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Nomadisme Digital : Pourquoi j’ai Décidé de Faire une Pause

Devenir Digital Nomad était mon rêve depuis deux ans. Pourtant, après huit mois de nomadisme, j’ai décidé de faire une pause et de rentrer en France.

Cette décision a été dure à prendre car j’aurais voulu rester en Amérique Latine trois mois de plus. Et je ne voulais surtout pas rentrer en France pendant l’hiver. Mais plusieurs choses m’ont poussée à prendre cette décision malgré tout.

Mon plan de nomadisme digital pour 2018

Plan n°1 : cinq mois de nomadisme

En juin 2018, j’ai commencé à voyager en Amérique Latine avec la communauté WifiTribe.

J’avais économisé 10 000€. J’ai estimé le coût de ce mode de vie à 2 000€ par mois, soit cinq mois d’économies devant moi. J’ai donc déterminé que je pouvais voyager pendant cinq mois. En faisant ces cinq mois d’affilée, ça m’amenait à mi-novembre.

Plan n°2 : étendre mon séjour à un an en Amérique Latine

J’ai suivi WifiTribe les trois premiers mois en Bolivie, Brésil, Argentine. Au bout de trois mois, je me suis dit que j’étais bien ici dans ce mode de vie et que je voulais faire ça plus longtemps que prévu. Rester jusqu’à mi-juin 2019 en Amérique Latine. Je ne me sentais pas prête à rentrer fin 2018.

En octobre 2018, j’ai suivi WifiTribe à Playa Del Carmen au Mexique. Je suis restée deux mois de plus sans WifiTribe (novembre + décembre). En janvier, j’ai passé dix jours de vacances à Cuba, puis j’ai rejoint WifiTribe à Medellin en Colombie.

J’avais un vague plan pour la suite (j’aime me laisser porter et ne pas trop prévoir en avance) : au début, c’était visiter les autres pays d’Amérique Centrale (Panama, passer voir mon cousin au Salvador, Guatemala…). Puis, comme j’ai apprécié rester trois mois à Playa Del Carmen, je me suis plutôt dit que j’allais rester trois mois à Medellin (au lieu d’un seul), puis Panama en avril, puis Salvador en mai.

Plan n°3 : rentrer en France après huit mois

Finalement, en arrivant à Medellin en Colombie, j’ai changé d’avis… J’ai commencé à me dire qu’il faudrait peut-être que je rentre plus tôt que prévu (j’explique pourquoi dans la partie suivante).

Quand j’étais à l’aéroport de Cuba, j’ai dû acheter un billet de sortie de Colombie en vitesse (c’est la seule fois qu’on m’a vraiment demandé ça). Pour diverses raisons, j’ai pris un billet pour le Panama le 11 février.

Quitte à payer 200€ pour aller au Panama, autant y rester un peu pour visiter… Donc j’ai décidé que je rentrerais après le Panama, fin février/début mars.

Les 3 raisons qui m’ont poussée à rentrer en France

Qu’est-ce qui fait que “Rentrer en France” a pesé davantage dans la balance que “Rester Digital Nomad en Amérique Latine” ? Trois raisons principales.

Raison #1 : Financière

La première raison est financière. Comme évoqué, j’avais 10 000€ d’économies. J’ai dépensé plus que prévu en étant avec WifiTribe. Mais j’ai aussi eu quelques entrées d’argent inattendues (comme récupérer les 700€ de caution de mon appartement, les 300€ de remboursement de mes lunettes par ma mutuelle…). Ca a ajouté environ 2000€ dans les caisses, ce qui m’a permis d’étendre mon voyage jusqu’à mi-février.

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Depuis mon plan n°2, je me disais que, le jour où j’arriverais à la fin de mes économies, j’aviserais. J’avais plusieurs solutions pour trouver de l’argent :

  1. Lancer ma formation et gagner suffisamment de revenus. Malheureusement, créer ma formation me prend plus de temps que prévu et le timing ne sera pas bon. Je pourrais essayer de me dépêcher, mais ça ne me plaît pas de fonctionner comme ça, j’ai envie de prendre le temps de faire quelque chose qui me plaît et est pertinent.
  2. Utiliser de l’argent d’autres comptes bancaires d’épargne. Possible mais, comme ces comptes ne sont pas destinés à ça, je considère que cette méthode m’endette envers moi-même. C’est-à-dire que je devrais me rembourser cet argent emprunté en l’épargnant plus tard. Cette solution est risquée car il y a une chance que je ne puisse jamais rembourser ce montant.
  3. Trouver un boulot localement : me paraît fastidieux + me détourne de mon objectif (gagner des revenus avec mon blog)
  4. Mettre en place un service de Rédaction Web pour avoir des entrées d’argent assez rapidement et à distance. En principe, on a des revenus plus rapidement en freelance qu’en tant que blogueur. Mais je pense aussi que la mise en place de l’activité prendrait plus de temps que ce dont je n’ai besoin. Et ça me détourne aussi de mon objectif principal et me prendrait de l’énergie et du temps non mis sur le blog.
  5. Rentrer chez mes parents en France : pas de loyer ni nourriture à payer, et même peut-être la possibilité de toucher le RSA (environ 500€ mensuels) puisque je n’ai toujours pas de revenus suffisants pour vivre.

Je ne veux pas creuser davantage le trou dans mes comptes bancaires. Je n’ai pas non plus envie de mettre du temps et de l’énergie sur autre chose que mon blog (car je crois que ça ne fera que retarder la génération de revenus, donc ça ne sert pas mon objectif à moyen terme). J’ai donc décidé de rentrer chez mes parents à Montpellier pour quelques temps, pour enlever cette pression financière que je commence à ressentir et qui m’empêche de bien travailler.

Raison #2 : Fatigue physique et mentale

Mais la question financière n’est presque pas la raison principale. Quand je suis arrivée à Medellin, j’étais fatiguée. Physiquement et mentalement. J’étais aussi fatiguée pendant tout Cuba. Depuis plusieurs semaines, je me réveille plusieurs fois la nuit, je ne dors pas bien.

Fatigue à cause de l’angoisse

En décembre, j’ai été assez angoissée par la peur d’être seule, par le fait de devoir chercher de nouveaux apparts à de reprises, par ma semaine passée en auberge de jeunesse… J’imagine que ces angoisses m’ont fatiguée.

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Comme j’avais peur d’être seule, j’ai compensé en étant encore plus active dans mes relations sociales. J’ai passé beaucoup de temps à faire la fête. Or, l’alcool, c’est l’ennemi de la productivité et de la bonne énergie. Ca m’a fatiguée aussi.

Fatigue à cause de l’envie de profiter en un temps limité

Et quand je suis avec WifiTribe, j’ai l’impression d’être sans cesse sur le qui-vive à devoir me préoccuper d’organiser mon prochain weekend, mon prochain mois/pays, ce que je vais faire le soir… Car, comme je reste un temps limité, j’ai envie de profiter de chaque moment. Ca me laisse peu de temps de vraie pause. Je suis active la majorité du temps.

Fatigue de sans cesse être dans la découverte

Chaque mois, je découvre un nouveau lieu. Je dois me réhabituer à un nouveau fonctionnement :

  • Comprendre comment la ville est organisée (les rues etc) pour me repérer ;
  • Comprendre un nouvel accent ;
  • Comprendre les différences de vocabulaires avec les autres pays d’Amérique Latine ;
  • Comprendre les comportements, ce qui est poli ou pas, ce qui est différent ;
  • Comprendre les questions de sécurité ;
  • Comprendre les activités possibles dans la ville et les weekends qu’on peut faire ;
  • Retrouver des endroits pour faire certains sports ;
  • Retrouver des cafés où travailler
  • Rencontrer et découvrir les nouveaux membres de WifiTribe ;
  • Apprendre quelque chose de nouveau (capoeira, pole dance, salsa…)

Cette re-découverte permanente est quelque chose que je recherchais car mon pire ennemi est la peur de l’ennui. Mais là je sens que je ne suis plus dans un équilibre. Au début, ça m’allait bien de changer chaque mois. Mais plus j’avance, plus je ressens le besoin de rester plus longtemps quelque part (trois mois c’était bien), de “me poser”, d’avoir le temps de passer un weekend à ne rien faire si j’ai envie, de retrouver certaines routines (comme mes cafés préférés). J’ai la sensation que j’ai besoin de faire une pause pour me ressourcer.

Raison #3 : Rythme qui ne sert pas mon objectif

Quand je suis avec WifiTribe, j’ai beaucoup de tentations et de distractions qui me détournent de mon objectif principal : construire mes produits payants pour gagner ma vie avec le blog.

Quand je suis sans WifiTribe, je suis distraite par ma recherche de nouveaux amis, et d’assez de vie sociale.

Aujourd’hui, j’ai envie de travailler davantage. De retrouver une discipline de travail et une hygiène de vie pour pouvoir être très productive et réussir à faire ce que je veux faire. J’avais eu besoin de partir de France et commencer à voyager pour sortir d’une dynamique négative et me re-stimuler. Ca a marché.

Mais maintenant, j’ai besoin de refaire le trajet dans l’autre sens : aller dans un environnement que je connais tellement bien que je n’aurais à me préoccuper de rien d’autre que de mon travail.

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Rentrer en France : un échec dans le nomadisme digital ?

Rentrer est un échec…

Honnêtement, j’ai eu du mal à prendre la décision de rentrer car je l’ai d’abord ressentie comme un échec. Je n’ai pas réussi à atteindre mes objectifs, à sortir ma formation à temps, à continuer à vivre ce mode de vie pendant un an.

Si je m’accrochais à cette idée, je pourrais tout aussi bien rester trois mois de plus ici, rentrer mi-juin et me dire que j’ai fait ce que je voulais faire. Mais je sais que je perdrais trois mois vis-à-vis de mes objectifs professionnels. Car je ne serais pas dans les conditions optimales.

Et rentrer n’est PAS un échec…

En parallèle, j’ai un autre point de vue qui fait que ce n’est PAS un échec :

  • J’ai réussi à rester plus longtemps que prévu dans mon Plan n°1 ;
  • J’aime bien les périodes de renouveau. Je croyais que ce renouveau serait la Colombie, mais le vrai renouveau, c’est plutôt de rentrer en France ;
  • J’aime bien l’idée de diviser mon année en deux fois six mois. Cette coupure au milieu m’aide à mieux me rendre compte du temps qui passe. Donc en soit, j’aurais presque dû rentrer début janvier. Ce sera début mars, avec deux mois de retard ;
  • Rentrer est la décision la plus professionnelle et la plus sage pour accomplir mes objectifs avec le blog. Prendre cette décision me correspond car elle me remet sur les rails de la personne travailleuse et disciplinée que je suis (avec le bon contexte ;)).

Combien de temps en France ?

Je commence à être super excitée de rentrer. Je ne m’arrête pas de noter tout ce que je veux faire, comme développer la communauté de Digital Nomads à Montpellier (si ça t’intéresse, j’ai créé un groupe Facebook).

Malgré ça, j’ai très peur de m’ennuyer et d’avoir envie de repartir. Mes trois seuls plans fixes sont :

  • Début mars : au moins deux semaines chez mes parents (mais probablement bien plus que ça) ;
  • Mi-juillet : un voyage de quelques jours entre copines ;
  • Août : un mois dans ma maison de campagne.

A part ça, j’ai la possibilité de passer deux semaines à Paris voir les copains, ou encore partir au soleil à Lisbone, Barcelone ou les Canaries. On verra…

Initialement, je voulais repartir voyager en septembre, soit en Asie du Sud-Est, soit en Amérique Latine. Mais, à ce stade, je n’ai aucun plan. Je verrai comment je me sens au cours des prochains mois. Ce sera peut-être septembre, ce sera peut-être plus tard. 🙂

 

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10 réflexions au sujet de « Nomadisme Digital : Pourquoi j’ai Décidé de Faire une Pause »

  1. Quelle surprise quand j’ai vu que tu rentrais en France
    Mais je comprends tout à fait tes raisons… Développer un produit si c’est ton premier du genre ça peut facilement mettre plus de temps que prévu. Je me retrouve un peu dans ce que tu dis parce qu’en tant qu’entrepreneur aussi j’ai plein de « premières fois » et premiers essais. Et forcément on devine pas du premier coup le temps que ça va mettre même si on a planifié.
    Quant à ton rythme je comprends aussi, pas évident de trouver son équilibre. Par chance moi j’y arrive pas mal mais toi avec Wifi Tribe c’est différent. Et j’avoue je pourrais pas bouger tous les mois, trop rapide et y’a toutes les contraintes que tu mentionnes à chaque fois que tu arrives qqpart :/
    En tout cas je vois que tu prends ça du bon côté et tu as raison ! C’est la bonne attitude et c’est courageux !

    1. Hello Pierre !

      Oui, je sais que ça peut surprendre et c’ets pour ça que je trouvais important d’en parler. De montrer que, c’est pas parce qu’on est entré dans ce mode de vie qu’on va être sans cesse sur la route. C’est un chemin pour comprendre ce dont on a besoin. Et ces besoins varient aussi en fonction du stade de son activité, potentiellement de trucs persos aussi pour d’autres.

      Honnêtement, je suis tiraillée entre le sentiment que rentrer en France est exactement ce dont j’ai besoin et que je dois faire. Et à la fois c’est difficile de quitter ce mode de vie que j’aime, ce continent que je voudrais encore explorer davantage.

      Mais j’ai hâte de faire ce break en France, de retrouver certaines choses que j’aime, certains repères, de voir mes frères et soeurs que j’ai pas vus depuis un moment, et les autres membres de ma famille. Et de pouvoir mettre en place une super hygiène de vie, de supers habitudes, de me ressourcer. Tout ça pour mieux repartir ensuite. 🙂

  2. Super intéressant cet article Isis! Tu as vraiment un état d’esprit inspirant. Personnellement je ne crois pas à « l’échec », surtout si tu as eu le courage de te lancer dans ce qui te tenait à cœur.
    L’échec pour moi c’est plutôt l’inaction ! Ça consiste à ne pas se demander pour quoi on est vraiment fait et quelles expériences seront capables de nous faire grandir.
    Au final ce que tu as fait c’est super cool et maintenant tu vas te concentrer sur ce qui a vraiment de l’importance à l’instant t : ton blog !
    Je pense que la vie c’est des cycles qui doivent nous permettre de grandir et de se rapprocher de la personne qu’on a envie de devenir, tout en amassant un tas de souvenirs qui ne nous feront pas regretter d’être passé à l’action 😉

    1. Hello Adrien,

      Merci pour ton avis :)… que je partage au final. Enfin plus exactement, moi je ne crois pas vraiment à l’échec. Je suis d’accord avec ce qu’a dit Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Qu’on peut adapter en disant « Je n’échoue jamais, soit je réussis, soit j’apprends ».

      Je comprends pourquoi tu dis que l’échec c’est l’inaction, mais je ne veux pas culpabiliser les personnes qui n’ont pas encore réussi à mettre en place des actions pour aller vers un boulot et une vie qui les fait kiffer. Parce que les peurs ou blocages qu’ont ces personnes sont courants et « normaux ». Plutôt que de dire de ces personnes qu’elles sont en échec, je dirais donc plutôt qu’elles sont en « hibernation », ou « une chenille dans le cocon, qui a besoin de temps (et d’aide) pour éclore en papillon » (et là on devient poétique en plus !)

      Mais je suis pour « encourager » (sans culpabiliser et donc sans le mot « échec ») les personnes à se jeter à l’eau et vivre ces « cycles » dont tu parles.

      Merci pour ton petit mot encourageant en tout cas 🙂

  3. Hello Isis !

    Je viens justement d’arriver à Medellin, et je suis avec la Wi-Fi Tribe.
    À mon arrivée, Alexis m’a dit qu’une française venait juste de les quitter, j’ai pensé à toi !
    Bon retour en France 🙂

    1. Salut Mélodie, Ah ! Trop dommage ! J’ai encore jamais été dans un chapitre où il y avait d’autres français ! Ahhhh, profite bien !!!

  4. Bonjour Isis !

    C’est très intéressant ta manière d’analyser les choses. Au bout de 6 mois de voyage intensif et de travail à distance, nous avons mis un frein à notre voyage. Nous ne sommes pas rentrées. Cependant, nous avons pris des moments pour rester plus longtemps à un endroit. Maintenant, c’est notre mode de fonctionnement. Je n’arrivais pas à gérer mes contrats, créer du contenu pour nos blogs, être toujours en quête de besoins essentiels (trouver une douche, un endroit où dormir, du wifi, à manger). Puis finalement, nous sommes rentrées, mais pas en France ! On est retournée à Montréal. Parfois, une expatriation est une forme de nomadisme, mais douce. Après, si tu as besoin de te concentrer sur ta formation et d’attendre d’avoir des fonds c’est une bonne décision. Puis, ce sera une bonne occasion de développer ton blog, des contacts, etc. On te souhaite plein de réussite.

    1. Bonjour Clem, merci pour ton message. 🙂 Je suis d’accord avec toi sur la fréquence de voyage : l’aspect pro du nomadisme digital requiert d’avoir un certaine énergie et productivité pour faire son travail. Et, personnellement, elle augmente quand je me sens bien, en sécurité, et que je commence à avoir des routines. Ca suppose de rester au moins deux semaines quelque part.

      A la fin de mon voyage, rien que savoir que j’allais devoir penser à ma prochaine destination un mois plus tard me saoûlait. J’en avais marre de toujours devoir penser à ça. Du coup là j’ai pris le contrepied : j’ai ZERO plan, et ça me fait beaucoup de bien. 🙂

      Pourquoi avez-vous choisi Montréal pour vous installer ? 😀

  5. Bonjour Isis, super ton blog ! Je suis tout à fait d’accord avec toi. À un moment donné de notre vie, nous souhaitons tous revenir à notre « base » favorite, un lieu où on se sent bien. C’est pourquoi il est si important de prendre le temps de créer une entreprise qui nous procure une véritable liberté et un revenu suffisant pour vivre où on le souhaite (et pas forcément dans des pays où la vie est moins chère). Dans le meilleur des mondes, j’aimerais avoir les deux : une « base », un lieu préféré où revenir travailler dès que le besoin se fait sentir ; et pouvoir travailler avec mon entreprise indépendante en déplacement lorsque j’en ai envie. Je suis sûre que ton retour en France te permettra de te rebooster à fond pour mener à bien tes projets ! Delphine

    1. Bonjour Delphine, je suis absolument d’accord avec toi et suis heureuse de voir que d’autres personnes voient les choses ainsi. En ce moemnt, je suis extrêmement casanière, et j’adore, ça me fait du bien, c’est presque une autre vie. Mais c’est un équilibre, comme un pendule qui balance entre « j’ai envie d’aller à fond, de découvrir plein de nouvelles choses et personnes » et « j’ai envie d’un retour à moi, de me concentrer sur mon bien-être, de lire, de me développer doucement ».

      J’ai personnellement des attaches dans la région de Montpellier, dont une maison de campagne, et je pense que, toute ma vie, ce sera important pour moi d’y revenir et d’y passer du temps. Donc, comme tu le dis, l’idée, c’est la liberté de faire ce qu’on veut. Et si ce qu’on veut, c’est rentrer dans sa maison Française, alors soit. 🙂

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