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Design Humain : Comment guérir ses Centres Non-Définis
Design Humain

En Design Humain, chaque Centre peut être défini (coloré dans la charte), non défini (non coloré, mais avec des “Portes dormantes activées”, c’est-à-dire des numéros en violet) ou complètement ouvert (non coloré et aucune porte activée).

Chaque Centre peut également être en bonne santé ou en mauvaise santé. Un centre en mauvaise santé peut nuire à notre épanouissement, car nous n’allons pas agir en alignement avec notre design. Apprendre à “guérir” ces centres pour qu’ils soient en bonne santé peut donc nous permettre de nous sentir bien avec notre design, et donc plus épanouis et en paix avec nous-mêmes.

Dans cet article, je te propose donc d’apprendre à identifier si tes centres non-définis sont en bonne et en mauvaise santé. Pour l’instant, nous ne verrons que trois centres non-définis : Tête, Esprit, et Racine (parce que ce sont ceux qui sont non-définis chez moi et donc sur lesquels j’ai porté une réflexion). J’utiliserai mes propres exemples de centres non-défini en bonne et en mauvaise santé pour que tu voies la différence, et comment tu pourrais les “guérir” toi aussi.

Je suis moi-même une élève de Design Humain (via la formation “La Relève” de Jessica Johansen qui, elle, est en train de se faire certifier). Dans ce cadre, j’ai participé à sa retraite virtuelle “Illimitée”, dans laquelle elle parle des centres non définis ou complètement ouverts, afin de mieux les comprendre, apprécier, et chouchouter.

Cet article est le résultat de l’introspection que j’ai menée sur mes propres centres en suivant la retraite. Avec des exemples de mes centres en mauvaise santé, et les moyens utilisés pour leur faire retrouver la santé.

Afin de mieux intégrer moi-même les concepts (et m’assurer que je ne me contente pas de recopier bêtement ce que Jessica m’a donné dans ses supports, et enseigné), j’ai vraiment essayé de les reformuler, et d’y apporter ma propre interprétation et analyse. J’espère que cette interprétation ne déforme pas les principes de base du Design Humain et que je ne dis pas trop de bêtises. 

Si tu es toi-même certifié en Design Humain ou que tu t’y connais bien, n’hésite pas à me dire en commentaires si tu trouves l’analyse juste et pertinente. 🙂 

Centre Défini vs. Non-Défini, en Bonne vs. Mauvaise Santé

Commençons par comprendre :

  • Ce qu’est un Centre ;
  • La différence entre un centre défini et un centre non-défini ;
  • Ce que l’on veut dire quand on dit qu’un centre est en “bonne” ou “mauvaise santé”.

Qu’est-ce qu’un Centre ?

Chaque “Centre” correspond à une “fonctionnalité” en particulier. 

En Design Humain, il existe 9 centres au total (7 qui correspondent aux chakras hindouïstes + 2 autres). 

Dans cet article, nous allons explorer 3 de ces 9 centres :

  1. Centre de la Tête (le triangle tout en haut) = le centre de l’inspiration et de la connexion aux messages de l’Univers ;
  2. Centre de l’Esprit (le deuxième triangle en partant du haut) = le centre des croyances et des schémas de pensée ;
  3. Centre de la Racine (le carré tout en bas) = le centre de la pression à agir (physiquement) et à activer l’énergie de nos autres centres.

Centre Défini vs. Non-Défini

Un centre non défini a toujours pour caractéristique de nous rendre capable de vivre un large spectre d’énergies dans ce centre. Contrairement aux centres définis, dans lesquels nous avons une énergie fixe, bien à nous, nos centres non définis peuvent “absorber” les énergies fixes et multiples qui proviennent des personnes ayant ce centre défini, et les “amplifier”.

La force de la “non-définition” est donc cette “ouverture”, cet aspect “caméléon”. Dans le cadre de notre épanouissement, on peut voir ça comme l’accès à des ressources extérieures, pour venir nourrir nos propres besoins.

Centres Non-Définis en Bonne vs. Mauvaise Santé

Mais les Centres Non-Définis ne sont une force que s’ils sont en bonne santé. Car, en mauvaise santé, ils peuvent au contraire venir nous rendre la vie plus pénible.

Parce que nous n’avons pas une énergie fixe dans ces centres, nous pouvons “intégrer” les énergies et conditionnements des autres comme si elles étaient les nôtres. Or, elles ne sont PAS les nôtres. En nous les appropriant, nous pouvons nous retrouver à intégrer quelque chose qui ne nous correspond pas. Lorsque nous avons des centres non-définis qui “accueillent” ce qui vient de l’extérieur, nous devons apprendre à faire le tri pour ne garder que ce qui nous sert positivement, et délaisser ce qui nous dessert. 

Comment j’ai guéri mes Centres Non-Définis en Mauvaise Santé

A part les Réflecteurs (qui n’ont aucun centre défini), les autres types sont des hybrides, qui ont certains centres définis, d’autres non. Le nombre de centres définis, non-définis ou ouverts, dépend de chaque Design.

Personnellement, je possède 3 centres non-définis :

  • Centre de la Tête ;
  • Centre de l’Esprit ;
  • Centre de la Racine.

Ce sont eux dont nous allons parler dans cet article (puisque ce sont ceux que j’ai explorés). Je vais utiliser mes propres exemples pour te montrer ce qui change lorsque ces centres sont en bonne santé ou en mauvaise santé. Puis te donner les changements d’état d’esprit que j’ai opérés pour “guérir” ces centres.

Centre de la Tête Non-Défini : Comment je suis passée du Non-Soi à une bonne santé

70% de la population a le Centre de la Tête non-défini ou complètement ouvert, alors peut-être que c’est ton cas aussi ?

A quoi ressemble le Centre de la Tête Non-Défini en Bonne Santé ?

Lorsque le Centre de la Tête Non-Défini est en bonne santé, il nous permet de recevoir de l’inspiration, via les questionnements d’autrui. Nous les accueillons positivement, sans pour autant nous les approprier (croire que ce sont nos propres questionnements) et les résoudre.

Mon Centre de la Tête Non-Défini en Mauvaise Santé

Lorsque j’ai appris que mon Centre de la Tête était Non-Défini, et que j’ai lu comment se manifestait un Centre de la Tête Non-défini en BONNE et en MAUVAISE santé, j’ai su que le mien était plutôt en mauvaise santé. A vrai dire, ça dépend des périodes, ça fluctue. Mais, dans une optique de simplification, je vais te montrer à quoi il ressemblait quand il était en mauvaise santé, puis comment j’ai fait pour qu’il retrouve la forme 😉

Voici quelques illustrations de mon Centre de la Tête Non-Défini en Mauvaise Santé :

Exemple 1

Dans le cadre des NouveauxTravailleurs, j’ai souvent reçu des emails ou commentaires de personnes à la recherche d’aide dans leur reconversion professionnelle. Plusieurs fois, il m’est arrivé de vouloir résoudre entièrement ce problème à la place de la personne. De lui répondre un email détaillé avec des étapes à suivre pour résoudre son problème. Ou bien de créer des programmes avec ces étapes. 

Mais cette attitude a été dure à vivre émotionnellement. Car, finalement, je ne suis pas responsable de ce que décide de faire (ou pas) la personne. J’étais donc très frustrée de voir que la personne ne suivait pas mes conseils, ou se donnait plein d’excuses pour ne pas agir. Ca me donnait envie de prendre la personne par les épaules, de la secouer et de lui dire “Mais arrête de te donner des excuses et bouge-toi le cul !”.

J’étais trop impliquée. Alors que ce n’est pas MON problème, mais le leur. Et s’ils décident de ne pas agir, c’est LEUR responsabilité. Ca n’a pas d’impact sur ma vie à moi. C’est LEUR problème.

Exemple 2

J’ai fait pareil avec mes parents quand je suis retournée vivre chez eux. En étant sous le même toît, je les entendais se plaindre encore et encore des mêmes choses, ou bien agir encore et encore de la même façon (pas forcément positive pour eux).

Ca me donnait envie de faire quelque chose pour les aider. Alors j’ai acheté des livres de méditation à ma mère, j’ai eu des conversations dans lesquelles je challengeais mon père sur sa façon de gérer les choses.

Résultat, j’étais frustrée de voir que, malgré ce que j’avais offert à ma mère, elle n’avait pas la même approche du développement personnel que moi, que c’était plus lent. Et les conversations avec mon père ont été difficiles pour moi et je n’en garde pas un bon souvenir.

A nouveau, je me suis appropriée LEURS problèmes et j’ai essayé de les résoudre à leur place.

Exemple 3

Pour revenir sur LesNouveauxTravailleurs, puisque je suis entrepreneure, je me disais qu’il fallait absolument que j’aide les autres (notamment pour être sûre de répondre à un besoin et donc gagner de l’argent).

Pour la création de ma première formation, pour savoir comment aider mon audience, j’ai envoyé un sondage pour récolter les besoins. A partir de ça, j’ai décidé de créer une formation pour les aider à “trouver leur voie”, parce que c’était ce qui ressortait le plus. Et comme mon article sur l’ikigaï a gagné en notoriété, j’avais de plus en plus de personnes concernées par cette quête, alors j’ai continué. Ce n’est qu’aujourd’hui (un an plus tard) que je me rends compte que ce sujet ne me correspondait pas.

D’abord parce que je ne l’ai pas vécu moi-même. Or, je me “sens” plutôt comme une “éclaireuse” : quelqu’un qui fait ses propres tests, vit ses propres aventures, puis vient raconter son retour d’expérience et aider les autres à suivre le même chemin.

Mais je n’ai pas vécu ce moment où on se dit “il faut absolument que je fasse autre chose, qu’est-ce que je pourrais bien faire qui me correspond ?”. Déjà parce que j’ai mené cette réflexion en parallèle de mon CDI, que je venais à peine de commencer. Donc j’avais le temps de réfléchir à la question et n’ai pas ressenti le besoin que quelqu’un m’aide à le faire.

Ensuite, parce que je connaissais déjà mes principaux besoins, que j’avais identifiés lors d’épisodes précédents, pendant lesquels je m’étais sentie frustrée ou agacée. Donc je n’avais pas besoin d’une méthode pour aider à identifier mes besoins, j’étais déjà proactive sur la recherche de solutions. Et j’ai trouvé ma solution toute seule.

Donc créer une formation pour “Trouver Sa Voie” était un produit purement issu de mon mental et -je pense- de mon Centre de la Tête Non-Défini en mauvaise santé.

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Exemple 4

En tant qu’entrepreneure, j’ai eu tendance à me renseigner sur les méthodes utilisées par les autres pour mieux vendre, mieux réussir. Il n’y a pas de mal à se renseigner. Mais, pendant longtemps, j’ai mis les conseils des autres sur un piédestal. Je me disais “celui qui me dit ça a réussi donc il est plus avancé que moi, plus “sage” et je devrais l’écouter”.

Mais nombre de choses que j’ai mises en place de cette façon ne me correspondent pas. Résultat, soit je n’ai pas réussi à les tenir sur la durée et ça a fait un flop (donc pas la réussite attendue), soit je me suis sentie mal à l’aise parce que ça ne me ressemblait pas de faire ça.

Exemple 5

“Il FAUT que je trouve l’inspiration” est une phrase que je me suis beaucoup dite ces temps-ci. Il faut dire qu’après mon mois de vacances en août, j’avais prévu d’envoyer du pâté en septembre : créer plein d’offres, relancer les anciennes, créer du contenu, etc.

Mais, à la place, j’ai vécu un grand chamboulement émotionnel, qui a duré de début septembre à mi-octobre. Je n’arrivais pas à créer et avoir les idées claires dans ces conditions. Résultat, je n’ai rien créé de nouveau et n’ai fait que vivre de ce que j’avais gagné en début d’année (et faire beaucoup de dépenses pour aménager et décorer mon nouvel appartement).

J’ai donc commencé à être assez anxieuse, à me dire qu’il fallait absolument que je retrouve l’inspiration, pour pouvoir créer une nouvelle offre et faire rentrer des revenus.

Comment j’ai guéri mon Centre de la Tête Non-Défini

Ne pas systématiquement intégrer les problèmes des autres

Lorsque j’ai compris à quoi ressemblait le Centre de la Tête Non-Défini en mauvaise santé, j’ai compris que j’avais le droit de refuser d’intégrer certains questionnements ou conseils. Que je n’étais pas obligée de résoudre tous les problèmes que les autres m’apportaient. Que ce n’est pas parce qu’on m’apporte ces problèmes que je suis obligée de les résoudre. Que j’ai bien assez à faire avec déjà mes propres problèmes. 

Apprendre à me fier systématiquement à ma boussole interne de Manifesteur Générateur

Grâce au Design Humain, j’ai appris que ma boussole de décision n’est pas le fait qu’on m’apporte les idées, mais mon combo Sacral + Autorité émotionnelle. J’ai compris que j’aurai toujours plus d’idées que je ne peux en mettre en place à un moment T. J’ai donc pris l’habitude de faire le tri et de toujours commencer par les idées auxquelles mon Sacral a dit le plus grand “oui”.

Me détacher de ce rôle de sauveuse qui doit aider les autres

Récemment, j’ai fait une séance de Theta Healing, dans laquelle la praticienne m’a aidée à déconstruire la croyance selon laquelle je DOIS aider les autres.

Elle m’a dit que ma seule présence et énergie aidait les autres, et que je n’avais pas besoin d’ajouter quoi que ce soit à ça.

Elle m’a invitée à me demander ce que je ferais si je le faisais uniquement pour moi, pas pour les autres. Cette introspection a été un grand moment de mon année 2020 car ça m’a reconnectée à ce que je voulais vraiment. Et j’ai réalisé que, même en faisant ce que je veux faire POUR MOI (vivre des expériences/aventures, et les partager par écrit), ça pourrait aider les autres sans effort, sans forcing, presque malgré moi.

Retrouver confiance en mon inspiration naturelle

Je me suis déstressée côté financier. J’ai fait le point sur l’argent que j’avais sur mon compte et combien de temps il pouvait me permettre de vivre sans gagner d’argent. J’ai vu que j’avais au moins deux mois et demi devant moi et j’ai décidé de lâcher prise sur le fait de gagner de l’argent.

A partir de là, j’ai aussi lâché prise sur le fait de devoir absolument trouvé l’inspiration. J’ai reconnu que j’étais dans une vague émotionnelle assez longue, que je manquais toujours de clarté, et qu’il valait mieux que j’attende d’être sortie de ça pour me remettre à créer des offres.

Non seulement je me suis sentie beaucoup mieux, mais je suis sortie de ma vague émotionnelle quelques jours après. J’ai eu ma grande révélation qui m’a amenée à recentrer le site autour du concept de multipotentialité. J’ai eu ce sentiment d’alignement des planètes : tout a repris du sens, et j’ai eu plein d’idées de programmes à créer dans le cadre de ce nouveau positionnement.

Aujourd’hui, je sens que j’ai confiance, à la fois dans mes “vagues d’inspiration” et mes “vagues de décision”. J’ai accepté que je ne pouvais pas tout contrôler dans ces processus. Je peux être proactive pour stimuler l’inspiration, mais je ne peux pas contrôler la réponse de mon sacral et mes vagues émotionnelles. Donc j’aurai toujours des moments de ma vie où “ce n’est pas le bon moment pour moi de créer quelque chose”. J’ai décidé d’embrasser ces moments, d’arrêter d’être dans le forcing, d’accepter d’attendre patiemment que ça passe, sans stress, en ayant confiance dans le fait que ça reviendra. Et que, quand ça reviendra, ce que je créerai sera super, apportera de la valeur, et, de fait, me rapportera de l’argent.

Centre de l’Esprit Non-Défini : Comment je suis passée du Non-Soi à une bonne santé

50% de la population a le Centre de l’Esprit non-défini ou complètement ouvert, alors peut-être que c’est ton cas aussi ?

A quoi ressemble le Centre de l’Esprit Non-Défini en Bonne Santé ?

Lorsque le Centre de l’Esprit Non-Défini est en bonne santé, il nous permet de comprendre les différents points de vue, d’avoir plusieurs manières de penser et d’analyser les choses. Nous acceptons de ne pas savoir, l’incertitude, et le chaos et l’indécision que peut apporter notre façon multiple et complexe de penser.

Mon Centre de l’Esprit Non-Défini en Mauvaise Santé

Comme pour le Centre de la Tête, mon Centre de l’Esprit est non-défini. Je dirais que, globalement, il a toujours été en meilleure santé que mon Centre de la Tête. Mais j’ai quand même des exemples récents de mauvaise santé de ce centre.

Exemple 1

A l’automne 2020, j’ai vécu une grande période d’incertitude. J’avais ce sentiment que j’étais perdue, que je ne savais pas dans quelle direction je voulais amener mon entreprise. Je ressentais le besoin d’une aide externe pour m’aider à prendre des décisions : un nouveau mentor, ou bien un assistant “bras droit”. Cette incertitude m’angoissait car elle m’empêchait d’avancer et donc de gagner de l’argent. J’avais peur que mon compte en banque fonde, “d’anéantir” tous les efforts de l’année.

Exemple 2

J’ai souvent l’angoisse de ne pas me rappeler les choses. Quand je parle avec quelqu’un qui dit des choses intéressantes qui pourraient me servir, j’ai du mal à me retenir de prendre des notes, par peur d’oublier. Alors que je ne relis jamais mes notes…

Quand je suis en séance de coaching, je prends des notes au fur et à mesure que la personne parle parce que j’ai peur de ne pas me rappeler ce qu’elle a dit de façon suffisamment précise pour pouvoir rebondir. Bon, ici, à la limite, c’est peut-être justifié ou bien que je fonctionne comme ça à partir du moment où la personne m’a payée pour l’aider.

Quand on me demande quelle est la chose la plus précieuse que je possède, je réponds “mes carnets”, mes “journaux intimes” si tu préfères : eux dans lesquels j’écris tous les soirs ce que j’ai fait dans la journée. Car j’ai peur de ne pas me rappeler de ma propre vie. Pourtant, je ne prends jamais le temps de relire mes journaux. Et, quelque part, je sais que je me rappellerai de l’essentiel naturellement. Mais, malgré ça, je continue à écrire ces journaux.

Exemple 3

J’ai eu tendance, en parlant de certains sujets, à en parler d’une façon qui n’était pas 100% juste pour moi. Parce que je ne comprenais pas encore très bien le sujet, mais que j’estimais être censée savoir de quoi je parlais si j’écrivais un article dessus, j’ai eu tendance à faire semblant de savoir de quoi je parlais à 100%. Alors que la façon juste d’en parler aurait été de dire “voilà où j’en suis dans le processus de compréhension”, plutôt que de prétendre que la jauge était déjà à 100/100.

Je n’étais pas dans un mensonge pur. Par exemple, au début du blog, j’ai interviewé des slasheurs, travailleurs remote, et digital nomads, parce que j’ai admis que j’avais moi-même besoin de mieux comprendre ces modes de travail. Mais, si je suis honnête avec moi-même, je sais qu’il y a eu des fois où ce que j’ai dit ne correspondait pas exactement à ce que je ressentais à l’intérieur de moi, et que j’ai probablement eu l’air plus sûre de moi que je ne l’étais en réalité.

Exemple 4

Ça m’arrive de me sentir sous pression pour prendre des décisions. Par exemple, devoir choisir vite au restau (alors même que mon Centre de l’Esprit non défini me rend indécise). Devoir décider si je veux garder tel ou tel objet. Ou devoir en acheter un MAINTENANT alors que je ne suis pas sûre de mon choix. Tout ça parce que d’autres personnes impliquées par ces choix me demandent de me dépêcher.

Il m’arrive de laisser la personne en question choisir pour nous deux, ou de précipiter ma décision, ce qui m’amène à des choix que je regrette par la suite.

Exemple 5

J’ai du mal à assumer mon chaos. 

Quand je suis la dernière indécise pour choisir un plat au restaurant, je me culpabilise. Je me dis “Rohlala, mais c’est pas possible d’être indécise comme ça, c’est pas si compliqué pourtant, tu n’es pas en train de prendre la décision de ta vie”. D’ailleurs, paradoxalement, les grosses décisions de vie sont celles que j’ai le plus de facilité à prendre. C’est plutôt quand c’est superficiel que j’ai du mal. 😁

Jusqu’à présent, je m’auto-décrivais comme “bordélique”. Mon appartement est souvent en bazar et j’ai tendance à me culpabiliser, en me disant que je suis vraiment une gamine/ado  qui il faut dire de ranger sa chambre sans arrêt (ce qui était le cas quand j’étais petite d’ailleurs).

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Note : récemment, j’ai remarqué que mon chaos était plus important pendant ma phase pré-menstruelle et menstruelle, car mon énergie baisse et je n’ai pas la force de ranger le chaos. Après mes règles, c’est plus facile.

Comment j’ai guéri mon Centre de l’Esprit Non-Défini

Mon bordel extérieur est représentatif de mon bordel intérieur

Récemment, j’ai remarqué et admis quelque chose : mon bordel extérieur est représentatif de mon bordel intérieur. Comprendre : si mon appartement est en bordel, c’est qu’il y a du chaos à l’intérieur de moi.

Jusqu’à présent, j’avais tendance à m’auto-flageller lorsque je n’étais pas fichue de prendre ne serait-ce que 5 minutes pour essayer de ranger un peu. Mais c’est comme s’il y avait une force plus grande que moi qui m’en empêchait : je n’y arrive pas ! C’est plus fort que moi !

Il y a quelques temps, quand je suis sortie de mon long chamboulement émotionnel d’un mois et demi, j’ai retrouvé beaucoup d’énergie. Un jour, je me suis sentie motivée et j’ai tout rangé et nettoyé. D’un coup, ce n’était plus le bordel dans mon appartement, parce que ce n’était plus le bordel à l’intérieur de moi, tout simplement.

Depuis, j’ai décidé de considérer mon bordel avec compassion : si c’est en bazar, c’est qu’il se passe des choses à l’intérieur de moi (incertitude, manque de clarté, chamboulement émotionnel, instabilité…). A l’avenir, plutôt que de m’auto-flageller, j’accepterai que ce soit le bazar pendant cette période, et je chercherai à comprendre le chao intérieur plutôt que de “mettre un pansement sur le bobo” en rangeant le chao extérieur (ce qui ne résoudrait pas le problème).

Lâcher prise sur l’incertitude

Quand j’ai découvert que j’étais “Autorité émotionnelle” en Design Humain, et ce que ça voulait dire, j’ai compris que certaines choses étaient hors de mon contrôle. Je peux savoir que j’ai des émotions, mais ne pas savoir comment elles sont arrivées là, à quoi elles sont dues. Je peux savoir que j’ai des émotions, essayer de les comprendre voire de travailler sur elles, mais ne pas maîtriser le moment où elles cesseront.

J’ai compris que, pour guérir et respecter mes besoins, j’avais davantage intérêt à me laisser porter par les émotions, comme une feuille prise dans le courant d’une rivière. Le forcing, ça ne me réussit pas (ça ne réussit à personne).

Au lieu de voir mon chamboulement émotionnel comme quelque chose de chiant, qui m’empêche de réaliser les projets que j’avais prévus, j’ai commencé à le voir comme un jeu : “Ah ouai d’accord, tu m’envoies telle émotion ? Ok, je vais m’amuser à comprendre ce qu’elle veut me dire”. J’ai commencé à sentir que cette tornade d’émotions allait forcément déboucher sur un truc super pour moi.

Et maintenant que la rivière est arrivée jusqu’à la mer (que mes émotions sont parties), j’éprouve beaucoup de gratitude pour cette période qui m’a permis de :

  • Faire un nettoyage intérieur pour me délester de poids qui m’encombraient ;
  • Me réaligner avec moi-même ;
  • Par conséquent, être super excitée et enthousiaste vis-à-vis de mon nouveau positionnement, avoir une grande clarté sur tout ce que je dois faire pour le mettre en place, et une grande confiance dans l’avenir.
Parler vrai

Parler vrai a toujours fait partie de la façon avec laquelle je voulais communiquer, à la fois dans mes articles et mes emails LesNouveauxTravailleurs.

C’est d’ailleurs un des compliments que je reçois le plus : mon “entièreté”, mon intégrité, mon authenticité, mon honnêteté.

C’est quelque chose qui est naturel pour moi. Mais ce n’est pas parce que c’est naturel que je l’ai fait 100% correctement dès le début. Plus j’avance, plus j’affine mon authenticité.

Depuis que je suis sortie de ma vague émotionnelle d’automne 2020, je sens que j’ai lâché prise sur certaines choses et comment j’en parle :

  • Je suis tellement à fond dans mon sujet, ça a tellement de sens pour moi, que je me demande très peu ce que les gens ont en penser (même si ça me fit plaisir de voir qu’il y a un engouement chez les autres aussi). Je suis tellement sûre et convaincue, que je n’ai pas besoin que les gens approuvent. Donc ma communication n’est pas teintée par la peur de ce que les gens vont en penser.
  • Quand je parle de Design Humain, de Multipotentialité, ou d’autres sujets, je sens que j’exprime beaucoup plus le “où j’en suis aujourd’hui”, plutôt que de chercher à être immédiatement calée sur le sujet pour pouvoir aider. J’ai intégré l’idée que je peux aider les autres, quel qu’en soit le stade où j’en suis. Je respecte et accepte ce stade où je suis, et n’ai pas peur d’exprimer que j’en suis là.
  • Comme j’ai décidé de suivre et respecter mon fonctionnement naturel (vagues d’énergie, spontanéité), je me soucie moins des conséquences de ce que je fais (comme envoyer un email par jour). Je le fais parce que c’est comme ça que j’ai envie de le faire. Moi, c’est ce qui me convient. Et je laisse la responsabilité aux gens de décider si ça leur convient à eux ou pas (auquel cas ils peuvent se désabonner de ma liste emails).
Assumer de ne pas suivre le statu quo

Quand on débute dans l’entrepreneuriat, c’est difficile d’avoir une méthode à soi à 100%. Il y a plein de choses à découvrir et expérimenter, pour réellement COMPRENDRE ce qui est fait pour nous. C’est l’action et l’expérience qui m’ont aidée à affiner ce qui me correspondait, à la fois en termes de sujet traité, de format vendu, de méthode de travail et de vente.

Plus j’ai avancé, plus j’ai pris confiance en certaines choses en moi. petit à petit, j’ai commencé à assumer de ne pas suivre certaines règles extrêmement répandues chez les entrepreneurs, et les “infopreneurs” plus particulièrement.

Par exemple, j’ai décidé que j’étais faite pour créer une COLLECTION de plein de programmes et de formats, qui changent tout le temps. Et pas pour créer une grosse formation de référence, et faire de l’amélioration continue sur celle-ci.

J’ai décidé que je voulais une entreprise qui fonctionne dans l’instant présent : je crée quand j’ai envie de créer, sans restriction. Enfin je me limite à l’envoi d’un article + email par jour, parce que je sais que je peux avoir envie d’en faire plus, mais que ce n’est pas optimal pour mon énergie. Mais en tout cas, j’ai arrêté de me dire que j’allais déranger les gens en leur envoyant un email par jour. Il est très probable que j’en dérange. Mais ceux-ci sont libres de se désabonner si ma façon de faire ne leur convient pas. Et j’ai réalisé que, même avec un email par jour, 1 500 personnes continuaient d’ouvrir chacun de ces emails (soit peu ou proue le même nombre que quand j’envoyais un email par semaine).

Ce fonctionnement marche aussi dans l’autre sens : je ne m’impose aucune règle de régularité, à part l’envoi d’un email le mardi. Depuis que j’ai commencé mon activité, je n’ai jamais raté une semaine de newsletter. Mais c’est plus pour moi que je l’ai fait. Parce que je sais comment je fonctionne : si je ne la fais pas une semaine, puis une deuxième semaine, je risque de m’arrêter pendant trois mois, et d’avoir beaucoup de mal à reprendre. Pour ma propre fluidité dans mon travail, j’ai donc toujours envoyé cette newsletter.

Au début, je créais aussi un article par semaine a minima. Mais maintenant que mon blog a acquis une certaine stabilité dans le trafic qu’il reçoit, je me permets de ne créer que quand j’ai envie. 

On m’a conseillé de décorréler le moment de création du moment de publication. Afin de pouvoir suivre mes élans de création à fond. Mais de maintenir un rythme régulier pour l’audience. Parce qu’on dit que les gens préfèrent savoir quand ils vont recevoir quoi.

C’est peut-être un très bon conseil. Mais j’ai décidé de ne pas le suivre. J’ai décidé de faire de ma spontanéité ma force. Quelque part, le fait que l’audience ne sache pas à quoi s’attendre, la rend plus alerte. Elle ne s’endort pas dans une habitude. Et puis je ne vois pas le mal à ce qu’elle suive mes vagues d’énergie et d’inspiration car, finalement, c’est juste la vérité de ma vie entrepreneuriale. 

Et enfin, concernant les offres payantes, parce que je change beaucoup d’avis, je n’ai plus besoin d’arguments de vente pour inciter à l’achat. Mon fonctionnement naturel EST mon argument de vente : “aujourd’hui, cette offre est disponible et je suis personnellement investie dedans parce que c’est ce dont j’ai envie. Mais demain, j’en aurai peut-être assez et ce ne sera plus moi, ou bien elle n’existera plus. Donc si tu veux en profiter, c’est plus sûr de le faire maintenant”. Et il n’y a aucune ruse ou manipulation ici. C’est simplement ma vérité.

Pfiou, j’avais encore jamais verbalisé ça comme ça et je te raconte pas la puissance que je ressens, là !

Centre de la Racine Non-Défini : Comment je suis passée du Non-Soi à une bonne santé

40% de la population a le Centre de la Racine non-défini ou complètement ouvert, alors peut-être que c’est ton cas aussi ?

A quoi ressemble le Centre de la Racine Non-Défini en Bonne Santé ?

Lorsque le Centre de la Racine non-défini est en bonne santé, il nous permet d’utiliser l’adrénaline pour activer l’énergie de nos autres centres, et ainsi mener nos projets.

Mon Centre de la Racine Non-Défini en Mauvaise Santé

A l’inverse, le Centre de la Racine non-défini en mauvaise santé peut exercer une pression de “rush” ou de bouger physiquement. Dans ma vie professionnelle, je pense que ce centre est plutôt en bonne santé, car j’ai appris à refuser d’être sous pression parce que quelqu’un d’autre me l’impose (être à mon compte aide beaucoup). Mais il me pose problème plutôt dans ma vie personnelle.

Voici comment ça s’est manifesté pour moi.

Exemple 1

Je me culpabilise lorsque je ne suis pas en mouvement, en train de bouger. Par exemple, si je reste chez moi le weekend, je m’en veux, car je me dis que j’aurais dû sortir profiter de l’extérieur, du soleil, marcher, faire du vélo ou autre activité qui me ferait bouger physiquement.

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Il m’arrive très souvent de vivre une lutte interne : j’avais prévu de rester chez moi le soir, puis on me propose une activité hors de chez moi (spectacle, conférence, soirée entre amis…). Je sens que j’ai du mal à prendre une décision, que je suis en lutte et dans l’auto-culpabilisation. J’oscille entre “peut-être que si je sens ça c’est que je n’en ai pas vraiment envie” et “je DEVRAIS accepter l’invitation car ça me ferait du bien de faire ça, de prendre l’air, de voir des gens ; si je refuse, le jour où j’en aurai besoin, il n’y aura peut-être aucune opportunité de ce genre et je serai frustrée, donc autant le faire maintenant, pour éviter de ressentir cette frustration derrière”.

Exemple 2

Ma vie sentimentale est un des domaines dans lequel je ressens le plus de pression. Il m’est arrivé de :

  • Me laisser embrasser à un date alors que c’était trop tôt pour moi ;
  • Aller encore plus loin, parce que je sentais l’envie/pression de l’autre à le faire, alors que moi je n’étais pas prête, que c’était trop tôt pour moi ;

Je me sens aussi facilement oppressée dès qu’un garçon montre de l’intérêt. Ou disons plutôt, dès qu’un garçon a une attitude qui me laisse penser qu’il est intéressé pour plus que de l’amitié. Je ressens une forme de pression à devoir être polie avec cette personne lorsqu’elle m’envoie des messages, à devoir lui répondre, tout en craignant qu’un jour il me dise qu’il est intéressé, et que je me sente mal à l’aise parce que moi non. Je ressens ça comme une pression et j’ai tellement peur de ne pas réussir à dire “non” au moment où j’aurai besoin de le dire, que j’ai tendance à adopter certaines attitudes en amont pour éviter de me retrouver dans cette situation (comme faire exprès de mettre longtemps à répondre, pour faire passer le message que je ne suis pas très intéressée et que ce n’est pas une priorité pour moi).

Exemple 4

Lors de mon stage de fin d’études, à plusieurs reprises, j’ai ressenti la pression de devoir faire certaines choses (qui entraient en conflit avec mes valeurs en plus). J’avais peur de dire “non” à mon manager parce qu’il s’énervait facilement (je ne voulais pas recevoir sa fureur), et que j’avais peur d’être virée. Alors même que je n’approuvais pas ce qu’on me demandait de faire et que cela m’a créé un conflit interne dont j’ai pleuré pendant trois mois derrière.

Je me rappelle un jour précis où mon manager est entré en trombe dans le bureau, m’a demandé à quelle date nous devions recevoir la proposition du Graphiste (ou un truc comme ça). Comme je ne l’avais pas en tête, j’ai répondu quelque chose comme “Euuh, alors il m’a dit qu’il devait d’abord faire x et que…”. ““QUAND !!! Je veux savoir QUAND ! La DATE PRÉCISE ! MAINTENANT !”. C’était peu ou proue la réponse de mon manager. J’ai ressenti à la fois une énorme pression, et le mal-être d’être engueulée.

Bon, là c’est un exemple un peu extrême avec un manager qui avait lui-même perdu ses moyens et son sang froid. Mais j’ai détesté. Je me suis dit que je ne voulais plus jamais travailler pour quelqu’un comme ça.

Par la suite, dans mon CDI, j’ai ressenti la pression de l’environnement de travail : 

  • Se prendre une remarque si on part à 17h30 (alors même qu’on est arrivé avant son manager le matin) ;
  • Devoir suivre des règles qui n’ont pas de sens pour moi, comme devoir “travailler” 8h, même si on n’a pas 8h de boulot à faire ;
  • Le sous-entendu qu’on doit bosser plus que ce qui est marqué sur notre contrat parce que sinon c’est un signe de manque d’intérêt/implication ;
  • Devoir être en mode “productif” et “boulot” toute la journée devant mon écran, sans prendre de pause quand je sens que je n’ai pas l’inspiration ou l’énergie, parce que je sais que mon manager voit mon écran depuis son bureau ;
  • Me faire sous-entendre que je fais perdre de l’argent à l’entreprise parce que tout le temps que je passe à papoter avec mes copains développeurs web, ils ne le passent pas à développer le site (et moi je ne le passe pas à bosser). Sous-entendu rendu possible par le fait que mon manager voit mon écran de bureau et voit donc que je leur parle sur Slack. Alors même que nous avions tous une belle conscience professionnelle, faisions bien notre boulot, et qu’il me paraît normal de créer du lien avec ses collègues (qui sont devenus des amis pour certains d’ailleurs).

Comment j’ai guéri mon Centre de la Racine Non-Défini

Devenir indépendante

Bon, déjà, dans la sphère professionnelle, devenir indépendante m’a permis de m’extirper des pressions que je ressentais dans le monde de l’entreprise et du salariat, et qui bloquaient mes bonnes énergies créatives et productives.

On peut voir ça comme une fuite. Ou comme un acte sain qui m’a donné accès à un épanouissement bien plus grand. 🙂

Ne pas donner mon temps et mes conseils aux mangeurs d’énergie

Certaines personnes sont des mangeuses d’énergie. Elles viennent te demander conseil, te demander de résoudre leur problème gratuitement. Au début de mon activité entrepreneuriale, j’acceptais. Parce que j’étais reconnaissante qu’on vienne me demander mes conseils. Parce que je me disais que ça me faisait un entraînement qui m’aidait à gagner en expertise. Parce que j’avais l’enjeu de créer du lien avec mon audience, de montrer que j’étais disponible et accessible.

Mais il y a eu certaines fois où j’ai vu les limites à trop donner. Je me suis même retrouvée face à quelqu’un à qui j’avais donné beaucoup de temps pour l’aider gratuitement, puis pour gérer un problème technique (qui était de sa faute à l’origine en plus), alors même qu’il changeait d’avis tous les jours. J’ai fini par être en conflit avec lui, parce que j’avais beaucoup trop donné, à quelqu’un qui n’a jamais eu aucune reconnaissance pour quoi que ce soit que j’aie fait pour lui, et qui m’a envoyé un email incendiant, en me reprochant des tas de choses.

Cette expérience -parmi d’autres- m’a fait réaliser qu’il est nécessaire de poser des limites. Répondre aux emails pour créer du lien, oui. Mais donner du temps et offrir des conseils “stratégiques” gratuits, non. 

Je me fais encore avoir parfois. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, où j’ai trop donné en réponse à un commentaire sous un article ; mais comme je ne respectais pas ma limite, j’étais agacée, la personne l’a sentie, et n’a pas trop apprécié, normal.

Mais j’ai quand même bien progressé. Plus j’avance dans ma vie entrepreneuriale, moins j’ai de scrupules à ne pas donner mon temps à n’importe qui, à dire “non”, et à respecter la limite entre ce que je peux offrir gratuitement, et ce pour quoi il faut payer.

Plus j’avance, moins je me laisse avoir par la pression que les gens essayent de me mettre pour que je les aide gratuitement.

Pour le reste, je n’ai pas encore guéri ces parties-là de la “mauvaise santé” de mon centre non-défini. 🙂

Conclusion : comment préserver la santé de tes Centres non-définis

La bonne santé de tes Centres non-définis, c’est comme celle de ton corps

Je considère que la santé de mes centres fluctue. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en découvrant le Design Humain, j’ai pu repérer les aspects de la mauvaise santé de mes centres et travailler dessus pour les amener vers quelque chose de plus positif. Je considère que mes centres sont en meilleure santé depuis que je les ai mieux compris grâce au Design Humain.

Mais nous sommes des êtres complexes, nous avons des aléas émotionnels, vivons des instabilités, des creux de vague. Être aligné avec son design est donc un entraînement de tous les jours, avec de nouveaux aspects de notre design que l’on découvre, des subtilités, de nouveaux conditionnements qu’on n’a pas vu venir, des émotions à interpréter, etc.

Je crois donc que la bonne santé de nos centres est quelque chose qui se travaille sur la durée. Les exemples que je partage dans cet article sont vrais au moment où j’écris cet article. Mais je ne considère pas que mes centres sont “en bonne santé pour toujours”. Je vais continuer d’y prêter attention. 🙂 

C’est comme la santé de notre corps finalement. On peut savoir comment bien s’alimenter, mais ne pas se rendre compte qu’on a oublié de manger une certaine vitamine ces temps-ci. On peut alors se retrouver en carence et il s’agit alors de rétablir l’équilibre.

Pour aller plus loin : comprendre ses Portes dormantes actives pour mieux utiliser son Centre non-défini

Chaque Centre possède (ou non) des “portes actives”. Chaque porte a un rôle. Et, comme avec les centres, nous pouvons en faire une bonne utilisation ou une moins bonne. Disons, ici aussi, que les portes peuvent être en bonne ou mauvaise santé.

Lorsque notre centre est non-défini, la bonne et mauvaise santé de cette porte va se traduire par une certaine forme de “conditionnement” provenant de l’extérieur.

Alors que lorsque le centre est défini, la mauvaise santé de la porte prendra une autre forme que le “conditionnement”.

Si tu souhaites creuser l’influence de tes portes actives dans tes centres non-définis, je t’invite à consulter cet article.

Si tu as des centres complètement ouverts, alors ces conseils ne peuvent pas s’appliquer, puisqu’un centre complètement ouvert veut dire qu’il ne possède aucune porte active.

***

Alors, tes Centres Non-définis sont-ils en bonne ou en mauvaise santé ? Que comptes-tu faire pour les “guérir” ? Dis-le moi en commentaires ! 🙂

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7 réflexions au sujet de « Design Humain : Comment guérir ses Centres Non-Définis »

  1. Bonjour. Merci pour ton blog qui m’est très utile. Cependant, je ne suis pas sure de moi.
    Je me permet une tite question.
    Dans un centre non défini ( par exemple ). Les portes qui sont entourés, elles sont active. Mais sont elles alors en bonne santé, et celles non entourés sont en mauvaise santé ou tout dépend de comment je m’en sers dans la vie??

    Merci beaucoup encore. Belle fin d’année à toi

    1. Hello !
      Alors, ce que tu vois sur ta charte ne peut pas te dire ce qui est en bonne ou mauvaise santé. Quand tes portes sont entourées, ça ne veut pas dire qu’elles sont en bonne ou mauvaise santé, mais simplement qu’elles sont actives.

      Comme tu l’as dit dans ta deuxième partie de phrase, on dit d’un centre qu’il peut être en « mauvaise santé » selon comment on l’utilise dans la vie. Car les centres ont leur lot d’atouts qu’ils nous apportent, mais aussi de challenges. On dit qu’ils sont en mauvaise santé lorsqu’on se laisse prendre dans les challenges des centres.

      Exemple : un challenge de la tête non-définie est d’avoir peur de manquer d’inspiration ; si je vis dans cette peur, alors c’est que mon centre est en mauvaise santé. En revanche, si mon état d’esprit est « j’ai confiance dans le fait que beaucoup de choses peuvent me donner de l’inspiration et que je n’en manquerai jamais, car elle est toujours présente », alors là mon centre est en bonne santé. Tu vois la différence ?

      Concernant les portes, après vérification, elles ne peuvent pas être en mauvaise santé. Elles sont un peu neutres, c’est juste un filtre de l’énergie. Par contre, certaines portes peuvent être assez challengeantes. Surtout celles du centre de la Rate, qui est un peu le centre des peurs (pour nous protéger du danger ; c’est un peu le centre de l’instinct de survie). Par exemple, si tu as la porte 57, la « peur du futur », alors il se peut qu’assez souvent, tu aies peur du futur (plus que quelqu’un qui n’aurait pas cette porte activée).

      Est-ce que c’est clair ? 🙂

  2. Hello ,
    Je ne peux que cautionner ce que je viens de lire , bravo pour ce chemin d apprentissage et de sortie de la caverne !
    Je pratique le design humain depuis 13 ou 14 années …
    j aime comment il aide chacun à comptendre son individualité sans individualisme, c’est sa force !
    Spontanéité instinct intuition et intelligence …
    Le taoïsme résume bien souvent la base de la vie de façon claire précise et directe !
    30 après je répète toujours les mêmes choses ‍♂️

  3. Bonsoir
    Je découvre le humain design et j’ai trouvé cet article très explicite et vraiment aidant pour comprendre l’utilisation du DH dans la vie quotidienne. Je pense que je vais lire d’autres articles. Un grand merci pour cette « mise à nue » instructive et bravo!

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