Dans l’étape 1 de ma méthode Ikigaï, nous avons vu comment trouver son “Elément” (la jonction entre ce que l’on aime et ce pour quoi on est doué). Puis, dans l’étape 2, nous avons vu une série d’exercices pour trouver sa “Mission Altruiste” (notre Elément mis au service de la contribution que l’on veut apporter dans ce monde).
Ces deux premières étapes étaient déjà un gros morceau. Mais il reste encore une bonne grosse étape à voir : trouver son modèle économique. Parce qu’une Mission Altruiste sans modèle économique reste un rêve. Ce n’est pas concret. Ce n’est pas un vrai travail qui va à la fois nous faire vibrer et subvenir à nos besoins.
La question principale qu’on se pose dans cette étape 3 est : “Comment est-ce que je gagne de l’argent pour pouvoir réaliser ma Mission Altruiste et en vivre ?”.
Cette étape correspond au cercle “Ce pour quoi je peux être payé” de l’ikigaï. Cependant, je trouve cette formulation limitante. Car elle laisse penser que, si on ne peut pas être payé pour ce qu’on a mis dans notre Elément, alors on ne pourra pas concrétiser cette envie. Moi je préfère partir du principe qu’on veut tout faire pour réaliser notre job de rêve. On va donc trouver comment financer ce rêve d’une manière ou d’une autre. Peut-être que cela nécessitera des concessions. Mais pas un abandon. Enfin, on a le droit d’abandonner une piste, mais uniquement si la nouvelle option que l’on a trouvée nous convient parfaitement.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais préciser que je ne suis pas une experte en modèle économique. J’ai fait des études d’entrepreneuriat qui me donnent des bases, ainsi que mon expérience et des recherches Internet pour approfondir et fournir le contenu de cet article. Mais ce que je propose est avant tout un regard qui m’est propre, mon analyse personnelle. Les classifications et métaphores que je donne correspondent à MA logique, à ce que j’ai compris de tout ça.
Il va sans dire que si tu n’as pas encore regardé les étapes 1 et 2, tu devrais commencer par là avant de te lancer dans l’étape 3 🙂
Cette étape est particulièrement fastidieuse et peut prendre facilement plusieurs heures (+ du temps d’observation en dehors). Mais tu peux très bien aborder chaque partie une par une. 🙂
Note : la version podcast de l’article sera disponible d’ici quelques semaines. Pour savoir quand celui-ci sort, vous pouvez vous abonner à la newsletter ou bien revenir voir plus tard :).
Que veut dire “Trouver son Modèle Economique” ?
Qu’est-ce qu’un modèle économique ? Un modèle économique est l’ensemble des moyens que l’on met en place pour générer des revenus, pour atteindre la rentabilité de son activité professionnelle.
Une activité rentable, c’est une activité dont les revenus générés sont égaux ou supérieurs aux coûts engendrés par sa mise en place, sa gestion, et les ressources utilisées.
Quand on est entrepreneur ou indépendant, ça revient à avoir un chiffre d’affaires (total des ventes) égal ou supérieur à toutes les charges (y compris impôts, charges sociales…).
Quand on est salarié, ça revient à se demander si la rémunération qu’on perçoit correspond à la valeur estimée de notre travail (nos “charges”). Ici, notre “chiffre d’affaires” est le salaire brut. Et nos “charges” sont : notre temps, notre niveau de compétences, notre diplôme, nos impôts. Cette manière de présenter les choses est absolument officieuse. C’est pour vous aider à comparer les différentes situations.
Mais plutôt que de penser forcément en binaire (soit salarié soit indépendant/entrepreneur), voyons le modèle économique sur la globalité de notre projet professionnel (qui pourra être hybride entre différents statuts potentiellement). Nos “revenus” seront toute entrée d’argent issue d’une activité. Et nos “charges”…eh bien nous les définirons dans la partie “Estimer son revenu idéal”.
Les deux niveaux d’argent : comprendre ce qu’on vend et qui nous paye réellement
Je crois que, pour choisir le bon modèle économique, il faut commencer par se demander ce qu’on a envie de vendre, à qui, et dans quelles conditions.
Pour essayer de comprendre les différentes choses que l’on peut vendre et à qui, j’ai analysé les trois modèles économiques dont j’entends le plus parler dans le monde de l’entreprise :
- Le salariat
- L’entrepreneuriat (vendre un produit ou un service ; hors freelancing)
- Le freelancing (vendre un service basé sur une compétence-phare, une expertise)
Le freelancing est une forme d’entrepreneuriat mais je le mets à part, justement parce qu’on ne vend pas la même chose.
Pour trouver ce qui les différencie, je me suis posé la question “Qu’est-ce qu’un revenu finalement ?”. Un revenu, c’est :
- une somme d’argent
- qui est donnée par Quelqu’un n°1 (pour simplifier la lecture, nous parlerons de “Client”)
- en échange de quelque chose
- à Quelqu’un n°2 (toi, moi…Bref, chaque travailleur) qui s’est mis d’accord avec Quelqu’un n°1 (Client) sur le montant d’argent
Pour mon analyse, j’ai donc étudié, pour chacun des trois modèles économiques :
- Qui est le client ?
- Que paye-t-il ? C’est-à-dire, en échange de quoi veut-il bien me payer, que moi-même je suis d’accord pour échanger contre cette somme d’argent
- Que vend ce client à son tour
- Quel pourcentage du revenu généré est-ce que je touche ?
Le schéma ci-dessous illustre mon analyse.
Dans cette partie, je vais expliquer ce schéma. Nous allons le lire de gauche à droite.
Les bonhommes représentent Quelqu’un n°2 (toi).
Ce que je vends en tant que travailleur : du Temps & des Compétences
Quand on pense “travail”, on a tendance à ne voir le revenu que d’un seul point de vue : ce que je touche. Or, quand on fait un travail pour une entreprise (qu’il s’agisse de la sienne ou de celle de quelqu’un d’autre), il y a en réalité deux flux d’argent distincts :
- Le flux qui rémunère du Temps et des Compétences
- Le flux qui rémunère un Bien ou Service
Je crois qu’il est important de bien comprendre ces deux flux pour comprendre ce que l’on vend, et ce pour quoi on est réellement payé.
A mon sens, en tant que travailleur (j’entends bien la personne physique qui travaille, l’individu), on vend TOUJOURS du Temps et des Compétences. C’est pour cela que les flèches qui partent des bonhommes sont uniquement des flèches “Temps & Compétences”.
A qui je vends en tant que travailleur : mon entreprise ou mon employeur
Les flèches “Temps & Compétences” mènent à des carrés, qui représentent la personne morale qui payent pour obtenir ces Temps & Compétences. Il peut s’agir soit d’un employeur (Salariat) soit de ma propre entreprise (Entrepreneuriat, Freelancing). Ce sont ces structures-là qui me rémunèrent pour mon travail et qui incluent mon travail comme “Charge du personnel” dans leur compte de résultat (document comptable).
Que vend celui qui paye mes Temps & Compétences ?
L’entreprise qui paye mon Temps & Compétences utilise cela comme une ressource pour produire un bien ou un service qu’elle va vendre à des clients.
Salariat
L’entreprise combine mes Temps & Compétences à ceux d’autres travailleurs pour fabriquer un produit ou service. Elle vend ce produit ou service à plusieurs clients.
Entrepreneuriat
Si je suis seul dans mon entreprise, je vais utiliser mes Temps & Compétences pour créer un produit ou service. Au travers de mon entreprise, je vais ensuite vendre ce produit ou service à plusieurs clients (particuliers ou entreprises).
Si j’ai monté une équipe et que nous sommes plusieurs à travailler pour l’entreprise que j’ai créée, nous allons combiner nos Temps & Compétences pour créer un produit ou service et le vendre à des clients.
Freelancing
Le freelancing est un travail indépendant. Donc on est forcément seul, sans équipe. Au travers de l’entreprise créée, on va proposer un service. La particularité de ce type d’entrepreneuriat est que le service est fondé sur notre compétence-phare. C’est donc comme si on vendait directement notre Compétence (d’où les flèches “Temps & Compétences” entre Mon entreprise et Client).
En soi, on vend la même chose que dans le cas du salariat. A la différence que l’on a le droit (et même l’obligation légale) d’avoir plusieurs clients. Alors que dans le salariat, on a un client unique (notre employeur).
Somme d’argent : quel pourcentage du revenu total est-ce que je touche ?
Dernier élément du modèle économique : le revenu. Selon le modèle que l’on choisit, on ne perçoit pas le même pourcentage du revenu total généré par les clients.
Salariat
La somme d’argent perçue pour ce que je vends est fixée dans le contrat (salaire), et peut évoluer à la hausse (promotion).
Mon employeur va ensuite utiliser ce que je lui ai vendu pour produire autre chose. Il divisera ensuite les revenus perçus entre toutes les parties prenantes. Je toucherai donc une partie de ces revenus.
Exemple : Cabinet de Conseil
*J’ai pris le chiffre d’affaires du cabinet de conseil Wavestone (arrondi à 224 000 000€ annuels en 2017, d’après Societe.com) et un salaire de consultant junior de 40 000€ annuels bruts. 40 000€, c’est environ 0,02% de 224 000 000€
Entrepreneuriat
Si je suis l’unique personne dans l’entreprise, je toucherai l’ensemble des revenus générés. Je suis libre d’en laisser une partie à mon entreprise (la personne morale) pour financer certaines charges.
Si j’ai une équipe, je toucherai une partie des revenus, et les autres personnes aussi.
Exemple : Blogging Professionnel
Note : les produits et services vendus varient selon les blogueurs, j’ai représenté les plus courants
Freelancing
Etant seul dans l’entreprise, je touche l’intégralité des revenus versés par les Clients (avec les mêmes choix à opérer que pour l’entrepreneur). Comme pour l’entrepreneuriat, je suis libre de reverser une partie du revenu à mon entreprise pour financer certaines charges.
Exemple : Rédacteur Web
Les enjeux de chaque modèle
Avant de terminer cette partie, quelques enjeux de chacun de ces modèles. Cela me paraît important pour comprendre que chaque modèle a ses avantages et ses défauts, et qu’il faut réfléchir à celui qui va t’apporter ce dont tu as besoin, et notamment un équilibre.
Les enjeux du Salariat
Avoir un “Client unique” est à double tranchant
L’employeur est comme un “client unique”. Cette exclusivité est récompensée par la sécurité du CDI (enfin pas toujours…).
Avoir un client unique est à double tranchant :
- Certains y trouvent un confort, une sécurité, ont le sentiment de faire partie d’une famille
- D’autres sont trop curieux et préfèrent la diversité de clients
La mentalité du “présentiel”
Dans de nombreuses entreprises, les salariés sont jugés sur leur temps de présence davantage que sur leurs résultats. “Travailler” veut dire “Etre assis devant son bureau”. Si on n’est pas devant son bureau, c’est qu’on ne travaille pas. Dans les startups de la Silicon Valley, il y a eu toute une époque où travailler 90 heures par semaine “faisait bien”. Et dans certains cabinets d’audit ou de conseil, il est interdit de partir avant son chef si celui-ci a encore des choses à faire, ou avant son client, car “ça ne fait pas bien”.
Etre payé à être assis à son bureau paraît confortable à certaines personnes. Pour d’autres, c’est un frein à l’épanouissement car ils préfèreraient être jugés sur leur travail et leurs résultats (notamment s’ils se sont impliqués) plutôt que sur le temps qu’ils ont passé à être assis sur leur chaise.
Un revenu plafonné
On peut évoluer dans une entreprise, obtenir des promotions et des augmentations de salaires en occupant des postes plus importants. Mais, à moins d’être PDG, ce salaire sera toujours plafonné à un certain niveau car les entreprises ont des grilles de salaire, ou des budgets à respecter, ou une éthique à ne pas payer quelqu’un dix fois plus qu’un autre pour un même poste.
Les enjeux de l’Entrepreneuriat
Pas de revenus pendant la phase de création
Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, il y a toute une phase d’étude de marché, de preuve du concept, de création du produit ou du service, et de temps d’acquisition de client. Il y a donc une période de latence pendant laquelle on travaille sans toucher de revenus.
Revenu non plafonné
En revanche, si l’entreprise décolle, on peut potentiellement gagner beaucoup plus d’argent que si on était resté salarié.
Possibilité de dissocier son revenu du temps passé
Certains entrepreneurs du web cherchent à réduire le temps qu’ils passent sur leur projet tout en gagnant la même somme d’argent, dans l’optique de profiter davantage de la vie. C’est possible en automatisant certaines tâches. Ils rémunèrent donc davantage leurs compétences (dont la capacité à automatiser au maximum leur activité) que le temps passé. Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez lire le best-seller “La semaine de 4h” de Tim Ferriss.
Les enjeux du Freelancing
Il faut une expertise ou la développer
Comme le service repose sur une compétence, une expertise, cela veut dire qu’il faut en avoir une à proposer. Donc soit on la possède déjà, soit on peut l’apprendre. Certains réussissent aussi sans avoir un grand niveau de compétences, notamment dans la traduction ou la rédaction web.
Difficile de se démarquer
Les freelances sont de plus en plus nombreux. L’enjeu majeur quand on se lance en freelance est de réussir à obtenir des clients malgré la masse d’offres, donc de se démarquer. Certains le font en cassant les prix, mais ce n’est pas durable, car pas rentable sur la durée.
Revenu lié au temps passé
Contrairement au cas de l’entrepreneur, le revenu du freelance est dépendant du temps qu’il passe à travailler. Certains freelances gagnent très bien leur vie, mais parmi eux, nombreux sont ceux qui travaillent beaucoup. Et plus on travaille, moins on a de temps pour soi. Donc il faut voir quel équilibre nous convient.
J’espère que cette première partie t’a permis de mieux appréhender les éléments qui constituent un modèle économique et les enjeux de ces trois premières situations possibles. L’idée est que tu gardes ça en tête pour les parties suivantes, avec lesquelles on va rentrer dans le concret.
Trouver son modèle économique parmi la liste de ceux qui existent
Allez, passons au concretos du concretos. On va rattacher ce que tu as fait dans les deux étapes précédentes de l’ikigaï à celle-ci, en trouvant un modèle économique à mettre dessus.
Les modèles évoqués dans la première partie de cet article ne sont que trois exemples. Mais les modèles économiques ne se résument pas à eux. Comme nous allons le voir, on peut aller plus en détail sur les différents modèles économiques existants.
Transformer ta Mission Altruiste en activité
A l’issue de l’étape 1 et 2 de ma méthode ikigaï, tu as dû sortir avec des pistes de choses que tu aimes et pour lesquelles tu es doué(e), ainsi que la contribution que tu veux apporter à ce monde. Avant de chercher comment gagner de l’argent avec, il faut commencer par trouver comment cela peut devenir un “travail”.
Peut-être as-tu déjà commencé à y penser pendant les étapes 1 et 2. On va maintenant le formaliser.
Exercice 1 : Quelles activités pourraient me permettre d’exercer mon Elément ?
Si tu avais sorti un talent naturel comme “Faire rire les gens”, des exemples de métiers peuvent être “humoriste, animateur télé d’un certain type d’émission, youtuber, auteur de livres…”
Reprends la liste des choses qui étaient ressorties de ton Elément et réfléchis aux activités qui pourraient les utiliser. N’hésite pas à taper ton talent dans un moteur de recherche pour voir ce qui ressort.
Peut-être n’arriveras-tu pas à répondre à la question tout de suite. Dans ce cas, tu peux dédier une page à cet exercice dans ton carnet. Pendant le mois suivant, deviens un(e) analyste du monde qui t’entoure et de ce qui se passe. Observe tous les métiers que tu croises, tous les produits que tu vois, tous les services dont tu entends parler. Lesquels semblent contenir ton Elément ? Note-les dans ton carnet. Demande aussi à tes amis et aux gens que tu rencontres.
Ne te restreint pas sur les réponses. Même si les pistes que tu trouves impliquent un gros changement, de reprendre des études, de quitter la ville où tu es, une somme d’argent à investir au départ, de faibles revenus a priori…Note-le quand même. Pour l’instant, tu brainstormes avec toi-même (et avec d’autres si tu veux). Et la règle n°1 d’une session de brainstorming, c’est “On ne casse pas les idées, on ne se restreint pas”. L’analyse, ce sera pour plus tard.
Formalise tes idées dans ton carnet dans un tableau comme suit avec une colonne “Elément”, une colonne “Activités qui le contiennent” et une colonne “Modèle Economique” (ne remplis pas la colonne “Modèle Economique” pour l’instant) :
Les pistes que tu trouves de cette manière contiennent déjà leur propre modèle économique. Dans l’exercice suivant, on va :
- Repérer à quel modèle économique correspondent ces activités
- Trouver de nouveaux modèles économiques pour ces mêmes pistes d’Elément
Les différents modèles économiques
J’ai recensé 17 modèles économiques, en m’inspirant de ce que je connaissais, et d’articles trouvés sur d’autres sites sur le sujet. Cette liste n’est probablement pas exhaustive, mais c’est un départ 🙂
Je tiens à préciser que je ne parle pas uniquement de “modèles économiques” au sens de l’entrepreneur, mais au sens de l’individu qui cherche à obtenir une rémunération pour son travail.
J’ai classé les modèles économiques en quatre catégories :
- “Tranquille tout seul” : Je fais mon truc tranquille tout seul, c’est-à-dire que ce que je vends émane de moi et je ne suis pas principalement dépendant de quelqu’un d’autre
- “Pour un autre” : Je contribue au projet de quelqu’un d’autre ; ce que je vends émane de l’idée de quelqu’un d’autre mais je trouve ça cool alors j’ai envie de participer à le faire vendre
- “Par un autre” : Petite nuance. Le parfait mix entre “Tranquille tout seul” et “Pour un autre”. J’utilise le projet d’un autre à mon profit, en toute légalité, et en tout accord avec lui (‘paraît même que ça l’arrange). Je travaille plutôt pour moi tranquille tout seul mais je dépends du produit/service qui émane d’un autre.
- “Indépendant mais pas tout seul” : Je suis indépendant mais me repose sur une structure collective pour me sécuriser
Les 10 modèles économiques “Tranquille tout seul”
1. Créer un produit et le vendre
Je crois que c’est le plus évident. On crée un produit (classique comme une baguette de pain, ou innovant comme une nouvelle technologie) puis on le vend soit :
- En gros
- Au détail
- Dans son propre magasin
- Dans le magasin de quelqu’un d’autre
- Au marché
- En ligne sur son propre site
- En ligne sur le site de quelqu’un d’autre
Exemples : agriculteur, boulanger, startup avec un produit innovant…
2. Recycler des produits et les vendre
Plutôt que de créer un produit de zéro, on peut utiliser un produit déjà existant et le transformer pour lui donner une seconde vie.
Exemple : piano abandonné retapé et revendu, sacs plastiques transformés en sacs à main, cartes postales faites de copeaux de bois…
3. Vendre ses services personnels (freelance, libéral)
Au lieu d’un produit, on propose un service, en ligne ou pas. C’est l’exemple “freelancing” que j’avais pris dans la première partie.
Exemples : rédacteur web, consultant, boutique de réparation de téléphones, kinésithérapeute, infirmière libérale…
4. Vendre un service (agence ou entreprise à plusieurs)
La même chose que le numéro 3, sauf qu’on est plusieurs. Le service proposé va être le résultat de l’implication de plusieurs personnes/compétences. Les revenus vont être partagés.
Exemple : agence de relation presse, restauration, cabinet de conseil…
5. Intermittent du spectacle
Quand on est “intermittent”, c’est qu’on travaille par “intermittence”. On est un travailleur indépendant qui, sur une année, va avoir plusieurs clients/employeurs différents. Ce statut vaut uniquement pour les artistes ou technicien qui travaillent pour des entreprises du spectacle vivant, du cinéma, et de l’audiovisuel.
Exemple : comédien, ingénieur son, assistant décorateur...
6. Droits d’auteur, royalties, franchise
Lorsque l’on crée une oeuvre (livre, photo, pictogramme, brevet, film, musique), on peut obtenir des “droits d’auteur” dès que quelqu’un souhaite l’utiliser.
Par exemple, si je veux utiliser une musique dans un film, je dois m’acquitter de droits d’auteur. Donc l’auteur de la musique touche ces droits d’auteur.
Un autre exemple : écrire un livre et toucher des revenus à chaque vente. Je trouve l’exemple particulièrement intéressant car il me paraît accessible à des personnes dont ce n’est pas le métier d’écrire des livres. Il existe de nombreux types de livres et chacun est “en droit” d’écrire un livre sur un sujet qui lui tient à coeur. On peut parler d’une expérience, d’un sujet qu’on a étudié, un roman, un sujet sur lequel on a des idées polémiques. Tout cela sans avoir prévu de faire une carrière d’auteur. Tout le monde peut écrire des livres. Mais tout le monde n’arrivera pas à le vendre. Le plus dur sera de réussir à le faire éditer et exposer en magasin.
On peut aussi opter pour le livre numérique et voir si on peut le faire publier sur des plateformes comme Amazon.
Le principe vaut aussi lorsque l’on crée une franchise, c’est-à-dire que l’on donne l’autorisation à d’autres entrepreneurs de monter le même concept ailleurs. L’entrepreneur qui réplique le système (franchisé) devra reverser une partie du chiffre d’affaires à celui qui en est à l’origine (franchiseur). En tant que franchiseur, je perçois donc régulièrement des revenus de la part de mes franchisés.
7. Abonnement
Ici, il s’agit de vendre un produit ou service mais de façon récurrente, parce que le format le préconise.
Exemple : les box diverses et variées (Gretel Box, Gambette Box, My Little Box…), maintenance informatique, stockage de données en ligne, logiciel.
Ca présente l’avantage de la régularité du revenu (comparé aux missions freelance où, à chaque fois que l’une se termine, on doit en trouver une nouvelle). Ca permet aussi de connaître à l’avance une partie de son chiffre d’affaires. Par exemple, si quelqu’un n’a pas résilié sa box, on sait que le revenu va tomber pour ce mois-ci.
Pour les artistes et créateurs de contenu, une plateforme (Tipeee.com) est née et leur permet de proposer aux particuliers de s’abonner à leur contenu. Les particuliers versent une somme mensuelle à un artiste ou créateur de contenu, pour que celui-ci continue de créer ce contenu qui leur plaît.
8. Publicité
Pour vivre de la publicité, il faut :
- Développer un média (blog, chaîne Youtube, magazine, chaîne tv)
- Développer l’audience de ce média et que celle-ci soit suffisamment importante et/ou ciblée pour intéresser des personnes à payer de la publicité pour apparaître auprès de cette audience
- Faire de la publicité à ces personnes et les faire payer pour ça ; ça peut être au format de publicité à la télé, d’encart dans un magazine, montrer un produit à l’écran dans une vidéo…
9. Remplissage
Les activités de “remplissage” consistent à avoir un lieu fixe (restaurant, salle pour un concert, cinéma, salle louée pour une conférence…) dans lequel il faut maximiser le “remplissage” (nombre de participants) à un moment donné (entre 12h et 14h puis 18h et minuit pour le restaurateur, à chaque séance pour le cinéma…)
10. Location
Il faut posséder un bien que quelqu’un aimerait emprunter ponctuellement. L’économie de la fonctionnalité utilise beaucoup ce modèle économique.
Exemples de choses que l’on peut proposer en location : voiture, outils de bricolage, appartement, salle de réunion…
Les 2 modèles économiques “Pour un autre”
11. Salariat “Poste fixe” (CDI, CDD, hors consulting)
Ai-je vraiment besoin de développer celui-ci ? Bon allez, pas de jaloux. Dans ce type de salariat, on est recruté par un employeur unique. Notre travail consiste à contribuer à développer le produit ou service proposé par notre employeur. On obtient une rémunération fixe pour occuper un poste fixe pendant une durée limitée (CDD) ou illimitée (CDI).
12. Salariat “Consulting” (interim, consulting)
Je différencie ce type de salariat car je trouve que ce n’est pas du tout le même état d’esprit. Le salariat “consulting”, c’est quand on est recruté par un employeur, mais que celui-ci nous “prête” à une autre entreprise. C’est le cas de nombreux consultants en audit ou conseil.
L’interim fonctionne de la même manière, sauf qu’en principe, on ne se sent pas vraiment collègue avec l’équipe de l’agence d’interim, et les missions sont généralement plus courtes que celles de “consulting” qui peuvent durer plusieurs années.
Les 3 modèles économiques “Par un autre”
13. Acheter des produits et les revendre
On ne produit pas, on ne recycle pas. On achète le produit fini de quelqu’un d’autre, et on le revend plus cher, soit en magasin (comme certaines boutiques de vêtements, des épiceries…), soit en ligne.
Dans ce cas, je ne suis pas le producteur du bien. Mais je réussis à gagner de l’argent parce que j’ai su trouver une clientèle pour ce produit : soit en créant un espace physique sur lequel les gens peuvent tomber en passant par là, soit en faisant du webmarketing sur Internet pour attirer les gens sur mon site. Le métier ici n’est donc pas la production de bien mais la capacité à attirer une clientèle dans un lieu physique ou virtuel.
14. Commissionnement
Le commissionnement est le principe de toucher une commission pour avoir aidé une entreprise à trouver des clients. Plus on est capable de trouver des clients dans la cible visée, plus on peut gagner d’argent. Le métier principal ici est donc plutôt “commercial” ou “webmarketeur” si c’est en ligne.
Quelques exemples : courtier en assurance, le site Lafourchette qui met en relation restaurants et clients qui cherchent un restaurant…
Il existe quatre types de commissionnement particuliers sur lesquels j’aimerais faire un focus car j’en ai pas mal entendu parler.
VDI
VDI est l’acronyme de “Vendeur à Domicile Indépendant”. Ce sont les fameuses “réunions tupperware” si vous en avez déjà entendu parler. On est indépendant mais on s’occupe de vendre le produit de quelqu’un d’autre. La méthode de vente repose sur l’organisation de réunions chez soi, où l’on convie des personnes potentiellement intéressées pour leur présenter les produits et les convaincre de les acheter. C’est donc un métier très commercial.
Certaines entreprises ont recours aux VDI pour obtenir un nouveau canal de ventes, issues du réseau de ces VDI.
Quelques exemples de produits que l’on peut vendre en tant que VDI : bijoux, produits bio, lingerie, sex toys, café…
MLM
Un deuxième petit acronyme, pour “Multi-Level Marketing” cette fois-ci. Il s’agit à nouveau de vendre les produits d’une entreprise de son côté. Sauf que je ne vais pas forcément organiser de réunion chez moi. Je vais plutôt identifier, un par un, de potentiels clients parmi mon réseau. C’est donc davantage du “bouche-à-oreille”, de la “recommandation” (je dois donc moi-même être utilisateur du produit/service pour pouvoir le proposer). Plutôt que de “vendre” le produit aux clients potentiels, je vais les “parrainer”. Et je toucherai une commission si la personne accepte de se faire parrainer et s’inscrit/achète.
Dropshipping
Le dropshipping consiste à créer un site Internet sur lequel on propose des produits d’autres personnes à la vente. Les clients peuvent commander sur ce site. En tant que dropshipper, on va envoyer la commande au fournisseur/créateur de produit. C’est ce dernier qui va s’occuper d’envoyer le produit. C’est lui qui gère les stocks. Le dropshipper n’a pas de stocks à gérer, ce qui présente un énorme avantage. Le métier ici est donc avant tout du “webmarketing”, c’est-à-dire la capacité à attirer de potentiels clients sur le site, pour maximiser les commandes. Plus on réussit à générer de commandes, plus on peut gagner d’argent, sans avoir créé un seul produit.
Quelques exemples de sites de dropshipping : Save Our Oceans, Printful, Aliexpress…
Affiliation
L’affiliation est à nouveau un type de commissionnement uniquement web. Le principe :
- on développe un média et une audience (un blog par exemple)
- on propose le produit de quelqu’un d’autre à cette audience (une formation, un livre sur Amazon…)
- on touche une commission sur les ventes
15. Franchisé
Nous avons déjà parlé de la franchise en tant que franchiseur (toucher des royalties). Cette opportunité est aussi intéressante du point de vue du franchisé car on peut lancer un concept qui a déjà fait ses preuves et faire de beaux bénéfices, même après avoir reversé une partie au franchiseur. C’est une bonne option pour ceux qui sont meilleurs dans la gestion que dans l’innovation.
Quelques exemples de franchises : McDonalds, Botanic, certaines boulangeries…
Les 2 modèles économiques “Indépendant mais pas tout seul”
Comme je l’ai dit, je ne parle pas que de modèles économiques au sens salarial/entrepreneurial, mais individuel. Il y a fort à parier que ces deux modèles-là n’apparaissent jamais dans une liste de modèles économiques. Les deux modèles dont je vais parler ici ne proposent pas une nouvelle manière de gagner de l’argent, mais une nouveauté dans la personne qui nous paye.
Comme on l’a vu dans la toute première partie, le modèle économique c’est :
- Que paye le client (on a vu dans toute ma liste que ça peut être “la création d’un produit”, “un service créé seul ou à plusieurs”, “la capacité à attirer de nouveaux clients”…)
- Qui me paye
Ici on est donc dans de la nouveauté sur le 2..
Les deux modèles consistent à être indépendant, mais avec la sécurité du salariat. Le rêve de beaucoup, n’est-ce pas ? :p
16. Portage salarial
Dans le portage salarial, j’ajoute un intermédiaire (l’organisme de portage salarial) entre moi et mon client. Mon client est facturé pour le service que je lui apporte, comme quand on est indépendant. Sauf qu’au lieu de me déclarer comme indépendant, je me déclare comme salarié de l’organisme de portage salarial. C’est l’organisme de portage salarial qui va s’occuper de facturer mon client à ma place (avec le prix de facturation que j’aurai indiqué) et d’établir les contrats. Et l’organisme de portage salarial me verse un revenu sous forme de salaire.
Bien sûr, l’organisme de portage salarial prend sa part au passage pour se rémunérer pour les “frais de gestion”. Le revenu que je touche est donc déduit des cotisations sociales (comme quand on touche son salaire net habituellement) et de ces frais de gestion.
A noter que le portage salarial se concentre sur les prestations intellectuelles.
17. Coopératives d’activité et d’emploi
La coopérative d’activité et d’emploi (CAE) est très proche du portage salarial dans le principe : on propose à un indépendant d’être rémunéré sous forme de salaire plutôt que de chiffre d’affaires, et la CAE prélève une commission (d’environ 10%) au passage.
Il existe deux différences majeures avec le portage salarial cependant :
- La CAE n’est pas réservée aux prestations intellectuelles ; tout indépendant/entrepreneur qui a un projet (y compris artisanal) et des clients peut rejoindre une CAE (à condition d’être rentable)
- Dans la CAE, les salariés sont aussi des associés. Chacun possède des parts dans la CAE, qui est souvent au format de SCOP (Société Coopérative de Production)
Tableau récapitulatif des modèles économiques dans les quatre catégories :
Exercice 2 : A quels modèles économiques correspondent les activités que j’ai notées ?
Reprends le tableau de l’exercice 1 et remplis maintenant la colonne “Modèle Economique”. Pour chaque activité identifiée, renseigne-toi sur la manière de gagner de l’argent avec elle et note-la dans la colonne “Modèle Economique”.
Exemple :
Exercice 3 : Que pourrais-je faire de ces modèles économiques ?
Pour CHAQUE piste d’Elément (colonne 1 du tableau ci-dessous), reprends CHAQUE modèle économique que j’ai listé (colonne 2), et réfléchis à ce que pourrait donner cette piste d’Elément avec ce modèle économique-là.
Par exemple, “Faire rire les gens”, avec le modèle économique “Ecrire des livres” pourrait donner “Ecrire un livre d’humour”. Avec le modèle économique “Dropshipping” pourrait donner “Un site qui vend des gadgets humoristiques (recensés auprès de grossistes)”.
Crée dans ton carnet un tableau comme ci-dessus, ou bien utilise ma version Google Sheets (version en ligne d’Excel, accessible avec un compte Google). Clique ici pour accéder au tableau en version Google Sheets et va sur l’onglet “1. Mes Options”. Attention, il n’est pas directement éditable. Pour pouvoir l’éditer et le compléter, il te faut cliquer sur Fichier > Créer un copie ou sur Fichier > Télécharger.
Les deux seuls modèles économiques à ne pas faire apparaître dans le tableau sont “Portage salarial” et “Coopérative d’Activité et d’Emploi”. Car le but ici est de trouver des idées de manières de générer des revenus. Et, comme je l’ai dit, ces deux modèles consistent plutôt à choisir comment on veut se faire payer une fois qu’on a choisi d’être indépendant. Tu pourras te poser la question de ces options si tu choisis d’être indépendant donc 🙂
Une fois que tu as terminé de brainstormer sur ce tableau :
- Barre les idées qui ne te font pas envie (mais ne les supprime pas, car tu pourrais changer d’avis plus tard)
- Surligne les idées qui t’attirent le plus
Estimer son revenu idéal
A l’issue des exercices 1 et 3, tu dois te retrouver avec une liste d’activités :
- Celles de l’exercice 1 qui étaient issues des métiers/activités que tu as observés
- Celles de l’exercice 3, que tu as trouvées en brainstormant sur chaque modèle économique pour chaque piste d’Elément, dont tu as enlevé les idées qui ne t’attiraient pas tant que ça
Maintenant, nous allons aborder un autre élément nécessaire du modèle économique : la fameuse “somme d’argent”, c’est-à-dire le montant de revenu dont tu as besoin pour vivre.
Face à tout choix, et particulièrement quand il s’agit d’argent, je trouve qu’il est toujours mieux de réfléchir à deux niveaux :
- Quel est le minimum du minimum que je suis prête à accepter ?
- Quelle serait la version idéale ?
D’une certaine manière, c’est réfléchir au “bas de la fourchette” et au “haut de la fourchette”. Réfléchir à deux niveaux permet de penser en termes de “fourchette” plutôt que de montant fixe, et donc d’être plus flexible sur son choix de modèle économique, mais aussi de voir ceux qui peuvent me limiter dans la recherche de mon revenu idéal.
Dans notre recherche d’un modèle économique qui te permettra de vivre de ta Mission Altruiste, nous allons donc nous poser les deux questions suivantes :
- Quel est le revenu minimum dont j’ai besoin pour survivre dans mes conditions actuelles ?
- Quel est le revenu idéal que j’aimerais gagner pour vivre sereinement ?
Quel est le revenu minimum dont j’ai besoin pour survivre dans mes conditions actuelles ?
L’idée n’est pas d’imaginer quel est le minimum avec lequel on pourrait vivre tout court en mangeant dans les poubelles, sans téléphone, sans ordinateur, et sans gaz et électricité parce qu’on vivrait dans un arbre. On veut savoir quel est le minimum sans lequel tu ne pourrais pas vivre dans tes conditions actuelles, ou dans une condition alternative que tu serais prêt(e) à accepter.
Exercice 4 : Quelles évolutions de vie sont possibles pour moi ?
A l’heure où tu lis cet article, tu es dans une situation particulière. Par exemple, peut-être que tu es salarié(e) à Paris et paye un loyer.
Il y a deux manières très simples d’envisager l’avenir : soit tu restes dans ces conditions, soit ces conditions évoluent. Il n’y a pas plus simple, n’est-ce pas ? 😉
La question que l’on va se poser maintenant est : “Quelles sont les situations que je trouve envisageables pour mon avenir à court ou moyen terme ?”
Voici quelques idées d’évolutions possibles de la situation “Je suis salarié à Paris et paye un loyer” :
A toi : imagine les situations alternatives vers lesquelles tu te verrais bien évoluer d’ici 3 mois à 2 ans et note-les dans ton carnet.
Exercice 5 : Evaluer le prix de survie dans chacune de ces solutions
Retourne sur le document Google Sheets, sur l’onglet “2. Revenu minimum & idéal” cette fois-ci, ou bien reproduis ce tableau dans ton carnet et remplis-le toi-même.
Remplis le tableau “REVENU MINIMUM ».
Remplace “Situation 1, Situation 2, Situation 3” par les situations que tu as listées dans l’exercice 4.
Si tu estimes qu’il te faut ajouter des catégories au minimum sans lequel tu ne pourrais pas vivre dans cette catégorie, fais-le.
Pour le coût, estime-le en coût MENSUEL. J’ai prévu deux lignes “TOTAL” qui donnent le Revenu Minimum Mensuel et le Revenu Minimum Annuel.
Voilà, tu sais maintenant quel est le revenu minimum qu’il te faut pour vivre dans chacune de ces situations. Et tu peux voir si certaines situations seraient vraiment avantageuses pour économiser de l’argent si besoin.
Quel est le revenu idéal que j’aimerais gagner pour vivre sereinement ?
Passons maintenant à ce dont on rêve vraiment : le revenu idéal. L’idée n’est pas de s’imaginer millionnaire si on gagne actuellement 2 000€ par mois. Il faut imaginer un idéal, mais réaliste et accessible par rapport à notre situation actuelle. Je ne dis pas que tu ne peux pas devenir millionnaire un jour, mais là, on va réfléchir à plus court terme que “un jour”. Parce qu’on veut penser à un projet professionnel à court ou moyen terme (sur une fourchette de “dans 3 mois” à “dans 2 ans” en gros).
Le revenu idéal est indépendant d’une situation donnée. C’est le revenu qu’on aimerait gagner tout court. Donc, par exemple, concernant le loyer, on ne réfléchit plus à ce que nous coûterait le loyer dans la situation 1, 2 ou 3. On réfléchit au type de lieu dans lequel on aimerait habiter à moyen terme puis on évalue son coût. Si c’est mon propre appartement, il aura quand même le coût du crédit pendant un certain temps. Si c’est voguer d’hôtel en hôtel en tant que digital nomad, alors cela aura un coût particulier, ainsi de suite.
Exercice 6 : Evaluer mon revenu idéal
Retourne sur l’onglet “2.Revenu minimum & idéal” du document Google Sheets et remplis le tableau “REVENU IDEAL”. A chaque ligne, demande-toi quelle serait la situation idéale et le coût associé, comme j’en ai donné l’exemple avec le loyer ci-dessus.
Tu es libre d’ajouter autant de lignes et de coûts que tu le souhaites. Si tu es fan de photographie, par exemple, et que tu as envie de pouvoir acheter plein de matériel pour le tester et être bien équipé, note-le. 🙂
Regarde le total : c’est le revenu idéal que tu aimerais gagner, bien joué !
Evaluer les différents scénarios de modèle économique
Dans les parties précédentes, d’un côté tu as exploré les différentes activités et modèles économiques qui pourraient générer de l’argent pour toi. Et d’un autre côté, tu as évalué les situations que tu envisages pour ton avenir, les revenus minimums en-dessous desquels tu ne peux pas vivre dans chacune de ces situations, ainsi que ton revenu idéal.
Nous arrivons maintenant à la phase finale de cette étape 3 de l’ikigaï, dans laquelle nous allons raccrocher les wagons.
Quel est le potentiel des modèles économiques identifiés ?
Dans les exercices 1 et 3, tu as identifié une liste d’activités correspondant à ton Elément. Chacune a un modèle économique. Il te faut maintenant évaluer combien chacune de ces options pourraient potentiellement te rapporter.
Attention, cette recherche peut prendre énormément de temps car on peut toujours aller plus de détails. Si tu veux en venir à bout, je te conseille de garder en tête que le but de l’exercice est de déterminer des ordres de grandeur plutôt qu’un revenu exact. Je te conseille de n’aller dans le détail que pour ceux qui t’intéressent réellement, et pas de tous ceux que tu as identifiés, si tu en as identifié beaucoup.
Exercice 7 : Quel est le potentiel économique des options identifiées ?
Pour cet exercice, nous allons retourner sur le document Google Sheets “Quel Modèle Economique pour mon Activité ?” mais cette fois-ci dans l’onglet “3. Potentiel de mes options”. Cet onglet reprend automatiquement ce que tu as mis dans l’onglet “Mes options”, mais présente une colonne supplémentaire : “Potentiel Economique”.
Tu peux aussi simplement ajouter cette colonne dans le tableau de ton carnet si tu préfères cette version.
Dans cette colonne “Potentiel Economique”, il faut que tu indiques le revenu que tu estimes pouvoir générer sur cette activité avec ce modèle économique. A toi de voir si tu trouves cela plus simple de l’estimer mensuellement ou annuellement. Si tu trouves le montant mensuel, il faudra que tu le multiplies par 12 pour obtenir le montant annuel. Et, inversement, si tu trouves le montant annuel, il faudra que tu le divises par 12 pour obtenir le montant mensuel.
Par exemple, pour estimer le revenu mensuel possible en créant un produit, demande-toi quel serait le prix du produit et à combien de personnes tu penses que tu pourrais le vendre par mois. Prix fois nombre de personnes = ton chiffre d’affaires potentiel. Mais attention, il te faudra enlever tous les coûts liés à la production du produit (une estimation) pour savoir combien tu pourras toucher réellement de ces ventes. Même principe pour tous les modèles de ce genre-là.
Pour estimer le revenu annuel en tant qu’intermittent du spectacle, demande directement à des professionnels du métier s’ils veulent bien te dire combien ils arrivent à gagner. Ca te donnera une idée.
Pense à faire le travail aussi pour les activités que tu avais trouvées en Exercice 1.
Exercice 8 : Quels modèles économiques me permettent d’obtenir les revenus minimum dont j’ai besoin ?
Reprends les revenus minimum que tu avais évalués pour chaque situation.
Quels modèles économiques ont un potentiel économique qui semble pouvoir couvrir ce revenu minimum ? Surligne-les (ou autre pour les voir en un coup d’oeil) dans l’onglet “Potentiel Economique” du tableau ou sur ton carnet.
Si certaines activités te permettent d’atteindre ton revenu minimum, c’est génial ! Ce sont des options à noter ! Si ce n’est pas le cas, nous allons voir dans l’exercice 9 comment y remédier.
Exercice 9 : Quel sur-modèle économique puis-je envisager pour obtenir l’argent manquant ?
J’appelle “sur-modèle économique” le modèle économique total de ta vie professionnelle, qui peut contenir plusieurs catégories de modèles économiques listés en Exercice 3.
Si dans l’exercice 8, aucun modèle économique ne semble suffisant pour obtenir ton revenu minimum (ou bien s’il y en a mais que ce ne sont pas tes préférés), il faut trouver un moyen d’obtenir cet argent manquant. Cela peut se faire de plusieurs manières :
- Demander une augmentation de salaire
- Changer de boîte pour un salaire plus avantageux
- Développer une activité freelance ou entrepreneuriale en plus de mon temps plein salarié
- Diviser mon temps entre un travail salarié à temps partiel et un projet d’entrepreneuriat à temps partiel également
- Créer deux projets entrepreneuriaux
- Multiplier les sources de revenus pour un même projet : conseil aux entreprises, écrire un livre, coaching aux particuliers, formation en entreprise, affiliation…
- Investir pour faire fructifier son argent (Bourse, cryptomonnaies…) pour obtenir un revenu complémentaire à son travail salarié
- Investir dans l’immobilier pour générer un revenu complémentaire
- Etc
Cette liste n’est pas exhaustive mais j’espère qu’elle te donnera des idées de combinaisons de modèles possibles. N’hésite pas à en parler à tes proches ou à d’autres personnes pour recueillir des idées ! N’oublie pas que ton objectif est de réussir à ton prix à mettre en place un sur-modèle économique qui te permet de vivre de ta Mission Altruiste.
Pour aller plus loin, tu peux aussi comparer les modèles économiques à ton revenu idéal et trouver le sur-modèle économique qui te permettra d’atteindre ce revenu idéal. Cette approche a plus de chances de te rapprocher de ta vie idéale que la précédente. Mais elle peut aussi être plus difficile à accomplir. A toi de voir ce que tu préfères faire 🙂
Exercice 10 : Comment survivre financièrement le temps de mettre en place mon nouveau projet professionnel ?
Certains projets mettent du temps à pouvoir apporter le revenu prévu. Surtout les projets de création de produit ou de création de communauté. Si les options que tu as identifiées sont dans ce cas, il faut que tu trouves le moyen de “survivre financièrement” en attendant que ce revenu arrive.
Plusieurs options :
- Rester dans mon boulot actuel le temps de développer l’autre activité et d’obtenir de premiers revenus
- Développer l’activité en étant au chômage ; les allocations sont une forme de salaire finalement, mais elles sont limitées dans le temps
- Développer mon projet en vivant sur mes économies ; ne fonctionne que si tu as suffisamment d’économies et que tu veux bien les utiliser pour ça
- Lever des fonds (Business Angels ou Capital Venture pour un projet innovant, subventions, financement participatif…)
- Trouver un job alimentaire qui ne prend pas trop d’énergie, pour en garder pour travailler sur mon projet à côté
- Travailler en périodes de CDD et interim et développer mon projet entre ces périodes
- Emprunter de l’argent à la banque ou à sa famille
- Etc
A nouveau, cette liste n’est pas exhaustive mais j’espère qu’elle te donne quelques idées et te montre qu’il y a toujours une solution à chercher quand on a besoin d’argent. Restera à évaluer si ces options sont réalistes et réalisables pour ton cas.
Exercice 11 : Je fais le bilan de mes options
Il est temps de faire le bilan de cette étape 3 et des options que tu as dégagées pour pouvoir vivre de ta Mission Altruiste.
Fais le bilan des options que tu as trouvées dans les exercices 7 et 8.
Maintenant que tu as ces options, tu as deux manières d’agir :
- Essayer de les accomplir
- Ne rien faire
Si tu préfères ne rien faire parce que tu ne le “sens pas”, demande-toi d’où ça vient. As-tu peur de ce que les gens penseront ? As-tu peur d’échouer ? As-tu peur de l’inconnu ? Dis-moi ce qui te freine en commentaires. C’est très important pour que je puisse t’aider à dépasser ces peurs. Si je ne les connais pas, je ne pourrai pas t’aider.
A l’inverse, si tu te sens d’attaque pour essayer d’accomplir ces options, c’est génial ! Il ne te reste plus qu’à mettre en place un plan d’action pour aller chercher cette nouvelle vie 🙂
Pour conclure : le modèle économique n’est que la partie visible de l’iceberg
Félicitations d’être arrivé(e) à la fin de cette étape 3 de l’ikigaï !
J’espère que tu as maintenant trouvé ton modèle économique et es prêt(e) à aller de l’avant !
Avant que l’on se quitte, je voulais préciser qu’il faut quand même garder en tête que le modèle économique n’est que la partie visible de l’iceberg. Pour réellement vivre de sa Mission Altruiste, il faudra trouver des clients, et en trouver suffisamment, définir un prix…Mais on sera ensemble pour avancer là-dessus aussi !
Pense à me dire en commentaires ce qui t’empêche de passer à l’action et à bientôt pour l’étape 4 ! 😉
13 réflexions au sujet de « Trouver Son Modèle Economique | Etape 3 de ma Méthode Ikigaï »
Bonjour,
Je suis travailleur sociale. C’est une vocation à la base qui avait éclot lorsque j’étais au collège où le métier d’éducateur s’est montré à moi. Après un projet professionnel bien défini que je m’étais fixé il y a quelques années et de multiples expériences, je travaille depuis 8 ans auprès de demandeurs d’asile migrants. Aujourd’hui je suis démotivée, je n’apprends plus rien et n’ai plus rien à apporter. La structure où je travaille est implantée nationalement et je ne me sens pas en accord à ses idées de profits. Cela fait trois ans que je suis démotivée, en augmentation ces derniers temps. Je recherche du travail depuis le printemps dernier. J’ai eu envie de reprendre des études pour accéder plus à des postes de chargé de projet dans l’humanitaire ou d’ingénierie sociale, également pour changer de métier (naturopathie, herboristerie…). Aujourd’hui ce qui me bloque est le financier, je viens de déménager pour payer moins de loyer mais ce n’est pas encore suffisant. Après un arrêt de la CAF, je paye difficilement toutes mes factures. J’ai un projet pro à long terme autour de l’hôtellerie, restauration, jardins pédagogiques, activité bien-être… Ce projet est en tête depuis que je suis étudiante (j’avais d’ailleurs au bout de 5 ans d’exercice dans le social crée mon entreprise de dîners à domicile). Je rêve de changer de région (je vis à Chartres à 1h de Paris), de m’installer dans le Sud-Ouest. Hors aujourd’hui je travaille à mi-temps, je souhaite reprendre un temps plein ailleurs si possible, je vis seule avec mon fils de 5 ans en garde alternée (si je pars il vient avec moi). J’ai donc des responsabilités en tant que parent. Votre méthode me plaît beaucoup mais à cette étape économique, je me demande si je reste raisonnable et trouve un travail dans le social qui me plait « à peu près » pour me rétablir financièrement (et pas forcément au vu des salaires d’une assistante sociale). Ou est ce que je quitte tout pour essayer de monter mon projet et le faire vivre dans la campagne (je suis très nature) ? Et en me disant que je peux me suffire de beaucoup moins pour être heureuse. Je précise que je viens de demander à mon employeur une rupture conventionnelle qui m’a été refusée par mon employeur.
Voilà pour mon partage. Merci pour ta lecture.
Jessica
Bonjour Jessica,
Merci beaucoup pour ce long partage. Mon avis est qu’il ne faut pas se mettre en danger financièrement, surtout quand on a un enfant à charge. Quelle que soit ta décision, il faut donc qu’elle soit réfléchie et que tu aies évalué les éléments financiers.
Si on prend ton idée de partir monter ton projet dans un endroit plus « nature », il faut penser à :
– Comment vas-tu « survivre » financièrement pendant que tu montes ton projet ?
– En combien de temps ton projet peut-il te rapporter d’argent et combien ? Est-ce assez pour vivre à deux dans cette région ?
– le coût de la vie là-bas ;
– Y a-t-il de potentiels clients pour ton projet là où tu veux déménager ? Comment en être certaine ?
Si tu sens que ton projet est « bancal » (au vu des réponses aux éléments ci-dessus), peut-être qu’il faudra passer par une transition de quelques mois pendant lesquels tu trouves un nouveau boulot à Chartres et tu travailles sur ton projet en parallèle, pour le préciser et le rendre plus « prêt » pour quand tu déménageras.
Merci bcq
Bonjour,
Merci beaucoup pour le partage de votre méthode. Sur les modèles économiques, je pense qu’il pourrait être utile d’apporter quelques compléments, notamment au niveau du salariat. Par exemple, nous sommes en France : je pense que le fonctionnariat mériterait un petit développement spécifique. Prenons un professeur de l’enseignement public : il est salarié, mais ne voit son supérieur hiérarchique (l’inspecteur d’académie) qu’une fois tous les X ans, et le plus souvent de façon purement formelle. Il est donc plus proche du statut d’indépendant, mais avec une certaine sécurité. L’exemple est certes ultra-rebattu, mais il s’agit néanmoins d’une combinaison à mentionner je pense. Par ailleurs, votre utilisation du terme générique de « client », pour des raisons de simplification parfaitement légitimes, pourrait froisser plus d’un membre de la communauté médicale. ;o) Je me permets de l’indiquer car cela a créé chez moi un blocage lorsque j’ai lu pour la première fois cette 3° partie il y a quelques mois.
Bonne poursuite d’épanouissement !
J.
Bonjour Jeff,
Merci pour ton ajout sur le fonctionnariat.
Et ok pour « client » (j’imagine que, pour vous, c’est « patient » plutôt que « client » ?). 🙂
Bravo pour ces longs articles, très détaillés et la manière dont vous apportez vos connaissances, c’est très instructif, merci !
Merci pour ton retour Maud ! Je suis ravie que tu apprécies la longueur et le détail de ce que j’écris 😉
Merci Isis pour ce décorticage d’Ikigaï. Je le suis sur Openclassrooms avec le tuto « Apprenez à apprendre ». Je voulais approfondir cette étape. L’interprétation personnelle ici me contrariait un peu au début mais j’ai réadapté pour un Ikigaï classique. Je repars dans mon tuto.
Je suis aussi en parallèle la méthode de Timothy Ferris. Merci pour votre recul apporté
Merci pour ton retour Chris 🙂
Coucou Isis. Je découvre l’Ikigai depuis peu, et je suis tombé sur tes pages. Merci pour ton travail pédagogique, tout d’abord. Me concernant, cependant, je trouve cela trop fastidieux, surtout cette étape, avec tous ces « exercices » ! Je crois que c’est ce qui me rebute, d’ailleurs, à m’engager vraiment dans ce questionnement pourtant essentiel du « sens de ma vie » : c’est quand il s’agit de le mettre en pratique. A moins que ça ne soit très simple, j’ai du mal à suivre une méthode, je sens quelque chose en moi qui me freine, qui m’y décourage, m’y désintéresse. Curieux… Mais merci encore 😉
Hello Mikaël,
Merci pour ton retour sincère sur la méthode !
Sais-tu par hasard quel est ton profil de « Design Humain » ? Ca pourrait m’aider à essayer de te donner des pistes d’une autre manière de procéder. Si tu veux qu’on fasse ça, tu peux obtenir l’information (ta « charte ») gratuitement ici par exemple. Et ensuite tu peux me dire ici ce qui est marqué en face de « profil ».
Sinon, quelques choses auxquelles je pense :
1- Peut-être que tu as peur de ce qu’il se passerait si tu trouvais la réponse, tout ce que ça entraînerait comme changement. Tu peux essayer de te demander ce que tu appréhendes, et t’auto-rassurer;
2- Tu peux commencer par faire un seul exercice, au lieu de voir la « montagne » de tous les exercices à faire. Et ensuite, plus tard, quand ut trouves l’énergie, en faire un deuxième, et ainsi de suite. En prenant le temps. Ce sera plus long de trouver tes réponses, mais ça avancera petit pas par petit pas.
3- Peut-être qu’au fond de toi tu sais déjà ce que tu veux faire et que ce qu’il te faut, ce ne sont pas des exercices pour trouver ce que tu veux faire, mais plutôt apprendre à te faire confiance et « oser » te lancer dans ces idées auxquelles tu penses au fond de toi
Coucou Isis
Et merci à toi pour ton retour et tes propositions d’aide pour élucider mon mystérieux cas 😉
Alors, commençons par le commencement : mon profil de “Design Humain”. En face de « profil », apparait 6/2, et à la suite les éléments suivants :
TYPE: Manifesting Generator
STRATEGY: To Respond
NOT-SELF THEME: Frustration
INNER AUTHORITY: Emotional – Solar Plexus
PROFILE: 6 / 2
DEFINITION: Split Definition
INCARNATION CROSS: Left Angle Cross of Duality (20/34 | 37/40)
Je peux t’envoyer le rapport complet si tu veux, mais par cette interface je ne vois pas comment joindre une PJ.
Ensuite.
Ton point 1 est on ne peut plus pertinent : oui, j’ai « peur » de ce que cela entraînerait comme changements, en terme de perte matérielle notamment (et alors que j’essaye de me détacher de tout cela). A côté de ça, quelque chose me retient dans mon job actuel (disons « fonctionnaire » au sens très large), je me dis que j’ai encore quelque chose à y faire, et y rester encore 3-4 ans serait l’idéal pour répondre à cette problématique matérielle (du fait que je pourrai toucher déjà une retraite).
Le point 2 ? Ben oui, bonne idée, je n’y avais pas pensé 😉 Trop pressé que je suis, sans doute, de voir débouler ces changements, qui du coup, sans rien faire, ne risque pas de se produire, à moins d’être particulièrement attentif aux signes et autres synchronicités que l’univers place devant moi.
Enfin, le 3…. Comment dire ? Tu ne pouvais pas viser plus juste. Effectivement, né d’un milieu hyper-prudent, il me manque clairement, en l’état, l’audace nécessaire pour franchir le pas. Et j’en ai pleinement conscience depuis quelques années, et de plus en plus dirais-je. C’est marrant, je regardais « la vie rêvée de Walter Mitty » hier soir, film que je n’avais encore jamais vu : et c’est exactement ça ! (à la différence que je ne suis pas archiviste / tireur photo). J’ai effectivement quelques idées, et je suis assez rigoureux quand je m’engage dans quelque chose pour les voir se concrétiser. Ca va de l’automobile (je suis un grand passionné de tout ce qui touche à ça) aux thérapies brèves (j’ai fait et continue à me former dans ce domaine, pour le moment en hypnose et PNL). Ce qui me rassure, c’est que réalise que je me forme déjà à d’autres activités pendant que je poursuis ma profession actuelle, comme une transition à venir en douceur.
Voilà mon profil davantage éclairé pour toi. 😀
MLM oui mais gagner de l’argent sur un parrainage c’est du pyramidale complètement interdit en France surtout si c’est pour un service. Gagner de l’argent sur la vente oui ça passe. Je tenais juste a préciser il y à une nuance.