étaient claires. Aujourd’hui, je me sens épanouie, libre, et je suis très heureuse des décisions prises par l’ancienne moi !

Indépendants vs. Indépendants Epanouis

Il y a plusieurs manières de devenir indépendant(e). On peut trouver un marché avec du potentiel, créer une entreprise, et gagner de l’argent… mais travailler 90 heures par semaine, ne pas avoir de temps pour ses enfants, de prendre des vacances, ne pas aimer ce qu’on fait au quotidien…

Ou alors on peut créer un projet entrepreneurial basé sur ce qu’on aime, pour être sûr d’avoir du kif au quotidien. Un projet entrepreneurial qui prend en compte nos besoins (famille, voyage, pluralité de projets…), qui utilise le meilleur de notre potentiel, tout en nous apportant le revenu nécessaire.

Personnellement, pendant ma quête d’indépendance financière, j’ai réalisé que je voulais être ce deuxième type d’entrepreneur. Et c’est ce type d’entrepreneur que j’ai envie de t’aider à devenir avec ma formation “Indépendants Epanouis”, qui ouvrira bientôt ses portes.

Si tu es déjà sûr(e) que tu veux devenir indépendant(e) et souhaites être informé(e) de la sortie de la formation, tu peux t’inscrire à la liste VIP en cliquant ici.

Dans cet article, je recense les onze actions-clés qui m’ont permis de devenir indépendante, mais aussi épanouie dans cette indépendance ! Le but est de te montrer comment ça s’est passé pour moi, qui ai déjà fait le chemin que tu souhaites faire. Que tu puisses t’en inspirer. Compléter ta propre démarche. Peut-être même te rassurer. 🙂

Mes 11 étapes vers l’indépendance et l’épanouissement

C’est parti pour les onze étapes qui m’ont permis de devenir une indépendante épanouie ! Si tu es pressé(e) et veux repartir avec UNE leçon-clé, je te conseille de regarder l’étape 9, la plus importante de toutes !

Etape 1 : M’inspirer

La première étape remonte à quelques années avant que je ne décide de devenir indépendante. Pendant mes études, j’ai commencé à suivre des personnes que je trouvaient inspirantes. Et notamment la chaîne Youtube d’Olivier Roland, qui parlait développement personnel et entrepreneuriat.

Tu comprendras à l’étape 4 pourquoi cette étape a eu une influence sur mon épanouissement actuel.

Etape 2 : Marre du salariat

Ce que j’ai vécu pendant mes stages et mon CDI, en tant que salariée, m’a poussée vers l’indépendance. Les contraintes que j’ai ressenties m’ont donné une raison de quitter un univers (le salariat) pour un autre (l’entrepreneuriat, l’indépendance).

Contrainte #1 : je ne peux pas exprimer mon plein potentiel

2013 : en stage au Vietnam, je demande à mes managers de modifier ma mission pour mon dernier mois de stage : prospecter localement plutôt que prospecter la France, parce que je suis plus douée. Réponse : « Non, tu as été recrutée pour prospecter la France, tu continues ». Je suis dépitée. J’ai le sentiment que mes managers m’empêchent d’exprimer mon plein potentiel.

Contrainte #2 : je ne peux pas faire valoir mon esprit d’innovation en grande entreprise

2014 : en stage dans une grande entreprise, je m’ennuie un peu. J’étudie les opportunités d’intrapreneuriat pour voir comment je pourrais contribuer davantage à l’innovation. Désillusion totale : ce type d’initiatives est réservé à une certaine catégorie de personnes (plutôt des hommes, la cinquantaine, ingénieurs, soit l’opposé de moi). Suite à cette expérience, je me tourne vers les startups, plus ouvertes d’esprit à ce niveau, et axées innovation.

Contrainte #3 : je dois travailler contre mes valeurs

2015 : un jour, pendant mon stage de fin d’études dans une startup, mon manager incendie un prestataire par téléphone, puis me demande de lui dire par email qu’on ne le paiera pas pour le travail qu’il a commencé à réaliser. Je m’exécute contre mon gré, contre mes valeurs. Cela me crée un énorme conflit intérieur, qui me fera pleurer pendant trois mois derrière.

Contrainte #4 : frustrée de travailler en France plutôt qu’à l’étranger

2016 : alors que je cherche mon nouveau boulot, je réalise qu’il sera difficile de trouver à l’étranger. Soit je n’ai pas assez d’expérience, soit c’est trop mal payé, soit je déteste la mission. Je me rabats sur Paris et développe la frustration de ne pas pouvoir travailler à l’étranger. Et avec un CDI, je sais que je ne pourrai voyager que peu, pendant les vacances qu’on voudra bien m’autoriser à prendre. Frustration.

Contrainte #5 : horaires et lieux de travail imposés

2016 : deux mois après avoir commencé mon CDI, je commence à en avoir assez des horaires et lieux de travail imposés. Je ne comprends pas pourquoi je suis obligée de respecter des horaires de bureau, alors que mon travail -90% autonome- n’impacte personne. Ni pourquoi je dois venir au bureau tous les jours, alors que mon métier est faisable à distance et que je suis plus créative et productive en changeant d’environnement.

Ces contraintes m’éjectent vers autre chose

Quand on décide de changer de situation, je trouve qu’il y a toujours deux forces qui s’exercent :

  • Une force qui nous pousse, nous éjecte vers l’extérieur de quelque chose ;
  • Une force qui nous tire, nous attire à l’intérieur d’autre chose.

Ces contraintes vécues dans le salariat ont été ma force “poussante” : elles m’ont incitées à chercher quelque chose qui me conviendrait mieux.

Ma force “tirante”, c’est l’étape 3.

Etape 3 : Devenir indépendante financièrement

En 2016, alors que je cherche mon nouveau boulot à Paris, je me sens emprisonnée. A ce moment-là, je n’ai aucun projet entrepreneurial en cours. Ma seule option pour gagner de l’argent est donc de me faire employer par quelqu’un.

Pour payer mon loyer, je dois donc trouver un boulot. Je n’aime pas cette idée. Car elle signifie que c’est quelqu’un d’autre (l’employeur) qui contrôle mon destin, notamment financier. Moi j’aime avoir un certain contrôle sur ma vie et cette perspective ne me convient plus.

A ce moment-là, je décide que je veux devenir indépendante financièrement. C’est ça ma force “tirante”. L’indépendance financière m’attire. Je veux rejoindre cet univers. Moi aussi je veux gagner le revenu que je décide, je veux être libre de faire ce que je veux, de travailler d’où je veux, de varier les lieux de travail, de ne pas mettre de réveil si je n’ai pas envie, de prendre des vacances quand je veux, de faire des trucs qui m’éclatent, d’utiliser mon plein potentiel, de prendre toutes les initiatives que je veux… sans que personne ne puisse m’en empêcher !

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Je pars alors en quête de mon indépendance financière.

Etape 4 : Trouver une activité qui me plaît

Comment devient-on indépendant financièrement ? A ce moment-là (janvier 2016), je n’en ai aucune idée. Alors je fais ce qu’on a tendance à faire quand on se pose une question et qu’on cherche la réponse : je cherche sur Internet.

Je tape des mots-clés comme “indépendance financière”, “liberté financière”, “comment devenir indépendant financièrement”…

Ma première piste : l’immobilier

Je tombe sur une première piste : investir dans l’immobilier pour générer des revenus passifs (en louant) et/ou revendre avec une plus-value.

Ca ne me fait pas du tout envie. Je me rends compte que je ne veux pas juste devenir indépendante financièrement. Je veux faire quelque chose qui me plaît, qui a du sens pour moi, qui va me permettre de me régaler au quotidien. Idéalement, j’aimerais aussi que l’argent que je génère soit basé sur quelque chose que j’ai créé moi-même, une valeur que j’ai apportée par mes actions.

Je décide donc de continuer mes recherches jusqu’à trouver quelque chose qui me convienne.

Ma deuxième piste : le blogging

C’est là que l’étape 1 entre en jeu : parce que je suivais Olivier Roland depuis plusieurs années, je suis tombée sur son webinaire “Comment vivre la vie de vos rêves grâce à votre blog”. Le mot “blog” m’attirait parce que j’avais déjà créé des blogs pour mon loisir.

Ce webinaire est une révélation ! Je découvre que le blogging peut m’apporter non seulement l’indépendance financière, mais aussi me permettre de voyager une grande partie de l’année, ce qui rejoint la contrainte #4 que je ressentais dans le salariat !

Je vois dans le blogging l’opportunité de m’épanouir au quotidien et je porte mon choix sur cette activité pour devenir indépendante.

Entre le moment où j’ai décidé de devenir indépendante financièrement et le moment où j’ai découvert le blogging professionnel, il s’est écoulé six mois (janvier à juin 2016). J’ai fait ces recherches en parallèle de ma recherche d’emploi (car j’avais besoin de revenus court terme) puis du début de mon CDI. J’imagine que ce temps aurait pu être raccourci si je m’étais consacrée à 100% à la recherche de l’activité qui me permettrait de devenir indépendante.

Etape 5 : Me former

Je décide d’investir 2 000€ dans la formation d’Olivier Roland, qui accompagne ceux qui veulent devenir blogueurs professionnels, pour plusieurs raisons :

Raison #1 : J’ai abandonné mes deux blogs précédents car je ne savais pas à quelle fréquence publier, comment faire connaître mon blog, ou comment gagner de l’argent. Cette fois-ci, je ne veux pas abandonner, donc je veux que quelqu’un me guide de A à Z.

Raison #2 : Psychologiquement, je sens que j’ai besoin d’être entourée pour réussir à lancer cette activité. J’ai l’impression que, sans ça, je n’arriverai pas à persévérer. Je veux donc rejoindre le groupe de ceux qui vont suivre la même formation.

Raison #3 : je me dis que si je bloque ou ai des questions, j’aurai quelqu’un à qui les poser (Olivier, le formateur, en l’occurrence).

On n’est pas obligé de se former pour devenir blogueur professionnel, parce qu’il existe beaucoup de contenu en ligne qui aide gratuitement. Mais moi je voulais suivre une formation, pour les trois raisons évoquées.

Etape 6 : Surmonter ma peur principale

Un des premiers exercices de la formation Blogueur Pro était de poser par écrit nos principales peurs liées au fait de nous lancer. Et plus exactement, le PIRE qui pourrait arriver si on échouait.

Ce qui est ressorti pour moi : j’avais peur de perdre tout l’argent que j’avais en banque et de finir SDF, à dormir dans la rue.

Je me suis alors demandé comment je pouvais éviter ça. J’ai appelé mes parents et je leur ai demandé s’ils accepteraient de m’héberger si jamais je me retrouvais dans cette situation. Ils m’ont dit “oui”, ça m’a rassurée, et j’ai pu mettre le train en marche avec sérénité, et confiance dans le fait que j’allais réussir.

Etape 7 : Faire une transition douce

Quand j’ai rejoint la formation Blogueur Pro, je n’ai pas quitté mon CDI illico. En réalité, j’avais cru comprendre qu’il fallait trois ans avant de pouvoir vraiment gagner sa vie avec son blog. Mon plan était donc de travailler trois ans dans mon CDI (jusqu’en 2019), puis de le quitter pour vivre de mon blog.

Finalement, ça ne s’est pas passé comme ça.

Transition – Première partie : indépendants à deux

En juin 2016, j’ai participé à un Startup Weekend, où j’ai rencontré Maxime, un super porteur de projet avec un super projet : PackYourSkills. Même si je ne savais pas bien où ça allait me mener, j’ai voulu saisir l’opportunité et m’associer à l’aventure, parce que je trouvais ça cool.

Ce projet a pris beaucoup d’importance dans ma vie (plus encore que le blog). Et en janvier 2017, j’ai eu envie de m’investir davantage. J’ai obtenu une rupture conventionnelle et suis devenue indépendante. Mais presque sans m’en rendre compte. Parce qu’on était deux sur le projet, ce qui était rassurant. Et, grâce à la rupture conventionnelle, j’ai eu droit aux allocations chômage, ce que je voyais comme un salaire (juste un peu moins élevé que mon salaire de CDI), donc rassurant également.

Transition – Deuxième partie : solopreneure

En janvier 2018, j’ai décidé de me retirer de PackYourSkills pour me concentrer à 100% sur LesNouveauxTravailleurs. C’est là que je suis vraiment devenue indépendante (en solo). Mais je me sentais prête, grâce à l’étape “à deux”.

Etape 8 : Trouver un problème à résoudre

J’ai choisi de devenir Blogueuse avant de choisir de quoi j’allais parler sur mon blog. J’ai choisi un mode de vie, avant de savoir quel problème j’allais résoudre, qui j’allais aider, quelle valeur j’allais leur apporter.

Mais tout entrepreneur doit répondre à un besoin. Si on ne répond pas à un besoin, on ne crée pas de valeur, et donc on ne gagne pas d’argent. Si on veut gagner de l’argent, il faut donc répondre à un besoin (et mettre un modèle économique dessus :)).

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J’ai passé 5 mois à chercher de quoi j’allais bien pouvoir parler. Je n’arrivais pas à trouver de sujet qui m’intéressait assez pour en parler pendant des années et créer des centaines de contenus. Je savais que ce choix serait la base de toute la suite. Il fallait donc que ce soit solide. C’est pourquoi j’ai pris le temps.

Et j’ai fini par trouver, grâce à ce qu’il s’est passé dans mon CDI : j’ai découvert et expérimenté le travail Remote (télétravail à 100%). J’ai réalisé que j’étais passionnée par l’épanouissement au travail. J’ai décidé de parler du Remote (et d’autres modes de travail), pas assez connu en France, alors qu’il a le potentiel de rendre des travailleurs plus heureux.

Etape 9 : M’écouter et prendre des décisions difficiles

Si tu ne dois retenir qu’une seule étape parmi toutes, c’est celle-ci ! C’est vraiment la plus importante !

L’action principale qui m’a permis de devenir une indépendante épanouie est que j’ai su m’écouter et prendre des décisions difficiles (deux).

Décision difficile n°1 : quitter mon CDI

En janvier 2017, un jeudi (détail important), je participe à un apéro avec des alumni de mon école, autour de la thématique “entrepreneuriat”. Pendant la soirée, alors que j’explique mes trois projets professionnels, je me rends compte que je prends beaucoup plus de plaisir à parler de mes projets à moi (PackYourSkills et LesNouveauxTravailleurs) que de mon CDI.

En rentrant chez moi, je ne me sens pas bien psychologiquement. Quelque chose ne va pas, j’ai envie de pleurer. Mais je ne sais pas d’où ça vient.

Le lendemain matin, je sais : j’en ai marre de passer 80% de mon temps sur le projet qui me plaît le moins (le CDI). J’ai envie de passer plus de temps sur mes projets persos.

Dès le lundi, je décide d’appeler le fondateur de la startup pour en discuter et voir si une rupture conventionnelle est possible. Je n’avais VRAIMENT pas envie de passe cet appel. Ca a été l’appel le plus difficile de ma vie !

J’avais très peur de sa réaction, et surtout, de ne pas obtenir de rupture conventionnelle. Si j’avais pu éviter ce moment, je l’aurais fait. Mais je me sentais comme Mowgli qui devrait choisir entre sauter dans une rivière depuis un rocher de 30 mètres, ou se faire manger par Sherkhan. Ou un truc comme ça. Bref, je savais que je devais sauter (appeler mon boss), sinon ce serait insupportable. J’étais déjà psychologiquement ailleurs, je ne me voyais pas rester.

J’ai complètement perdu mes moyens avant l’appel, et j’ai vraiment dû prendre mon courage à deux mains. Mais j’ai quand même réussi à dire ce que j’avais à dire. Et, malgré l’appel difficile, la rupture conventionnelle a été acceptée : ouf !

Décision difficile n°2 : me retirer de PackYourSkills

En novembre 2017, dans une discussion avec mon associé Maxime, il évoque l’idée d’arrêter PackYourSkills. A mon grand étonnement, au lieu de me sentir triste, je me sens soulagée. Et les mots “blog” et “digital nomad” me viennent instantanément à l’esprit.

Je me dis que ce n’est pas normal. Je devrais me sentir triste d’arrêter le projet sur lequel je passe le plus de temps et pour lequel j’ai quitté mon CDI.

Mais je réalise que mon désir profond est de devenir Blogueuse, Digital Nomad, indépendante financièrement. C’était mon projet avant que je rencontre Maxime, et ça remonte à la surface.

J’ai passé un mois de décembre 2017 très difficile, à ne pas réussir à prendre une décision, à me triturer le cerveau, me culpabiliser d’abandonner Maxime et le projet. Je me sens égoïste. Mais, au fond de moi, je sais que c’est la meilleure décision à prendre pour mon épanouissement personnel.

En janvier 2018, je finis par décider de me retirer de PackYourSkills et de me lancer à 100% sur LesNouveauxTravailleurs.

Pas de regard des autres qui tienne

Tu remarqueras qu’à aucun moment je ne me suis demandé ce qu’en penseraient les autres : mes camarades d’école, le reste de ma famille, des inconnus, la société toute entière. Je sais que cette peur habite beaucoup de personnes qui veulent changer de voie. Mais, personnellement, à partir du moment où je suis moi-même convaincue que cette voie est la meilleure pour moi, celle qui m’apportera liberté et épanouissement, j’y vais.

J’écoute les questions qu’on me pose (“mais comment tu vas gagner de l’argent ?”) et je trouve la réponse qui me convient (“je ne sais pas exactement mais j’ai investi dans une formation à 2000€, donc je fais confiance à mon formateur pour me dire comment faire, parce que ça fait partie du contrat).

Etape 10 : Etablir une stratégie financière

Quand on veut changer de situation professionnelle, il y a un sujet à ne pas négliger : comment faire la “passation” financière entre son ancienne situation et sa nouvelle situation.

Mais il ne faut pas confondre modèle économique et transition financière. Le modèle économique, ce sont les sources de revenus que l’on prévoit de générer, à termes, avec son entreprise. La transition financière, ce sont les différentes étapes par lesquelles on passe pour en arriver jusque-là. Selon le métier, le rythme et les besoins de chacun, la transition financière peut être très différente.

Moi j’ai choisi d’aller à mon rythme, de suivre la formation Blogueur Pro jusqu’au moment où on m’explique comment générer des revenus. Ca a pris du temps, ce qui m’a fait passer d’un plan A, à un plan B puis C. J’aurais pu aller plus vite, mais ce n’était pas ce que j’avais envie de faire sur le coup, alors je me suis débrouillée autrement.

Plan A : le chômage

La rupture conventionnelle m’a donné 13 mois de chômage. Comme j’en ai fait 6 sur PackYourSkills, il ne m’en restait plus que 5 quand je me suis lancée à 100% sur LesNouveauxTravailleurs.

Je me suis donné pour objectif de générer des revenus avec le blog d’ici la fin du chômage. Mais avec peu d’espoir d’y parvenir, car j’avançais trop lentement sur ma formation.

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Plan B : mes économies

Une fois les allocations chômage terminées, je suis passée au plan B : utiliser les 10 000€ d’économies que j’avais faites pendant que je travaillais. Initialement, je les réservais à un tour du monde d’un an et un capital de départ à mettre à la création d’une startup.

J’ai remplacé mon tour du monde par 8 mois de nomadisme digital en Amérique Latine. Et le projet de startup a été remplacé par le projet de blog. Je me suis donc autorisée à utiliser ces économies pour partir en Amérique Latine. J’avais compté 5 mois d’économies, à 2000€ par mois. Mais j’ai eu des revenus inattendus (caution de l’appartement, rachat de mes meubles par la nouvelle colocataire…) qui m’ont permis de tenir trois mois de plus. En faisant un peu plus attention à mon budget mensuel également.

Je me suis donné comme nouvel objectif de générer des revenus avec le blog d’ici la fin de ces économies. Mais, bien que j’aie bien avancé, ça n’a pas été suffisant, et j’ai dû passer au plan C.

Plan C : limiter les coûts au maximum

Je ne voulais pas creuser davantage mon compte en banque, donc j’ai décidé d’opter pour le plan qui me permettrait de limiter mes coûts au maximum : retourner vivre chez mes parents. Pas de loyer ni nourriture à payer. Et j’ai demandé le RSA, histoire de pouvoir payer l’essence de ma voiture, quelques allers-retours à Paris en train, et même un espace de coworking au final.

Etape 11 : Apprécier le chemin

Enfin, voici une règle que je respecte depuis que j’ai quinze ans. Depuis qu’on m’a conseillé de faire un Bac S et que j’ai dit “Non, je n’aime pas les maths, et je suis mauvaise en SVt et physique-chimie, je préfère aller faire des trucs que j’aime bien en Bac ES”.

La règle, c’est d’apprécier le chemin autant que la destination.

Même si ma destination était de devenir indépendante financièrement, j’ai voulu apprécier tout ce qu’il se passerait entre le début et mon indépendance financière. C’est pour ça que je suis partie en Amérique Latine alors que je ne gagnais pas d’argent. J’ai réalisé tous les rêves que j’avais jusqu’à présent, j’ai enlevé mes frustrations, et j’ai vécu des choses super.

A toi : ton plan d’action

Que t’évoque ce témoignage des onze étapes-clés qui m’ont permis de devenir une indépendante épanouie ?

Si tu souhaites devenir indépendant(e), demande-toi comment toi tu as envie de procéder :

Etape #1 : Quelles sources d’inspiration peux-tu suivre pour aller vers l’univers que tu veux rejoindre ? (si tu es là, j’imagine que LesNouveauxTravailleurs en fait partie, merci :))

Etape #2 : Fais le bilan de ta “force poussante” : qu’est-ce qui t’énerves, voire te répugnes dans le monde du salariat et qui te donne de bonnes raisons de vouloir le quitter ?

Etape #3 : Quelle est ta force “tirante” ? Est-ce de devenir indépendant(e) financièrement ? De devenir libre ? D’organiser tes horaires comme tu veux ? D’avoir plus de temps pour ta famille ? De pouvoir voyager en travaillant à distance ?

Etape #4 : Au plus tôt tu commences à chercher une activité qui pourrait te plaire, au plus tôt tu pourras la trouver. Commence par des mots-clés simples liés à ta force tirante, à tes passions, tes talents, ou encore le problème que tu veux résoudre. Si tu as particulièrement du mal avec cette étape, sache qu’elle sera abordée plus en profondeur dans ma formation “Indépendants Epanouis”.

Etape #5 : Une fois que tu auras trouvé ton activité indépendante, tu pourras décider s’il est nécessaire pour toi de te former ou non à ce nouveau métier.

Etape #6 : Quelles sont tes peurs liées à ton projet de devenir indépendant(e) ? Dis-moi quelles peurs tu ressens en commentaires, je ferai sûrement un article ou une vidéo sur ce sujet pour t’aider. Ensuite, pour toi-même, note le pire qui pourrait t’arriver. Puis ce que tu peux faire pour l’éviter. Tu reprendras ainsi le contrôle sur ta peur.

Etape #7 : Quelle transition envisage-tu ? Souhaites-tu créer ton activité en parallèle de ton CDI ? La commencer au plus tôt car tu es au chômage ? Reprendre un CDI parce que tu ne te sens pas encore prêt(e) à te lancer dans l’entrepreneuriat (option valable seulement si tu as d’abord essayé de faire sauter tes peurs irrationnelles : voir étape #6).

Etape #8 : As-tu déjà une idée d’un problème que tu aimerais résoudre ? D’une cause qui te tient à coeur ? Qui as-tu envie d’aider ? Quel problème rencontrent-ils ? Si tu n’as pas d’idées, sois attentif(ve) aux plaintes des gens qui t’entourent : la plainte cache un problème non résolu. Est-ce que ça t’intéresse de les aider ?

Etape #9 : As-tu l’impression que tu sais t’écouter ? Que tu prends les décisions qui sont les meilleures pour ton épanouissement personnel ? As-tu du mal à prendre certaines décisions ? Qu’est-ce qui t’en empêche ? Si ce sont des peurs, à nouveau, écris-les moi en commentaires, pour que je puisse t’aider.

Etape #10 : Quelle est ta stratégie de transition financière ? Peux-tu obtenir une rupture conventionnelle pour avoir le chômage ? Si tu es déjà au chômage, combien de mois te reste-t-il ? As-tu des économies qui peuvent t’aider à subvenir à tes besoins quelques temps ? Préfères-tu rester en CDI pour assurer tes besoins financiers ? Ou passer à temps partiel pour te libérer du temps et de l’énergie ?

Etape #11 : Que tu sois encore en poste ou au chômage, pense à apprécier le chemin. Ces moments de changement sont un magnifique moyen d’apprendre à mieux te connaître, de te sentir à nouveau excité(e) par un projet, de retrouver l’espoir d’un avenir plus heureux, et de t’amuser au quotidien à chercher tout ça !

Si tu as envie d’aller plus loin, en suivant une méthode qui te guide pour définir un nouveau projet professionnel épanouissant (et rémunérateur), je t’invite à découvrir ma formation Trouver Sa Voie. Elle s’adresse à toute personne qui souhaite changer de projet pro pour devenir plus épanoui. Pour toi, si tu es sûr·e de vouloir devenir indépendant·e, sache que la formation contient des cours spéciaux, comme une présentation des métiers indépendants.👇

Photo de couverture : BBH Singapore / Unsplash

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3 réflexions au sujet de « De Salariée à Indépendante épanouie : les 11 étapes-clés de mon parcours »

  1. Super intéressant ! 😉 Je rebondis sur ce sue tu dis pour l’étape 11. Pour ce qui est du blogging, la seule discipline ne fonctionnera pas pour réussir. Il faut vraiment adorer créer du contenu et amener de la valeur aux gens sinon ça ne marchera pas.

  2. Un sacré parcours ! 😉
    Bravo ! Et merci de ce partage. Les histoires des autres ont ce pouvoir de rassurer sur le fait que rien n’est totalement insurmontable : si d’autres y arrivent, pourquoi pas moi ?
    Personnellement, là où je bloque, c’est sur le coût de mes services : j’ai constamment l’impression que ce sera trop cher et que personne ne voudra payer autant… ^^’

    J’ai beau avoir lu ici et là qu’il ne faut pas se sous-payer (ni sur-payer) si l’on veut que cela fonctionne à long terme… mais comment trouver un équilibre entre ce que les gens sont prêt à payer et un profit acceptable pour moi ? Quelle est la « vraie » valeur financière de mon offre ?
    J’ai voulu m’inspirer des autres. Mais la plupart des exemples de tarifs pratiqués que j’ai pu trouver viennent de tarifs pratiqués sur Paris, or, je suis à la campagne et ma clientèle cible aussi. Ou alors ce sont des tarifs d’agences, et non d’indépendants, ou encore de personnes avec xx années d’expériences (que je n’ai pas encore puisque je suis en pleine reconversion professionnelle pour le moment)…

    Bref. Mon « blocage », c’est la tarification de mes prestations.
    Heureusement, j’ai encore quelques mois devant moi pour me « débloquer » !

    Sinon, un conseil pour trouver le nom de son entreprise ? J’ai plusieurs idées, mais je ne sais pas comment choisir parmi elles…

    Ps: sans regarder de près, 2 coquilles m’ont sauté au yeux dans l’intro de l’article et l’intro des 11 étapes :
    – […] je suis très heureuse des décisions prises par l’ancien moi ! […] : « l’ancienne moi » ;
    – […] Si tu es pressé(e) et veux repartie avec UNE leçon-clé […] : « repartir ».

    1. Bonjour Maaike,
      Merci encore pour ce commentaire ! 😀
      Pour le coût de tes services, je te renvoie vers l’interview de Ben & Mel : https://lesnouveauxtravailleurs.fr/digital-nomad-freelance-couple-chat/
      Je leur ai demandé comment ils avaient établi leurs prix et Mélanie explique que c’est quelque chose qu’on fait évoluer. Donc il faut commencer avec un prix qui te semble juste, le tester, puis le faire évoluer en fonction des retours, jusqu’à ce qu’il te convienne. Je trouve que ça enlève pas mal de pression et de prise de tête sur le prix qu’on va proposer. Puisqu’on sait qu’il va évoluer de toute façon. 🙂

      Pour ce qui est de trouver la valeur « juste », pense à ce que toi-même tu serais prête à payer si tu étais à leur place. Et si tu te rends compte plus tard que tu as sous-évalué ou sur-évalué, tu changeras. Quand on est indépendant, c’est beaucoup moins compliqué de changer que quand on est une boît qui brasse des millions d’utilisateurs et quiv ont râler. 🙂

      Dans les 5 témoignages d’indépendants qui ont fait la transition salariat-indépendance, l’une est Consultante en stratégie de communication, et l’autre Consultante en stratégie marketing. Laura est à Montpellier, tu peux aller voir ce qu’elle propose comme tarifs. On pourra creuser l’histoire des tarifs dans la formation, en coaching de groupe ou privé.

      Pour trouver le nom de ton entreprise, ça peut être un mot qui représente une de tes valeurs (par exemple, un ami à moi a appelé sa boîte « Instinkto », soit « instinct » en espéranto, car il trouve l’instinct important dans ce qu’il fait faire dans ses ateliers B2B). Ou bien un acronyme de tes initiales (exemple : dans l’article des 5 témoignages d’indépendants, Nicolas a nommé son entreprise « mnassurances », soit M pour Mezrahi et N pour Nicolas). Ou un mot qui représente ce que tu fais (« xxx marketing », « yyy communication »). Moi pour le blog j’avais listé 7 idées de noms et les avais soumises à mes amis sur Facebook pour les faire voter. J’ai choisi le nom qui avait récolté le plus de votes + avec lequel je me sentais à l’aise.

      Merci pour les coquilles 🙂

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