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Les 7 Erreurs des Futurs Indépendants

Ces derniers temps, j’ai pu observer différentes peurs et réflexions chez les personnes qui songent à devenir indépendantes. Je crois que certaines d’entre elles sont bloquantes alors qu’elles ne le devraient pas. C’est pourquoi je les appelle des “erreurs”. En voici 7, et mes propositions d’une autre façon de voir les choses, pour être plus serein à l’idée de se lancer en indépendant(e). 🙂

Erreur n°1 : Avoir peur d’être illégitime en débutant

C’est normal d’avoir peur d’être illégitime

Quand on vient du salariat et qu’on passe indépendant, la peur d’être illégitime est une des plus présentes. A fortiori si cela implique aussi un changement de métier et qu’on se retrouve débutant dans notre pratique. On a l’impression que, dès qu’on commencera à proposer son service, tout le monde va nous tomber dessus en nous disant “Non mais attends, t’es qui toi pour proposer ça alors que tu viens de te lancer ?”

La vérité sur la légitimité

La vérité c’est que la valeur d’un produit ou service ne se mesure pas uniquement à l’expérience ou aux diplômes de celui qui l’a créé. Donc il ne faut pas rester bloquer sur ces deux aspects s’ils te manquent. Voyons quand l’expérience et les diplômes sont importants, puis les autres sources de légitimité.

La légitimité basée sur l’expérience n’est pas importante pour tous les clients

Je ne nie pas que l’expérience a un impact sur l’acte d’achat. Pour certains clients, il sera rassurant de savoir que la personne a de l’expérience. Mais qui dit expérience, dit prix plus élevé. Et tout client n’est pas prêt à payer ce prix. Il existe donc toute une panoplie de clients qui préfèreront un prix moins élevé, avec moins d’expérience. Et d’autres qui, parc qu’ils peuvent se le permettre, iront vers le top du top de la qualité, et donc des experts qui coûtent une fortune.

Lorsque tu te lances en indépendant, l’expérience n’est pas l’atout sur lequel tu vas te baser. Sauf si tu as effectivement de l’expérience dans le milieu, que tu as exercé ce métier de façon salariée depuis un moment.

Pour contrebalancer ton manque d’expérience, l’idée n’est pas de te vendre très peu cher, mais à un prix que tu considères juste au vu de ta valeur. En revanche, tu peux proposer des garanties de remboursement. Cela peut rassurer tes clients qui craignent que la qualité ne soit pas au rendez-vous.

La légitimité basée sur les certifications/études ne marche que dans certains domaines

Comme la technologie évolue très vite, nous allons tous être amenés à changer de métier plusieurs fois dans notre vie. Garder un même métier toute sa vie, c’est de l’histoire ancienne pour la grande majorité des personnes.

Beaucoup de personnes ont peur d’être illégitimes si elles n’ont pas fait d’études ou n’ont pas passé de certification dans le domaine dans lequel elles veulent travailler.

A nouveau, je ne nie pas que ces études/certifications sont indispensables dans certains domaines. Surtout les domaines très encadrés légalement. C’est le cas de toutes les professions libérales encadrées (médecin, avocat, assurances…). Là, il faut être sûr d’être au clair sur la législation, et donc probablement se former, et passer certaines certifications ou diplômes.

Mais il existe tout un tas de métiers pour lesquels les diplômes ou certifications ne sont pas obligatoires. Par exemple, quand on veut devenir coach, on n’est pas obligé de passer une certification de coach.

En revanche, la question est plutôt : est-ce que tu veux passer une certification parce que tu n’as pas les compétences nécessaires ? Parce que tu veux te rassurer et avoir un bagage pour commencer ? Ce désir est tout à fait légitime. Je suis personnellement complètement pour le fait de se former, d’apprendre, de développer son bagage de compétences et connaissances.

Mais il ne faut pas tomber dans le piège de “Je ne me lance jamais car je dois d’abord faire absolument telle formation, mais pour faire telle formation il faut d’abord que je…”. Non. Un entrepreneur se bouge, se met en action, met les mains dans le cambouis. Commence à te lancer en même temps que tu fais ta formation, applique au fur et à mesure ce que tu apprends, directement sur le terrain, tu n’en apprendras que mieux le métier !

Et tu n’es peut-être même pas obligé(e) de faire une formation : as-tu regardé tous les contenus déjà disponibles sur Internet ? As-tu déjà commencé à tenter des choses ? Si tu veux devenir entrepreneur(e), tu dois sortir de la mentalité de l’enfant qui va à l’école. Apprends. Mais applique. Cette deuxième partie est essentielle. Il faut FAIRE en même temps qu’on apprends, ne pas se contenter de regarder des cours.

La légitimité par l’envie d’aider

La bonne volonté est plus importante que l’expérience. Imagine un expert imbu de lui-même. Aurais-tu envie d’acheter chez lui ? Non, tu préfères acheter à quelqu’un d’humain, qui te promet de faire tout ce qu’il peut pour répondre à tes besoins, sera disponible en cas de problèmes, etc.

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Savoir qu’on achète à quelqu’un qui va tout faire pour que ça se passe bien est rassurant.

La légitimité par la vision

Nous sommes tous des adultes respectables, capables de développer des opinions, des visions du monde, une manière de voir les choses, etc.

Dans sa très célèbre vidéo “Start with why”, Simon Sinek montre que les entreprises qui parlent de leur “pourquoi” (vision du monde, convictions, leur raison d’être) ont beaucoup plus de chances de vendre que celles qui parlent de leur “quoi” (je vends ceci, cela…).

“Pourquoi” tu vends ce que tu vends a donc beaucoup plus de valeur que ce que tu vends. Ton “pourquoi”, ce sont tes convictions, ta vision. Et comme c’est subjectif, c’est quelque chose qu’on ne peut pas remettre en question. Donc tous ceux qui partagent la même vision considèreront que tu es légitime.

Pour prendre mon exemple personnel, le blog lesnouveauxtravailleurs.fr s’est développé parce qu’il a attiré des personnes qui partagent la même vision du travail que moi : un travail épanouissant, où on n’est plus obligé de ne choisir qu’un métier, de faire du présentéisme, ou encore de bosser derrière un bureau sombre à Paris alors qu’on pourrait être dans un café au Mexique.

Quand j’ai débuté, personne n’est venu me voir pour me dire “Non mais t’es qui toi pour dire qu’on peut travailler au Mexique ?”. Parce que je suis juste une personne qui y croit, que si ça ne te plaît pas, on n’a pas besoin d’être copains, et que je préfère garder ceux qui y croient aussi autour de moi. Et il y en a ! Beaucoup ! 🙂 Tu trouveras toujours quelqu’un qui partage ton point de vue. Rassemble tes clients autour de ça.

La légitimité par l’échantillon gratuit

Pourquoi se préoccupe-t-on d’être légitimes ? D’avoir le “droit” de faire ce qu’on fait ?

Parce qu’on veut réussir à obtenir des clients.

Mais comment obtient-on vraiment des clients ?

Quand ils ont été convaincus qu’on arriverait à les aider, à résoudre leur problème.

Comment arrive-t-on à les convaincre de ça ?

En le prouvant.

Comment le prouve-t-on ?

En montrant un échantillon gratuit.

L’échantillon gratuit, ça peut être :

  • Des articles de blog gratuits si tu es blogueur ;
  • De premiers bijoux fabriqués si tu es bijoutier (et les montrer) ;
  • Une mini-analyse du site web si tu proposes d’améliorer le référencement des sites web d’entreprises ;
  • Un coaching gratuit de 30 minutes si tu débutes en tant que coach ;
  • Des designs de logo, affiches, sites web imaginaires, si tu es graphiste ;
  • Etc.

La légitimité par la preuve sociale

Quand tu es un peu moins au début de ton activité, tu peux commencer à faire jouer la preuve sociale, c’est-à-dire montrer que d’autres personnes s’intéressent à ton travail. Voir que d’autres trouvent le travail légitime aide à en convaincre de nouveaux.

Quelques exemples de preuve sociale :

  • Nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux, à ta newsletter, trafic de ton site web ;
  • Extraits d’emails reçus enthousiastes ;
  • Notation de ton produit sur Amazon, Etsy, Apple Podcasts, ou autre plateformes ;
  • Dire que ton projet a été sélectionné pour un festival, concours, ou autre (si c’est le cas bien sûr) ;
  • Montrer qu’on a parlé de toi dans la presse ou sur d’autres sites ;
  • Etc.

Erreur n°2 : Confondre modèle économique et transition financière

Quand j’ai débuté en blogging, on m’a sans cesse demandé “Et ça va, ça marche bien, tu gagnes ta vie avec ?”. Et à chaque fois j’ai dû expliquer que je n’en étais pas encore à la génération de revenus, mais encore dans la transition financière.

Il y a une différence entre modèle économique et transition financière :

  • Le modèle économique, c’est comment tu comptes gagner de l’argent à termes ;
  • La transition financière, c’est tout ce que tu mets en place en attendant que ça arrive.

Il faut être conscient de plusieurs choses :

  • Gagner les revenus que tu veux gagner peut prendre du temps. Il faut d’ailleurs que tu évalues ce délai. Pour le faire, tu peux demander à des personnes faisant ce métier combien de temps ça a mis pour elles.
  • Puisque ça met du temps, il te faut une stratégie de transition financière. Il y a un cours spécial sur ce sujet dans la formation “Indépendants Epanouis”.
  • Il n’y a pas de honte à ne pas encore générer de revenus au début. C’est normal puisque tu débutes ! Beaucoup de personnes trouvent que les entrepreneurs ont beaucoup de courage de se lancer et saluent ça, que l’entrepreneur gagne de l’argent ou non.

Erreur n°3 : Laisser les autres diriger nos décisions

La peur du regard des autres, de ce qu’en penseront notre famille, nos camarades d’école, tout le monde, est très présente chez les futurs indépendants. Plusieurs lecteurs m’ont fait part de cette peur-là.

Comme toutes les autres peurs, elle est normale. C’est une réaction de défense : notre subconscient ne veut pas que l’on soit “exclus de la tribu”. Or, si on fait quelque chose que les autres désapprouvent, c’est ce qu’on risque. En théorie. Car, dans les faits, je n’ai encore jamais rencontré personne qui m’a dit s’être fait renier de sa famille parce qu’il était devenu entrepreneur. Si ces personnes existent, je ne les ai pas rencontrées !

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En revanche, j’ai entendu beaucoup de personnes me dire qu’elles avaient reçu le soutien de leurs proches, et même d’anciens employeurs. Comme Laura en témoigne ici.

Quoi qu’en pensent les autres, n’oublie pas que ta vie est la tienne et que c’est toi qui es responsable de la diriger, de la vivre comme tu en as envie. Ne laisse pas les autres t’empêcher de réaliser tes rêves, de mener des projets. “J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi” est le plus grand regret des mourants, d’après le livre “Les 5 regrets des personnes en fin de vie“, écrit par Bronnie Ware, une infirmière australienne. Tu n’as qu’une vie, ne la fonde pas sur de futurs regrets. 🙂

Erreur n°4 : Croire qu’on va regretter son choix

Honnêtement, je comprends cette peur. Je viens de passer 10 jours à ne pas réussir à choisir entre deux plateformes pour héberger ma formation. Parce que je me disais “Oui mais si finalement elle ne me convient pas, je vais regretter et il faudra que je change tout”. Et là je ne parle que d’une plateforme. Alors une activité tout entière !

Mais quand on décide de devenir entrepreneur, de se lancer dans l’indépendance, c’est ça qui compte plus que tout. En principe, c’est guidé par un vrai désir de liberté, d’indépendance, de faire quelque chose qui nous ressemble, de prendre nos propres décisions, etc.

Si tu ressens ce désir suffisamment fort, tout le reste passe au second plan. Car tu trouveras toujours le moyen de faire évoluer ce que tu fais, de rebondir. Et tu auras la liberté de le faire !

Bien sûr, je t’encourage à bien réfléchir à ce que tu veux faire, en trouvant tes passions, ce qui te fera kiffer au quotidien, une mission qui te motive, et en vérifiant que l’activité à laquelle tu penses te permettra de vivre le mode de vie que tu veux vivre, et de gagner le revenu que tu souhaites gagner. Nous verrons tout ça dans la formation “Indépendants Epanouis”.

Mais garde à l’esprit que, tout ce qui ne te convient pas, tu pourras le faire évoluer. Il n’y a rien de définitif. En devenant indépendant(e), tu deviens libre de choisir ton avenir et de modifier le chemin en cours de route. 🙂

Ce à quoi tu dois faire attention en revanche, c’est que ton changement ne te fasse pas passer d’un “plateau” à un autre. Je te laisse en découvrir plus dans cette vidéo.

Erreur n°5 : Croire qu’on gâche sa formation initiale

“Comment ne pas avoir l’impression de gâcher ma formation en Ecole de Commerce en devenant indépendant(e) et en changeant de métier ?”. On m’a posé cette question dans le grand sondage de novembre 2018.

4 ans de sa vie et 40 000€ d’études, normal qu’on n’ait pas envie d’avoir le sentiment de gâcher tout ça. Mais j’ai personnellement une vision très claire là-dessus : j’ai moi-même fait une Ecole de commerce (devenue blogueuse professionnelle, un métier dont je ne connaissais même pas l’existence à la sortie de mes études). J’ai adoré ces quatre années d’études. Quand je suis entrée, je ne savais même pas vraiment ce qu’était une entreprise. Quand j’en suis sortie, je me sentais capable de monter ma propre entreprise. A mes yeux, il s’agit d’un grand chemin parcouru.

Il est indéniable que ces quatre ans m’ont beaucoup apporté, m’ont fait me développer personnellement, professionnellement, comprendre le monde du travail, apprendre à me connaître moi-même. Et c’est exactement tout ça qui m’a menée où je suis aujourd’hui.

Quelles que soient les études que tu as faites, ce qui compte, c’est la personne qu’elles t’ont permis de devenir. Et si cette personne que tu es devenue souhaite aujourd’hui se lancer dans l’indépendance, alors c’est ce que tu dois faire ! Il n’y a aucun regret à avoir, mais de la gratitude pour ce que ces années t’ont apporté, et là où elles t’ont emmenée.

Si ta difficulté est l’idée de changer de voie, pense à ceci : imagine que tu partes en randonnée tout le weekend. Il était prévu de marcher 7h le samedi, de bivouaquer, puis de faire le retour le dimanche. Après 1,5 heures de marche, tu te rends compte que tu t’es trompé de chemin. Là où vous êtes, impossible de bivouaquer, et ce pourrait même être dangereux. Est-ce que tu choisis de persister dans cette direction, de bivouaquer en prenant un risque pour ta santé et ton intégrité physique ? Ou choisis-tu de rebrousser chemin pour aller prendre le bon chemin qui te mène là où tu avais vraiment envie d’aller ?

Il vaut mieux choisir la deuxième solution. C’est pareil vis-à-vis de tes études : ce n’est pas parce que tu as pris une voie que tu es obligé de persister dans cette voie alors que tu sais très bien que ce n’est plus fait pour toi ! Au lieu de prendre des décisions par rapport à là d’où tu viens, prends des décisions par rapport à là où tu vas. Le passé est déjà passé, tu ne peux pas le changer. Le futur, en revanche, tu peux encore tout faire avec.

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Si je reprends ma difficulté à choisir la plateforme de formation, j’ai fini par me dire “Bon, je teste celle-ci, et je m’autorise à changer après si elle ne me plaît pas, en étant consciente que ça me prendra probablement deux journées entières de travail.”

Erreur n°6 : Croire qu’on ne gagnera pas assez d’argent

Une autre peur très présente chez les futurs indépendants. Peut-être même LA peur la plus importante quand on quitte la sécurité du salariat.

Bien sûr, c’est une peur tout à fait légitime puisque, pour vivre dans ce monde, on a besoin d’argent. Il faut donc que notre activité indépendante nous apporte les revenus nécessaires pour vivre avec notre train de vie.

Mais la raison pour laquelle je considère que c’est une erreur, c’est parce que la viabilité d’un projet est quelque chose qui se construit. Ce n’est pas noir ou blanc (ça va marcher / ça ne va pas marcher). C’est plutôt :

  • Voici l’offre que j’aimerais proposer ;
  • Je pense que tel prix serait juste ;
  • Combien de clients me faut-il pour obtenir des revenus suffisants avec ce prix ?
  • Si le résultat ne convient pas, je reprends les éléments et j’essaye de voir comment arriver au résultat que je veux : augmenter le prix de base ? Proposer une version “Premium” plus chère avec plus de valeur ? Fidéliser davantage mes clients ? Proposer des produits complémentaires ? Mieux convertir les prospects en clients ? Automatiser l’acquisition client pour en obtenir plus rapidement ?

C’est donc à toi d’aller chercher le revenu que tu veux gagner, de réfléchir, de trouver des stratégies pour améliorer chaque étape du parcours client, jusqu’à ce que tu trouves ce qui marche. Pour gagner un revenu suffisant, il te faut simplement être pragmatique, en te posant les questions énoncées ci-dessus. Et aller à la recherche de solutions.

Erreur n°7 : Croire que les premiers pas sont déterminants

Quand on se lance comme indépendant, on bloque souvent sur les premiers pas : choix du nom de l’entreprise, prix, offre. Mais la réalité de l’entrepreneuriat est que tout ça évolue sans cesse. Car il est presque impossible d’avoir tout juste dès le premier coup.

On peut se sécuriser au maximum en réfléchissant à tous les aspects et en sachant pourquoi on fait un choix plutôt qu’un autre. Mais, dans les faits, on apprend plus en faisant qu’en réfléchissant. C’est en rendant le projet réel (en proposant effectivement son offre à des gens) que l’on peut se rendre compte de tout un tas de choses qu’on ne voyait pas avant.

Choisir son nom d’entreprise a une importance. Mais moindre par rapport à la valeur qu’on apportera. Par exemple, le nom que j’ai choisi pour le blog, “Les Nouveaux Travailleurs” n’est pas très explicite sur ce qui y est proposé. Moins que le blog “Apprendre la photo” par exemple. Parce que je ne savais pas moi-même vraiment vers quoi j’allais, alors j’ai choisi un nom qui fait “marque” plutôt qu’un nom explicite. Ce choix a probablement une répercussion négative sur l’intérêt des visiteurs, sur leur facilité à retenir le nom.

Mais, dans les faits, ce qui compte, ce sont les articles, pas le nom du site. Les personnes restent pour le contenu, pas pour la devanture.

En ce qui concerne le prix, je te conseille de regarder l’interview de Ben & Mel. Je leur ai demandé comment ils avaient établi leurs prix et Mélanie, qui est Designer web freelance, explique que c’est quelque chose qu’elle a fait évoluer.

Elle a proposé un premier prix, puis s’est rendu compte qu’elle n’avait pas inclus tout un tas de choses (temps passé sur l’administratif, la prospection, l’épargne retraite et congés maladie, etc). Elle a augmenté son prix, et a ajusté le tir plusieurs fois. Et personne n’est venu lui tirer les oreilles pour avoir augmenté son tarif de freelance !

Le seul premier pas déterminant c’est de prendre la décision de se lancer. Sans ça, tu resteras salarié(e). Le deuxième, c’est de faire attention de choisir quelque chose qui a des chances de te plaire, pour ne pas te retrouver aussi malheureux(se) que quand tu étais salarié(e).

Que penses-tu de ces 7 erreurs ? T’ont-elles rassurées pour te lancer ?

Si tu souhaites devenir indépendant(e) avec une activité qui te plaît et rémunératrice, mais ne connais pas tes passions ou n’arrive pas à les transposer en métier, je t’invite à découvrir ma formation Trouver Sa Voie, créée pour te guider de l’introspection à un projet professionnel épanouissant concret👇

Photo : chuttersnap on Unsplash

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